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Nathalie Sultan

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Critique littéraire

Nathalie Sarraute

On dirait qu'une paroi tout d'un coup s'est ouverte. Par la fente quelque chose s'est engouffré, venu d'ailleurs... Nathalie Sarraute Ce livre est la réédition, augmentée d'un chapitre, et mise à jour pour ce qui est de ses annexes, de la monographie parue en 1991 dans la même collection.

05/2002

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Critique littéraire

Nathalie Sarraute

"Désormais lue et célébrée dans le monde entier, Nathalie Sarraute (1900-1999) aimait répéter qu'elle "n'avait pas de biographie". En réalité, sa vie fut durablement marquée par les événements de son temps. Née en Russie, ballottée entre des parents divorcés, elle vécut une enfance solitaire, tirée entre deux vies, entre deux mondes : de la Russie tsariste à l'émigration russe à Paris, ou plus tard dans la clandestinité sous l'Occupation, qui lui imposa une identité juive. Cependant, la vie de Nathalie Sarraute fut ailleurs, tout entière tournée vers l'accomplissement de sa vocation d'écrivain. Réfugiée très tôt dans les livres, passionnée de littérature, elle élabore une forme d'écriture qui, dès la fin des années 30, ouvre la voie à la modernité avec ses Tropismes. Cette première grande biographie, nourrie d'archives inédites, montre l'émergence difficile de son oeuvre dans l'univers littéraire de l'après-guerre dominé par le couple Sartre-Beauvoir. Nathalie Sarraute a cheminé longuement avant d'être la figure de proue du Nouveau Roman, toujours inquiète de n'être pas comprise, ne cessant d'expérimenter, y compris au théâtre ou à la radio. Proche d'Hannah Arendt, militant pour le droit de vote des femmes, participant à Mai 68 et défendant le jeune Etat d'Israël, l'écrivaine fut aussi attentive à son époque : elle afficha ses engagements politiques avec la vigueur de la combattante qu'elle ne cessa jamais d'être, luttant là encore avec ses propres armes : les mots."

08/2019

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Critique littéraire

Nathalie Sarraute

Née avec le siècle, Nathalie Sarraute est morte le 19 octobre 1999 comme elle a vécu, dans la discrétion. Le destin de cette petite fille à l'enfance écartelée de la Russie à Paris s'est tissé entre le besoin d'être accepté et le sentiment d'être différente. Juriste et mère de famille, Nathalie Sarraute entre en littérature avec Tropismes en 1939. Elle subira la clandestinité des juifs pendant l'Occupation. Ses oeuvres les plus connues, de Portrait d'un inconnu en passant par le Planétarium jusque Pour un oui pour un non et Enfance sont aujourd'hui, comme l'énonce le volume de la Pléiade qui lui est consacré, des classiques. Elle y décrit, avec des mots simples, toujours à la recherche de la " justesse ", les petits bonheurs et les choses insignifiantes de la vie, les rapports de puissance et de domination, la différence des sexes. Nathalie Sarraute s'impose comme un auteur phare du Nouveau Roman, mais plus encore - titre qu'elle revendiquait - comme une novatrice en littérature.

09/2003

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Beaux arts

Nathalie Parain

La première monographie consacrée à Nathalie Parain parait enfin. Cette grande artiste a marqué l'histoire du livre pour enfants de façon décisive. Formée à l'école de l'avant-garde russe, elle émigre en France avec son mari, Brice Parain. Commence alors une longue et fructueuse collaboration avec Paul Faucher pour les albums du Père Castor, après un ouvrage publié à la NRF. Ce sont les jalons de la création de ces livres exceptionnels que retrace cet ouvrage. Des entretiens de Michèle Cochet avec sa fille, Tatiana Mailliard-Parain, font revivre leur genèse et sont illustrés de documents inédits. Michel Defourny explore les thèmes et les pratiques artistiques novatrices des premiers albums du Père Castor et un article de Claude-Anne Parmegiani, paru initialement dans La Revue des livres pour enfants accompagne des originaux des Contes du chat perché, encore conservés par la famille de l'artiste.

11/2019

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Littérature française

Sultan Mourad

Sultan Mourad Victor Hugo Sultan Mourad La Légende des siècles, Hetzel, 1859 (p. 253-266). Mourad, fils du sultan Bajazet, fut un homme Glorieux, plus qu'aucun des Tibères de Rome Dans son sérail veillaient les lions accroupis, Et Mourad en couvrit de meurtres les tapis On y voyait blanchir des os entre les dalles Un long fleuve de sang de dessous ses sandales Sortait, et s'épandait sur la terre, inondant L'orient, et fumant dans l'ombre à l'occident Il fit un tel carnage avec son cimeterre Que son cheval semblait au monde une panthère Sous lui Smyrne et Tunis, qui regretta ses beys, Furent comme des corps qui pendent aux gibets Il fut sublime il prit, mêlant la force aux ruses, Le Caucase aux Kirghis et le Liban aux Druses Il fit, après l'assaut, pendre les magistrats D'Ephèse, et rouer vifs les prêtres de Patras Grâce à Mourad, suivi des victoires rampantes, Le vautour essuyait son bec fauve aux charpentes Du temple de Thésée encor pleines de clous Grâce à lui, l'on voyait dans Athènes des loups, Et la ronce couvrait de sa verte tunique Tous ces vieux pans de murs écroulés, Salonique, Corinthe, Argos, Varna, Tyr, Didymothicos, Où l'on n'entendait plus parler que les échos Mourad fut saint il fit étrangler ses huit frères Comme les deux derniers, petits, cherchaient leurs mères Et s'enfuyaient, avant de les faire mourir Tout autour de la chambre il les laissa courir Mourad, parmi la foule invitée à ses fêtes, Passait, le cangiar à la main, et les têtes S'envolaient de son sabre ainsi que des oiseaux Mourad, qui ruina Delphe, Ancyre et Naxos, Comme on cueille un fruit mûr tuait une province Il anéantissait le peuple avec le prince, Les temples et les dieux, les rois et les donjons L'eau n'a pas plus d'essaims d'insectes dans ses joncs Qu'il n'avait de rois et de spectres épiques Volant autour de lui dans les forêts de piques Mourad, fils étoilé de sultans triomphants, Ouvrit, l'un après l'autre et vivants, douze enfants Pour trouver dans leur ventre une pomme volée Mourad fut magnanime il détruisit Elée,

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Poésie

Sultan Mourad

Sultan Mourad Victor Hugo Sultan Mourad La Légende des siècles, Hetzel, 1859 (p. 253-266). Mourad, fils du sultan Bajazet, fut un homme Glorieux, plus qu'aucun des Tibères de Rome Dans son sérail veillaient les lions accroupis, Et Mourad en couvrit de meurtres les tapis On y voyait blanchir des os entre les dalles Un long fleuve de sang de dessous ses sandales Sortait, et s'épandait sur la terre, inondant L'orient, et fumant dans l'ombre à l'occident Il fit un tel carnage avec son cimeterre Que son cheval semblait au monde une panthère Sous lui Smyrne et Tunis, qui regretta ses beys, Furent comme des corps qui pendent aux gibets Il fut sublime il prit, mêlant la force aux ruses, Le Caucase aux Kirghis et le Liban aux Druses Il fit, après l'assaut, pendre les magistrats D'Ephèse, et rouer vifs les prêtres de Patras Grâce à Mourad, suivi des victoires rampantes, Le vautour essuyait son bec fauve aux charpentes Du temple de Thésée encor pleines de clous Grâce à lui, l'on voyait dans Athènes des loups, Et la ronce couvrait de sa verte tunique Tous ces vieux pans de murs écroulés, Salonique, Corinthe, Argos, Varna, Tyr, Didymothicos, Où l'on n'entendait plus parler que les échos Mourad fut saint il fit étrangler ses huit frères Comme les deux derniers, petits, cherchaient leurs mères Et s'enfuyaient, avant de les faire mourir Tout autour de la chambre il les laissa courir Mourad, parmi la foule invitée à ses fêtes, Passait, le cangiar à la main, et les têtes S'envolaient de son sabre ainsi que des oiseaux Mourad, qui ruina Delphe, Ancyre et Naxos, Comme on cueille un fruit mûr tuait une province Il anéantissait le peuple avec le prince, Les temples et les dieux, les rois et les donjons L'eau n'a pas plus d'essaims d'insectes dans ses joncs Qu'il n'avait de rois et de spectres épiques Volant autour de lui dans les forêts de piques Mourad, fils étoilé de sultans triomphants, Ouvrit, l'un après l'autre et vivants, douze enfants Pour trouver dans leur ventre une pomme volée Mourad fut magnanime il détruisit Elée,

11/2022

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