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Nerval

Extraits

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Critique littéraire

Nerval fantaisiste

La postérité a souvent négligé l'inspiration fantaisiste de l'oeuvre de Gérard de Nerval. La remettre à l'honneur ne revient nullement à nier sa part mélancolique, mais plutôt à la penser en relation avec une fantaisie investie des aspirations romantiques les plus hautes.

11/2019

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Littérature française (poches)

Dit Nerval

Ses visites étaient courtes, inattendues. "Comme l'hirondelle, il entrait lorsqu'il voyait la fenêtre ouverte, et faisait deux ou trois fois le tour de la chambre." Il ne restait jamais longtemps. "Comme une hirondelle qui se pose un instant et reprend son vol avec un petit cri joyeux." Cette image, qui ne me quitte pas, de Gérard en hirondelle est de Gautier. Théo laissait toujours une fenêtre ouverte à l'intention de son ami de collège, lequel abandonnait derrière lui quelques-uns des papiers qui encombraient les vastes poches de sa redingote. "Le mieux pour causer avec lui, c'était de l'accompagner dans la rue." Ou de partir en voyage. Tout à l'heure ils vont partir en Belgique ensemble, boire des bières et voir des blondes. " F. D.

07/2004

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Critique littéraire

Lucidité de Nerval

Ce livre interroge le rapport entre l'oeuvre de Gérard de Nerval et la crise que traverse l'histoire de la France dans les années 1845-1855. Sa perception critique de la réalité sociale, politique, religieuse, esthétique, de son temps, est un des fondements originaux de ce texte.

08/2019

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Policiers

Le Syndrome Nerval

Un texte peut-il rendre fou ? Oui, surtout s'il s'agit d'une oeuvre de Gérard de Nerval restée jusque-là cachée. La folie est contagieuse, elle anime les différents protagonistes de ce roman. Tout au long d'une course-poursuite meurtrière s'affrontent à tour de rôle : un médecin mécène et collectionneur, à la tête d'un important groupe médical ; Louise, sa patiente, une vieille femme à la mémoire vacillante qu'il tient sous sa coupe depuis plus de cinq ans ; son assistant, spécialiste de Nerval, fiancé à une rousse comme le poète les aimait, elle-même fille d'un historien ivrogne mais influent. Autour d'eux gravitent une infirmière lubrique, un flic à la gueule de Frankenstein et deux fantômes qui mènent la danse... Un roman envoûtant sur la possession, l'usurpation et la fascination que continue d'exercer un texte à travers le temps.

04/2010

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Critique littéraire

Gérard de Nerval

Souffrant du divorce entre le sentiment et la raison, Gérard de Nerval (1808-1855) affirme avant nul autre que c'est la poésie qui change la vie et non l'inverse. Voyageant dans les livres et dans les villes, c'est lorsqu'il est prisonnier des songes qu'il est véritablement lui-même. Parce qu'il considère sa vie comme un mythe, il défend la liberté d'en disposer à sa guise et choisit le chemin "mystérieux, qui va vers l'intérieur". Observateur éveillé de la vie onirique, il est celui qui, tout en vivant les risques de sa folie, sait en faire la matière d'une oeuvre littéraire. Après de nombreux séjours en maisons de santé, et un dernier dîner dans un cabaret des Halles, alors que Paris est sous la neige, il se pend, à l'aube du 26 janvier 1855, rue de la Vieille-Lanterne.

05/2010

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Critique littéraire

Gérard de Nerval

" Insister sur les difficultés de l'entreprise biographique paraît, dans le cas de Nerval, relever du paradoxe, quand on sait qu'il a laissé de très nombreux ouvrages à caractère autobiographique. On se gardera de l'oublier : autant que ses biographes, Nerval est lui-même à la recherche de son identité. Les informations qu'il nous livre sur sa vie ne doivent, certes, point être rejetées. Mais le biographe les utilisera avec prudence, s'attachera, autant que faire se peut, à les vérifier et proposera ainsi à l'exégète des pistes fécondes. De la fascination biographique qu'exerce son œuvre, Nerval a, dans Promenades et Souvenirs, donc à la fin de sa vie, donné une explication : " Je suis du nombre des écrivains dont la vie tient intimement aux ouvrages qui les ont fait connaître. " Ainsi, il y aurait deux biographies à écrire. L'une ne tiendrait compte que des faits ; or les faits avérés sont rares et s'inscrivent dans une chronologie rudimentaire. L'autre utiliserait les œuvres en tant qu'elles reflètent les rêves, ce qui autorise toutes les divagations. Nerval était lui-même conscient de sa double vie. A Strasbourg, avant sa dernière équipée en Allemagne, il prend connaissance de sa biographie par Eugène de Mirecourt, qui le traite " en héros de roman " : On ne peut - écrit-il à son père - empêcher les gens de parler et c'est ainsi que s'écrit l'histoire, ce qui prouve que j'ai bien fait de mettre à part ma vie poétique et ma vie réelle. " Voilà qui était de nature à réjouir Proust, au reste le premier interprète intelligent et sensible de l'œuvre de Nerval. Et voilà qui ramène à la modestie le biographe qui se veut véridique. Chercher à suggérer cette " vie poétique " en l'inscrivant prudemment dans la " vie réelle ", si mal connue, telle est notre tâche. On en jugera mieux la difficulté à la lueur de remarques choisies au hasard et nées de l a lecture de l'œuvre comme de textes environnants. "

04/1995

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