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Nunavut

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Droit

Des pérégrinations du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Nouvelle-Calédonie, Nunavut

Que devient le principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes à l'heure de la mondialisation ? Reste-t-il ce qu'il était à l'origine ? A supposer qu'il se transforme, quelles en sont les causes et comment cela se traduit-il dans les formes politiques, les structures de droit public et au-delà ? Quelle incidence cette évolution aurait-elle sur la décolonisation en général ? Pour y répondre, la Nouvelle-Calédonie et le Nunavut, deux entités aux apparences et aux trajectoires différentes, servent de champ d'investigation intéressant, car elles représentent deux formes ou "modèles" d'exercice du principe (hybride, interne), et deux "utopies concrètes" où se construisent des solutions originales. Avec une approche comparative, l'étude tente de montrer que le principe évolue, s'adapte, et qu'après avoir été associé aux nationalités et à la décolonisation, il doit aussi, de nos jours, prendre en compte les réalités de la mondialisation, du développement des droits de l'homme et du pluralisme démocratique. Cette évolution est liée, certes, au contexte actuel, mais aussi à sa propre dynamique et à son rapport dialectique avec la souveraineté des Etats. Après un bref historique, l'étude offre une analyse de l'autodétermination comme facteur de "restriction" de la souveraineté, avant d'examiner comment elle en reste protectrice, bénéficiaire et tributaire. Alors qu'on le croyait en lente désuétude, le principe connaît une éclatante fortune depuis la fin de la guerre froide. Tout en restant un droit de sécession pour les peuples coloniaux, il tend à devenir aussi un droit identitaire et un droit au partage des pouvoirs. Une nouvelle conception du principe émerge donc, qualifiée de postmoderne, car elle présente à la fois des aspects d'anti-modernité (de rupture avec la précédente) et d'hyper-modernité (de continuité). Elle est à l'origine de nouvelles formes de décolonisation ainsi que de nouvelles entités aux statuts divers, au point qu'on pourrait dire : "Dis-moi comment tu décolonises ou comment tu t'autodétermines et je te dirai qui tu es". L'auteur tente ainsi opportunément d'éclaircir les enjeux d'un principe délicat et d'une notion qui est au coeur de l'actualité calédonienne et "nunavutienne", et au coeur d'une grande diversité de représentations.

10/2014

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Sciences de la terre et de la

Arctica. Volume 3, Nunavut, Nunavik (Arctique central canadien et nord-québécois) Le peuple inuit prend en main son destin

Nunavut, Nunavik Arctique central canadien et nord-québécois Le peuple inuit prend en main son destin Le 24 juillet 1967, le Président Charles de Gaulle, invité à Montréal par le Premier ministre Daniel Johnson, prononce devant une immense foule quatre mots décisifs : " Vive le Québec libre ! " Cette célèbre exclamation, très controversée à Ottawa, marque le début d'une politique étroite de coopération scientifique et politique entre la France et la Province de Québec. Missionné les années suivantes par les deux gouvernements en tant que directeur d'un programme d'étude socio-économique dans le Nouveau-Québec, Jean Malaurie, au titre du ministère des Affaires étrangères français, engage une équipe de quatre spécialistes dans une vaste et ambitieuse enquête de terrain consacrée à l'examen de la condition inuit au sein de la région ; ce, dans la perspective de la création du territoire du Nunavik à laquelle Paris souhaite apporter toute sa coopération. Hasard des mutations politiques et des querelles institutionnelles : les analyses et recommandations du rapport général de cette Commission franco-québécoise, aux conclusions sévères pour les autorités dites favorables aux autochtones, ne furent jamais publiées dans leur intégralité. Elles sont présentées pour la première fois dans cet ouvrage historique, avec notamment la publication de deux rapports inédits (Daniel Nat : autonomie et autogestion des Inuit du Québec, Guy-José Bretonès : pédagogie du développement). A travers une sélection d'articles couvrant les années 1960 à nos jours, depuis Nunavut et les prémices de la Convention de la baie James et du Nord québécois (1975) aux préoccupations très contemporaines de la société Makivik, organisme inuit autonome dirigé actuellement par l'ancien sénateur inuit Charlie Watt, informateur et ami de Jean Malaurie, cet ouvrage permet de mieux connaître et comprendre les minorités arctiques menacées du Canada. Personnalité polaire majeure, Jean Malaurie est avant tout un scientifique, géomorphologue et géocryologue de formation. Il a participé par ses travaux au concept de Gaïa. Il est à l'origine du Centre d'études arctiques (CNRS-EHESS), érigeant en combat précurseur l'interdisciplinarité entre sciences humaines et sciences naturelles. Directeur émérite au CNRS et à l'EHESS, ambassadeur de bonne volonté pour l'Arctique à l'Unesco, directeur-fondateur de l'Académie polaire d'Etat à Saint-Pétersbourg, il est aussi le créateur d'un courant nouveau d'anthropologie réflexive porté par sa mythique collection " Terre Humaine " (Plon). J. G. Bartholomew & Co. , Dominion of Canada (détail : carte de la baie d'Hudson), in : The XXth Century Citizen's Atlas of the World, London, George Newnes Ltd. , 1903, p. 123-124. Masque kaniktuk, culture sugpiak, île Kodiak (Alaska), XIXe siècle. Musée de Boulogne-sur-Mer © Philippe Beurtheret Portrait de Jean Malaurie, Paris, v. 1985. © Jean Malaurie

07/2020

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Lecture 6-9 ans

La malédiction du chamane. un récit initiatique

Deux bébés promis en mariage l'un à l'autre, une chouette des neiges et un siksik maléfique, la vieille femme sous les mers... et un chamane en colère. Un roman initiatique du plus grand conteur inuit avec des illustrations d'Isabelle Salmon. A LA DECOUVERTE DES INUITS DU CANADA L'histoire se déroule avant l'arrivée des Occidentaux au nord du Canada, sur la Baie d'Hudson, en ces temps immémoriaux où les Inuits vivaient de la pêche et de la chasse aux animaux marins. L'Ile de Marbre, où va se dérouler l'aventure, est une île inhabitée de l'archipel. C'est le territoire traditionnel de chasse des Inuits : on y trouve notamment des ours polaires et des lièvres arctiques. Dans cette région du monde où domine la toundra arctique, il fait jusqu'à -45°C en hiver et la température la plus chaude en été est de 25°C. En 1999, ce territoire qui est l'une des régions les moins peuplées du monde reçoit le nom de Nunavut, littéralement " La terre des hommes ", et obtient plus d'indépendance au sein du Canada. Aujourd'hui, le Nunavut accueille près de 35 600 habitants, parmi lesquels près de 25 000 Inuits. Parmi eux, 20 000 parlent leur langue, l'inuktitut. Les Inuits ne vivent pas uniquement au Nunavut. Il vivent également au Groenland, en Alaska et en Sibérie. Autrefois, ils avaient tous en commun une culture nomade de la banquise.

11/2016

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Géographie

Les lieux de la mondialisation

L'Antarctique, le Nunavut, Jérusalem, la City, Dubaï, Dharavi, l'ONU, etc. chacun des lieux retenus ici éclaire une forme particulière que peut prendre l'espace de la mondialisation. Alors qu'il est de plus en plus question de "démondialisation", cet ouvrage est l'occasion d'explorer les multiples facettes de cette mondialisation, économique, certes, mais aussi beaucoup plus complexe et plurielle. Une mondialisation qui ne traduit rien d'autre que le Monde, celui que nous habitons tous et, qu'à des degrés divers, nous façonnons.

03/2012

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Littérature française

Inukshuk. L'homme debout

"On atterrit à Iqaluit. On dit atterrir parce qu'il n'y a pas de mot pour un avion qui se pose sur la neige et sur la glace. Les Inuits, eux, auraient peut-être un mot à eux, tant la terre, ici, est rare". Un homme et une femme s'écrivent des lettres. Lui est parti pour oublier un drame intime. Elle tente de lui faire retrouver le chemin du retour. De Paris au Nunavut, terre des Inuits, leur correspondance tisse un récit touchant, traversé par le territoire, la langue et les coutumes inuits. Un récit puissant sur la nécessité de l'oubli pour que triomphe la vie.

04/2023

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Littérature étrangère

Croc fendu

Nunavut, fin des années 1970. Dans ce territoire isolé du nord du Canada, la rudesse de la nature et du froid est redoublée par le mépris dans lequel sont tenus ses habitants, les Inuits. Une adolescente grandit. Elle connaît l'amitié, l'amour parental, l'art du camouflage et de la survie. Elle connaît l'ennui et l'intimidation. Les ravages de l'alcool, la violence sourde, la menace des hommes, le courage d'aimer les petites peurs. Elle connaît le pouvoir des esprits. Elle scande en silence la puissance brute, amorale, de la glace et du ciel. C'est l'histoire d'une fille qui devient femme, en s'appropriant son corps, sa culture, sa voix. Croc fendu chronique les jours terribles d'un village écrasé sous le soleil de minuit. Mêlant descriptions hallucinées et plongées intimistes, ce portrait d'une héroïne inoubliable nous pousse à reconsidérer la différence entre le bon et le mauvais, l'animal et l'humain, le réel et l'imaginaire.

03/2020

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