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Orhan Pamuk,

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Poches Littérature internation

D'autres couleurs

D’autres couleurs nous offre le visage d’un recueil exceptionnellement riche. Constitué de soixante-seize articles, essais, discours ou récits, il nous permet de nous plonger dans l’univers intellectuel et culturel, mais aussi intime et familial, du grand romancier turc. Les thèmes abordés dans ces différents écrits sont extrêmement variés. Son enfance dans le quartier de Nisantasi, à Istanbul, la ville en général, la politique turque au sens large, et la place de la Turquie par rapport à l’Europe en particulier, forment le sujet de plusieurs essais, mais Orhan Pamuk nous parle également du tremblement de terre de Marmara en 1999 ou des catastrophes liées au passage des pétroliers dans le Bosphore. Dans la partie consacrée à la littérature, Pamuk évoque ses lectures et l’importance de certains auteurs dans son parcours (Yacher Kemal, Tristram Shandy, Thomas Bernhard, Milan Kundera ou Salman Rushdie, entre autres), puis nous parle de ses propres livres. La partie plus autobiographique, comportant notamment un très beau récit intitulé « Regarder par la fenêtre », revient sur le football, les jeux d’enfants, sur l’ambiance familiale lors des fêtes traditionnelles, ou encore sur la figure du père. Ce dernier est également au centre du discours de réception du prix Nobel d’Orhan Pamuk. Cet ensemble de textes, pour l’essentiel inédits, dessine un extraordinaire portrait d’Orhan Pamuk, en permettant au lecteur de suivre son parcours intellectuel et humain, et ainsi d’approfondir sa connaissance de l’oeuvre du grand romancier turc.

02/2011

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Poches Littérature internation

Istanbul

Evocation d'une ville, roman de formation et réflexion sur la mélancolie, Istanbul est tout cela à la fois. Au fil des pages, Orhan Pamuk se remémore ses promenades d'enfant et nous entraîne, à travers ruelles et jardins, sur les rives du Bosphore, dessinant le portrait fascinant d'une métropole en déclin. Ancienne capitale d'un vaste empire, Istanbul se cherche une identité, entre tradition et modernité, religion et laïcité, et les changements qui altèrent son visage n'échappent pas au regard de l'écrivain, d'autant que ces transformations accompagnent une autre déchirure, intime et douloureuse, celle provoquée par la lente désagrégation de la famille Pamuk. Dans cette œuvre foisonnante, magistralement composée et richement illustrée, Orhan Pamuk, en quête de l'âme mélancolique de sa ville natale, nous propose de remonter avec lui le temps de son éducation sentimentale et, in fine, de lire le roman de la naissance d'un écrivain.

10/2008

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Critique littéraire

Le romancier naïf et le romancier sentimental

En 2010, devant les étudiants de l'université américaine Harvard, Orhan Pamuk développe sa vision de la littérature grâce à six conférences données dans le cadre des "Charles Eliot Norton Lectures". Dans ce cycle d'interventions, auquel s'ajoute un épilogue, le Prix Nobel n'hésite jamais à parler de sa propre biographie, de ses propres livres, de son travail d'écriture et surtout de sa pratique de lecteur. La thèse sous-jacente de ces sept textes est empruntée à Friedrich Schiller qui, dans un ouvrage célèbre (Über naive und sentimentalische Dichtung, 1796), schématise sa conception de l'écriture en distinguant le poète naïf, qui serait du côté de la nature, écrivant spontanément, du poète sentimental, qui doute de son écriture, expérimente, réfléchit à la forme et aux enjeux esthétiques et sociaux de son écriture. A partir de ce postulat, Orhan Pamuk passe en revue les grands textes qui ont marqué notre histoire culturelle et s'appuie sur Tolstoï, Stendhal, Flaubert, Proust, Defoe, Sartre, Balzac ou Dostoïevski pour construire cette belle introduction à la littérature.

10/2012

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Poches Littérature internation

Le château blanc

Le narrateur est un Italien de vingt ans, féru d'astronomie et de mathématiques. Capturé par des marins turcs, il se dit médecin, et est offert comme esclave à un hodja, un savant. Le Maître et l'esclave se ressemblent de manière effrayante, éprouvent une méfiance immédiate l'un pour l'autre. Mais ils ne se séparent pas, vivent ensemble, travaillent ensemble, quotidiennement, d'abord sur la pyrotechnie, ensuite sur une horloge, enfin sur une redoutable machine de guerre pour Mehmet IV, sultan de 1648 à 1687. Mise à l'essai sur un château blanc, la machine ne fonctionne pas. Craignant pour sa vie, le Maître usurpe l'identité du narrateur. Celui-ci reste à Istanbul, devient le Maître. Des années plus tard, il entend parler de l'Autre, comme d'un ancien esclave capturé par des marins turcs, et qui s'est évadé...

11/1999

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Littérature turque

Mon nom est Rouge

Istanbul, en cet hiver 1591, est sous la neige. Mais un cadavre, le crâne fracassé, nous parle depuis le puits où il a été jeté. Il connaît son assassin, de même que les raisons du meurtre dont il a été victime : un complot contre l'Empire ottoman, sa culture, ses traditions et sa peinture. Car les miniaturistes de l'atelier du Sultan, dont il faisait partie, sont chargés d'illustrer un livre à la manière italienne... Mon nom est Rouge, roman polyphonique et foisonnant, nous plonge dans l'univers fascinant de l'Empire ottoman de la fin du XVIe siècle, et nous tient en haleine jusqu'à la dernière page par un extraordinaire suspense. Une subtile réflexion sur la confrontation entre Occident et Orient sous-tend cette trame policière, elle-même doublée d'une intrigue amoureuse, dans un récit parfaitement maîtrisé. Un roman d'une force et d'une qualité rares.

04/2003

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Poches Littérature internation

Mon père et autres textes

"J'aimais qu'il m'emmène au cinéma, j'aimais l'entendre parler à un tiers du film que nous avions vu ; j'aimais sa façon de se moquer des imbéciles, des gens creux et teigneux, comme j'aimais l'entendre parler d'une nouvelle variété de fruit, d'une ville qu'il avait visitée, d'un livre ou des dernières nouvelles, mais je voulais surtout qu'il me cajole et m'aime encore plus." Le grand écrivain turc Orhan Pamuk, Prix Nobel de littérature 2006, évoque dans une langue vibrante d'émotion la place de son père dans sa destinée d'homme et d'écrivain.

05/2012

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