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Paola Capriolo

Extraits

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Littérature étrangère

La grande Eulalie

Paru en 1988, ce recueil de quatre nouvelles, première oeuvre d'une jeune femme née en 1962, fut salué d'emblée par la critique italienne comme la preuve que Buzzati avait enfin trouvé sa descendance littéraire. Rares sont en effet les écrivains qui savent aussi bien raconter une histoire, dessiner avec autant de naturel, d'un trait à la fois léger et sûr, un univers fait de recoins d'ombre, de mystères et de sortilèges. Il suffit de l'apparition d'un jeune homme élégant derrière les miroirs, ou de la vision fugitive d'un bras blanc de femme fermant une persienne, ou d'un morceau de musique joué par un prisonnier dans une forteresse isolée au milieu de la lande pour que la passion de l'art s'empare des êtres les plus candides et les plus effacés. Fascinés par la beauté entrevue, ils n'auront de cesse de la reproduire, oubliant peu à peu le monde qui les entoure, s'éloignant de la vie et des autres, jusqu'à la folie, la réclusion, la mort.

03/1991

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Littérature étrangère

Le nautonier

Quelque part en Europe, dans une grande cité portuaire à l'embouchure d'un fleuve, un jeune homme accomplit chaque nuit le même travail monotone : remonter le fleuve depuis le port jusqu'à l'Ile, seul pilote à bord d'une lourde barge transportant, croit-il, du bétail, dont il entend certaines nuits les plaintes étouffées monter de la cale. Des abords de l'Ile, où il n'a pas le droit d'accoster, il repart avec une autre barge, vide celle-là, qu'il ramènera en sens inverse jusqu'au port. Satisfait du bon salaire que lui verse la Compagnie, cet organisme tout-puissant et abstrait pour lequel il travaille, il ne se pose pas de questions ; ses ambitions sont inexistantes, ses rêves mesurés ; son plaisir est de venir contempler tous les soirs, assis à la terrasse de l'Excelsior où il côtoie le luxe et les voyageurs élégants, les reflets du soleil couchant sur les collines et sur le fleuve. Un soir pourtant, il est troublé par la vision, entr'aperçue de l'autre côté de la vitre du café, d'un bras blanc de femme orné d'un bracelet en forme de serpent. Dès lors, il n'aura de cesse de retrouver cette vision, de rencontrer cette femme. Il la rencontrera ; mais cette Linda calme et placide peut-elle être la femme à peine entrevue dans les ors du crépuscule ?

12/1993

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Littérature étrangère

Paola

"Soudain une jeune femme apparut en haut des marches, adossée à la fenêtre, avec la pluie qui frappait violemment les vitres et, à l'arrière-plan, les sommets embrumés. Aucun doute, c'était Paola, la star des bals du Westmorland. Bien qu'elle fût en contre-jour, elle me fit d'entrée beaucoup d'effet : elle était brune, svelte avec pourtant quelques rondeurs, l'allure souple, élancée et féline des Italiennes. [...] Comment la qualifier ? Elle avait du style. Du chic. On ne peut pas dire qu'elle était belle - des lèvres rouges, pulpeuses, un petit nez, le teint pâle, les yeux noirs - mais elle avait une sorte de grâce, à la fois naturelle et sophistiquée [...]. C'était saisissant ; elle contrôlait si totalement la situation que j'en arrivais à me sentir un provincial maladroit en présence d'une femme du monde." Est-elle vraiment des leurs ? Les Godavary, à vrai dire, ne forment pas une famille très unie. C'est plutôt un commun désir de fuite, une lâcheté sournoise qui les rassemblent... Paola, issue du remariage du défunt Noble Godavary avec une étrangère, préfère pour sa part tenir fermement les rênes du destin, quitte à se débarrasser de toute contrainte familiale - ce que les dernières volontés de son père vont lui permettre de faire, d'éclatante façon.

10/2009

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Théâtre

Théâtre. Tome 3, Paolo Paoli ; La Politique des restes ; Sainte Europe

De Paolo Paoli à Sainte Europe, en passant par La Politique des restes, Arthur Adamov poursuit l'évolution amorcée dès Le Ping-Pong, en esquissant une large tragi-comédie de la vie sociale. Ces trois pièces, pourtant fort dissemblables, ont un thème commun : celui du trafic, un trafic qui n'est pas seulement l'échange des biens, mais encore l'échange des sentiments, même les plus intimes. Ainsi la réalité est abordée sous ses deux faces : celle des grands conflits historiques comme la guerre de 14-18, la politique raciste en Afrique du Sud, le partage des influences et des intérêts dans le tiers monde... Et celle aussi des solitudes et des névroses individuelles qui, comme l'ont bien montré Frantz Fanon et Danilo Dolci, tout en étant le produit d'une évolution historique, empêchent les hommes de faire leur propre histoire. Mais, si la succession de ces trois pièces apparaît logique, chacune d'elles possède un ton qui lui est propre. Alors que dans Paolo Paoli Arthur Adamov s'attache à décrire minutieusement la situation d'un petit monde clos, qui renvoie d'ailleurs à toute l'histoire de l'époque, dans Sainte Europe il enjambe allègrement plusieurs siècles et fait interférer la vie publique avec l'existence la plus secrète, celle de nos songes, pour créer une satire à la mesure de notre temps.

05/1966

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Policiers

L'affaire Paola

Paola, l'épouse du commissaire Brunetti, vient d'arrêtée ! Elle a démoli la vitrine d'une agence de voyages. Pourquoi cette folie ? Paola suspecte l'enseigne de promouvoir le tourisme sexuel. L'affaire se corse avec l'assassinat du patron de l'agence. Seul indice : une lettre l'accusant d'être un pornographe. La carrière et la vie sentimentale de Brunetti vont s'en trouver quelque peu bousculées...

08/2019

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Littérature étrangère

Paula

Depuis la Maison aux esprits, Isabel Allende se plaît à explorer l'univers passionnant des sagas familiales. Mieux que quiconque, elle sait décrire les avatars à travers le temps de ces tribus dont tous les membres, proches ou lointains, se rejoignent pour former une chaîne que les vicissitudes les plus diverses ne peuvent rompre, car l'amour en soude les multiples maillons. La mort elle-même est impuissante : les esprits habitent les mémoires et s'unissent aux vivants. Le 8 Décembre 1991, la fille d'Isabel, Paula, sombre dans un profond coma dont l'issue est incertaine. Sa mère entame alors un douloureux combat contre la maladie, contre le temps qui passe aussi, et emporte chaque jour un peu plus son enfant. Dans sa détresse, elle décide de s'en remettre à l'écriture, qui lui permettra de remonter le fil du temps et d'appeler à l'aide sa longue lignée d'ancêtres, selon la tradition instaurée par son " clan ". Elle évoque ainsi l'histoire, tantôt amusante, tantôt bouleversante, des grands parents de Paula, se laisse emporter dans un récit où se mêlent souvenirs d'enfance, témoignages historiques, voire confidences, tous adressés à la jeune malade. La tragédie qui frappe sa fille la conduit à jeter sur son passé un regard lucide et critique, et c'est avec une simplicité parfois empreinte d'ironie qu'elle nous raconte l'éveil de ses sens, ses difficultés d'épouse et de mère, ses efforts pour s'affirmer dans une société machiste ou son exil, après le coup d'Etat militaire. Tout au long de cette œuvre qu'elle voudrait salutaire, Isabel Allende tente à la fois d'exorciser sa propre angoisse et d'éloigner sa fille du gouffre : peut-être en fouillant sa mémoire, trouvera-t-elle dans quelque recoin un remède pour échapper à l'horreur clinique du moment et, surtout, faire revenir Paula à la vie.

01/1995

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