Pas à pas. Au fil des heures

Les librairies Libris ont offert une eBookkart à leurs clients d'octobre 2011 à janvier 2012 une

On le sait, les DRM constituent un des points de conflit autour du livre numérique. La diffusion de livres numériques sans DRM est considérée de façon quasi unanime par les utilisateurs comme une bonne nouvelle. La semaine dernière, on expliquait que c'était le cas sur la plateforme d'auto-édition LULU. Aujourd'hui, c'est au tour d'un distributeur aux Pays-Bas de franchir le pas. 

Le rapport vient de tomber, et immédiatement, les médias néerlandais diffusent l'information : les bibliothèques des Pays-Bas n'ont pas le droit de prêter des livres numériques. Le ministère de l'Education et de la Culture a exclu du cadre des missions qui sont attribuées aux établissements du pays le prêt d'ebooks, en arguant que l'exception au copyright ne s'appliquait qu'aux livres papier.

Le gouvernement des Pays-Bas n'a pu mettre en place l'interdiction du téléchargement illégal de films, de livres ou de musique sur Internet. Les députés néerlandais ont majoritairement voté en faveur d'une motion qui demande au gouvernement de ne pas interdire le téléchargement illégal, rapporte l'AFP.

La cannibalisation du livre papier inquiète les libraires néerlandais, qui viennent de saisir la secrétaire d'État de la Culture Halbe Zijlstra. Celle-ci vient juste d'assurer que le Pays n'opterait pas pour un prix unique du livre numérique. (voir notre actualitté)

En 2015, les Pays-Bas sont le pays qui a enregistré un des plus forts taux de croissance pour les ventes de livres, à + 4,8 %. L'édition a le vent en poupe, et le numérique participe à ce souffle nouveau. Les résultats des ventes d'ebooks au 4e trimestre confirment une tendance positive pour le monde du livre néerlandais, et nuancent une idée reçue qui fait des bibliothèques les concurrentes des librairies. 

En juillet 1995, Philippe meurt du sida. Il a trente-quatre ans. Son frère aîné, Marc Lambron, écrit ce drame.  Ce manuscrit resté en l'état, paraît près de 20 ans plus tard, lorsque le souvenir du défunt n'est plus aussi prégnant ou déchirant.

Alors qu'en France, les formules d'abonnement se sont heurtées à la législation sur le prix unique du livre numérique, une nouvelle offre est proposée aux Pays-Bas. Le revendeur Bruna a été long à se lancer dans la lecture numérique, mais désormais il fonce. Avbec Bliyoo, c'est une offre illimitée qui vient de voir le jour.

L'organisation PEN America révèle, dans son rapport annuel Freedom to Write, que la Chine et l'Arabie saoudite restent les pays qui emprisonnent le plus d'écrivains, selon des données recueillies en 2021. La Birmanie, victime d'un coup d'État militaire en février 2021, ferme désormais le trio de tête.

La suite très attendue du film Space Jam, qui avait mis sur un terrain de basket Michael Jordan et Bugs Bunny, ne se fera pas avec His Airness, Sa Majesté Jordan. En revanche, un nom se fait de plus en plus présent, celui du joueur des Miami Heat, James LeBron. Un homme qui s'est déjà fait remarquer à cause de… son goût prononcé pour la lecture. 

La remise au goût du jour de classiques a toujours de quoi séduire. Ainsi, Frédéric Bertocchini et Eric Puech ont dévoilé leur adaptation du roman de Guy de Maupassant, Le Horla, publié dans une version BD par Le Quinquet, annonce l'AFP. Première oeuvre de cette nouvelle maison, les deux auteurs assurent avoir relevé « un vrai défi scénaristique, car il ne se passe presque rien dans cette histoire ». Très vendeur…

Les éditions Casterman annoncent, pour janvier 2017, la réédition de Tintin au pays des Soviets en couleurs. La légataire universelle de l’œuvre d’Hergé, Fanny Rodwell, a travaillé avec l’éditeur et Michel Bareau, ainsi que Nadège Rombaux, pour y parvenir.

Dans la rédaction, on tente de maintenir un langage un peu châtié, pour éviter de se prendre des coups sur le bec. On tente. Mais à traiter d'information high-tech, on se retrouvait régulièrement à devoir employer des termes barbares, de type smartphone, tablet PC et autres joyeusetés de ce genre. La vie est dure.

Nos voisins des Pays-Bas mettront un terme, ce 1er juin, à un site internet spécialement dédié à la lecture et sa promotion. Lees Meer, pour Lire la suite, avait proposé au travers des bibliothèques, quelque 100 titres numériques, qui peuvent être lus sur PC, smartphones ou tablettes. 

Ligotés par la volonté des consommateurs ? Sûrement pas

L'année 2011 a été celle de la consécration du livre numérique en Hollande. Les informations envoyées de toute part tendent à confirmer que le marché batave de la lecture numérique est devenu le deuxième plus grand d'Europe derrière l'indétrônable Grande-Bretagne.

Faut ce qu'il faut pour capter l'attention des jeunes. Et ce n'est souvent pas évident. Mais dans l'optique de la célébration de ses 100 ans, la bibliothèque publique de New York avait sorti le grand jeu.

Le décrochage scolaire est un fléau auquel chaque gouvernement a tenté de trouver des réponses. Mais, malgré les solutions mises en place, c’est un phénomène qui continue de toucher 150 000 jeunes par an (voir notre article).

Après plusieurs reports, la Cour de Justice d'Amsterdam a finalement tranché, aujourd'hui, dans une affaire opposant l'association des éditeurs du pays au site Tom Kabinet. Ce dernier propose aux internautes de revendre leurs livres numériques, et garantissait aux auteurs et éditeurs que toute fraude était impossible. La Cour attend des preuves, et suspend l'activité du site jusqu'à nouvel ordre.

Les pratiques liées à la lecture sont essentielles pour les parents, bien qu'ils ne soit que 48 % aux États-Unis à la pratiquer quotidiennement pour leurs enfants. L'association Read Aloud (Lire à voix haute, justement), vient de diffuser une infographie qui explique pourquoi cet instant est important dans le développement des enfants. 

Une suite à L'attrape-coeurs de Salinger... pas par Salinger

L'information faisait un grand boum hier soir, alors que « la rumeur bruisse », nous expliquait-on dans le même temps. Deux informations se recoupant, et faisant état de la mise en vente du groupe Flammarion, avec un nom d'acquéreur : Gallimard. C'était gros comme pas possible... 

Depuis quelques jours, on sait qu’Amazon a des velléités de se lancer dans le monde de la banque. Les projets sont encore flous, mais laissent comprendre que la firme a bien l’intention de se retrouver dans les moindres coins de notre existence. 

Le site Snuffeland officiait depuis quelques années dans le partage de fichiers – films, musique, séries, livres numériques. Du classique. Mais l’organisme néerlandais, BREIN, a fait fermer cet espace, dénonçant les contenus illégalement mis à disposition. Fin de partie pour ses animateurs.

Qui mieux que Dali pour illustrer le chef-d'oeuvre de Lewis Carroll ? L'édition de 1969 d'Alice au pays des merveilles avait fait appel aux talents de l'artiste espagnol. Un résultat à la hauteur de ce que l'on est en droit d'attendre de l'un des grands artistes du siècle dernier. 

Les anciens clients de Virgin viennent de recevoir un email... émanant de la Fnac. Et pour ceux qui ne sont pas rivés à l'actualité de l'ancienne chaîne de produits culturels qui a fait faillite, l'email aurait tout de la publicité abusive. Pas tout à fait. Au contraire, l'ancien agitateur public alerte aimablement les anciens clients de Virgin.

L’époque est à la solidarité : ce libraire de Naples le démontre de la plus belle des manières. Dans le quartier de Vomero, Enzo Di Nocera possède un kiosque historique, rue Luca Giordano, qui offre des livres gratuitement. « Que celui qui ne peut pas prenne », indique-t-il simplement. 

Imposer une redevance à la lecture publique, voilà le sujet qui fait débat. Comment justifier une pareille prise de position, et tenter de défendre l’indéfendable ? Vincent Monadé, président du Centre national du livre, tient à rappeler quelques évidences, « et qu’il faut raison garder : l’heure du conte ne doit pas donner lieu à une perception ».

Les déclarations de Jacques Génat auront mis le feu aux poudres. Depuis des jours, les différents membres de la chaîne du livre s’expriment sur le sujet de la rémunération à la présence lorsque les auteurs dédicacent avec le célèbre hashtag #PayeTonAuteur. La demande est simple : les auteurs veulent que leur temps de travail soit rémunéré…