Pays Bas éditeur

Apple, un éditeur que les éditeurs n'apprécieraient pas ?

Les librairies Libris ont offert une eBookkart à leurs clients d'octobre 2011 à janvier 2012 une

Le gouvernement des Pays-Bas n'a pu mettre en place l'interdiction du téléchargement illégal de films, de livres ou de musique sur Internet. Les députés néerlandais ont majoritairement voté en faveur d'une motion qui demande au gouvernement de ne pas interdire le téléchargement illégal, rapporte l'AFP.

On le sait, les DRM constituent un des points de conflit autour du livre numérique. La diffusion de livres numériques sans DRM est considérée de façon quasi unanime par les utilisateurs comme une bonne nouvelle. La semaine dernière, on expliquait que c'était le cas sur la plateforme d'auto-édition LULU. Aujourd'hui, c'est au tour d'un distributeur aux Pays-Bas de franchir le pas. 

Le rapport vient de tomber, et immédiatement, les médias néerlandais diffusent l'information : les bibliothèques des Pays-Bas n'ont pas le droit de prêter des livres numériques. Le ministère de l'Education et de la Culture a exclu du cadre des missions qui sont attribuées aux établissements du pays le prêt d'ebooks, en arguant que l'exception au copyright ne s'appliquait qu'aux livres papier.

Dans une lettre ouverte au secrétaire de la Chambre des députés, l'Association des éditeurs néerlandais (Nederlandse Uitgeversverbond, NUV) vient de répondre sur la question des téléchargements illégaux.

Un éditeur néerlandais a choisi de ne plus appliquer le prix unique du livre sur ses propres ouvrages, qu'il dénonce comme un système qui prive certains consommateurs de l'accès aux ouvrages qu'il édite. La loi a été remise en question cet été par l'Autorité du Marché et des Consommateurs, mais le Ministère de la Culture du pays a souhaité maintenir son application pour les 4 prochaines années, au minimum, avec une promesse d'évaluation de ses effets.

Une semaine à peine après son lancement, le site Tom Kabinet, qui propose aux clients néerlandais de revendre leurs livres numériques d'occasion, fait l'objet d'une plainte. La Groep Algemene Uitgevers, syndicat des éditeurs aux Pays-Bas, a intimé l'ordre de cesser immédiatement ses activités commerciales, considérant que la plateforme sert à la vente illégale d'ebooks.

En 2015, les Pays-Bas sont le pays qui a enregistré un des plus forts taux de croissance pour les ventes de livres, à + 4,8 %. L'édition a le vent en poupe, et le numérique participe à ce souffle nouveau. Les résultats des ventes d'ebooks au 4e trimestre confirment une tendance positive pour le monde du livre néerlandais, et nuancent une idée reçue qui fait des bibliothèques les concurrentes des librairies. 

La cannibalisation du livre papier inquiète les libraires néerlandais, qui viennent de saisir la secrétaire d'État de la Culture Halbe Zijlstra. Celle-ci vient juste d'assurer que le Pays n'opterait pas pour un prix unique du livre numérique. (voir notre actualitté)

Depuis le 1er octobre, les Pays-Bas disposent d’un comité d’arbitrage pour résoudre les cas de contentieux contractuels. Son rôle et d’arbitrer les différents entre les auteurs et ceux qui exploitent leurs œuvres. Une démarche saine et une procédure simple, reposant sur la loi relative au droit d’auteur. 

L'Association royale des libraires et éditeurs, aux Pays-Bas, vient d'annoncer une grande innovation dans le pays, avec le lancement au 1er janvier prochain d'une plateforme professionnelle de vente de livres numériques.

Amanda Hocking est millionnaire. Dans le jargon de l'édition, on dirait même qu'elle est un best-seller à elle toute seule. Et plus précisément que c'est une auteure indépendante. Ce qui signifie qu'elle vend ses livres sans passer par un éditeur. Et ça, c'est mal. Mais tout dépend pour qui...

Après plusieurs reports, la Cour de Justice d'Amsterdam a finalement tranché, aujourd'hui, dans une affaire opposant l'association des éditeurs du pays au site Tom Kabinet. Ce dernier propose aux internautes de revendre leurs livres numériques, et garantissait aux auteurs et éditeurs que toute fraude était impossible. La Cour attend des preuves, et suspend l'activité du site jusqu'à nouvel ordre.

La tribune publiée sur CNN a un petit parfum d'apocalypse : Mark « Smashwords » Coker assure que la décision du Departement of Justice américain marque d'une pierre blanche « Une journée noire pour le futur de l'édition ». Le créateur de la plate-forme défend le contrat d'agence, qui, s'il permet aux éditeurs de fixer leurs prix, les incite également à baisser ceux-ci pour attirer les lecteurs.

Peine encourue : de six mois à dix ans de prison.

Véritable marque déposée à elle toute seule, la bimbo des Anges de la téléréalité, Nabi-Nabilla nous avait prévenus que le secteur de l'édition n'échapperait pas à la publication de son livre. Après avoir laissé fuir une rumeur de sommation, évoquant des pourparlers avec un mystérieux éditeur, les réactions et commentaires en ligne n'ont pas tardé à buzzer. Certains ont cru à la plaisanterie, mais l'affaire se confirme du côté des éditions Privé (propriété de Michel Lafon). La littérature pour Barbie s'annonce gonflée, et l'on retient son souffle en redoutant du trop ballonné.

Depuis Francfort, Heinrich Riethmuller, président de l'association des libraires et éditeurs allemands, s'est exprimé au sujet de l'état d'esprit avec lequel les professionnels germaniques du secteur feraient face à la concurrence d'Amazon. Selon lui, le géant américain désormais sous le coup d'une enquête de la Commission européenne, qui entend examiner si la firme a bénéficié d'arrangements fiscaux illégaux, ne leur ferait pas peur.

La société Oxatis vient de réaliser une étude sur les profils des e-commerçants, avec le concours de Médiamétrie, 2.000 clients ont été interrogés. L'occasion de faire le point sur les enjeux d'une présence sur le net. Lorsque l'on est libraire, surtout lorsque l'on est spécialisé, éditeur ou même auteur, l'e-commerce peut avoir du sens.

Le sujet est plus brûlant que celui du prix unique du côté de Genève, et pour cause : les éditeurs suisses voient leur marge fondre comme neige au soleil. Ils ont sollicité le gouvernement pour qu'il les subventionne, mais la commission Culture du Conseil National, chambre basse de l'Assemblée fédérale suisse, a mis son veto.

Dans les accords interprofessionnels actuels, les agents anglais ont accepté une clause les empêchant de se monter en éditeur, conformément aux règles de l'Association of Author's Agents. Mais les temps changent. Et les motivations aussi.

L'attitude d'une représentante de Barnes and Nobles, la chaîne de librairies américaines, peut sembler étrange : niant s'opposer à l'entrée des Britanniques sur la plate-forme de Nook sur un site, elle déconsidère le livre numérique de langue anglaise en conférence.

Chuck Norris ne poursuit pas un éditeur, c'est l'éditeur qui l'a cherché

La poursuite motivée par l'organisation néerlandaise en charge de la défense du droit d'auteur, Brein, le Tribunal de La Haye a ordonné que deux fournisseurs d'accès à internet, XS4all et Ziggo coupent l'accès de leurs abonnés au site The Pirate Bay. Ce dernier, connu pour ses catalogues de liens vers des fichiers illégaux vient de prendre de plein fouet une première gifle. 

Les fournisseurs d'accès à Internet interdisaient l'accès à la plateforme de téléchargement The Pirate Bay depuis deux ans aux Pays-Bas. Mais, une nouvelle décision de justice, amenée par la contestation de l'interdiction par les FAI, amène le retour en grâce de The Pirate Bay, rapporte PCINpact.

Depuis l'émergence du phénomène de partage illicite de fichiers, le lobby anti-pirate cherche à empêcher l'accès des internautes aux diverses plateformes complices. Aux Pays-Bas, depuis l'an passé, les principaux FAI néerlandais sont sommés par la justice de pratiquer un blocage de The Pirate Bay, l'ennemi public numéro 1. Mais voilà que, selon une étude publiée cette semaine dans le pays et relayée par TorrentFreak, l'efficacité d'une telle mesure sollicitée par les ayants droit serait en réalité dérisoire.

De la surproduction à la surpopulation

« Rien n'est éternel » : Infinitum Nihil, le nom de la collection que dirigera Johnny Depp, au sein de la maison d'édition Harper Collins. L'acteur américain entend bien mettre en avant des « idées et des propos authentiques, forts et visionnaires » : il commencera très vite avec un ouvrage inédit de Woody Guthrie.

Bien qu'il soit connu pour ses faits d'armes et de musique au sein du groupe britannique de rock alternatif Pulp, Jarvis Cocker pratique également l'art tout aussi raffiné de l'édition au sein de la prestigieuse maison Faber. Une collaboration qui débute prochainement avec un premier livre signé par Cocker pour une publication internationale, Singing from the Floor de J. P. Bean.