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Privatisation

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Economie

Les privatisations

Depuis une vingtaine d'années, les privatisations ont connu un formidable essor aussi bien dans les pays industrialisés que dans les pays en voie de développement. Illustration du changement des conceptions économiques et de l'importance accrue accordée aux mécanismes de marché, ce mouvement a d'abord concerné les entreprises industrielles ou financières. Désormais, il affecte également une part croissante des services publics de réseau : télécommunications, transport, énergie... Longtemps justifiées par des présupposés idéologiques, les privatisations apparaissent de plus en plus comme une évolution imposée par la déréglementation et l'ouverture des marchés à la concurrence internationale. Nombreuses sont les questions que suscite ce mouvement de privatisations. Quelles en sont les justifications économiques ? En quoi une entreprise privée est plus efficace qu'une entreprise publique ? Comment a procédé la France en comparaison d'autres pays ? Quelles sont les implications sur les marchés financiers ? Cet ouvrage s'attache à répondre à ces questions en présentant un vaste tour d'horizon international et en analysant l'ensemble des aspects juridiques, économiques et financiers relatifs aux privatisations.

06/1998

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Economie

La privatisation de l'Etat

En 1900, il semblait inenvisageable que l’État devienne propriétaire d’entreprises, qu’il se transforme en industriel, en marchand ou en banquier. N’était-ce pas risquer d’aboutir un jour au collectivisme ? Un siècle plus tard, c’est l’amorce d’une privatisation de l’État, oxymore que certains jugent scandaleux et inadmissible, qui est à l’ordre du jour – y compris lorsqu’un ministre brandit contre un groupe industriel la menace d’une nationalisation. Selon une approche héritée de la Révolution, l’État ne saurait être que res publica, la chose de tous, échappant radicalement à toute privatisation. Pourtant, certaines structures étatiques ont, ou ont pu avoir, des rapports beaucoup plus complexes et plus nuancés avec la sphère privée : et en particulier l’État français sous l’Ancien régime, moderne, structuré et décentralisé, qui n’hésite pas à déléguer à l’initiative privée une large part de ses missions régaliennes. La figure de l’État exclusif et monopolisateur n’est donc pas une fatalité, et il est d’autres façons de le concevoir. Cette privatisation de l’État constitue du reste une tendance lourde dans la plupart des pays développés, où cette évolution se réalise selon deux modalités : la première (« l’État vers le privé ») correspondant à un transfert graduel de compétences, la seconde, plus novatrice (« l’État comme privé »), tendant à assimiler l’État à une personne privée, sans qu’il soit tenu compte de la singularité irréductible qui résulte de son objet et de sa nature. Pour le juriste, pour l’économiste et le financier, pour le politique, et plus largement, pour le citoyen, l’État et son devenir sont plus que jamais au centre du débat.

01/2013

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Sociologie

La privatisation numérique. Déstabilisation et réinvention du service public

Le développement du numérique réalise une forme de privatisation qui ne dit pas son nom. Les entreprises les plus puissantes s'emparent d'activités jusqu'ici dévolues au secteur public, dans les transports, les services urbains, l'utilisation de l'espace public, la sécurité, l'éducation ou la santé. Il s'agit en fait d'une transformation des relations entre l'Etat et les usagers : substitution d'algorithmes aux agents publics, généralisation des mécanismes de notation, développement de l'ubérisation des tâches. Ce processus s'adosse à des capacités d'investissement énormes qui dépassent celles des pouvoirs publics et à des monopoles détenteurs de brevets puissants. Cette privatisation prend la forme douce de dispositifs qui améliorent le quotidien. Ses effets sociaux sont pourtant considérables : elle déstabilise les entreprises et les administrations, renforce les inégalités sociales d'accès aux services et accélère la perte de souveraineté publique. Les tentatives de réappropriation des communs numériques ouvrent cependant des perspectives, notamment sous la forme d'un militantisme de fonctionnaires qui défendent la souveraineté numérique nationale. Cet ouvrage porte au jour, derrière les sympathiques "applis" de nos smartphones, les conséquences économiques et techniques réelles de cette privatisation numérique, ainsi que les perspectives de résistance et de réinvention du service public.

03/2022

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Economie

La privatisation au Liban. Allocation des ressources et efficacité de la gestion

Le décollage économique au Liban doit-il passer par un vaste mouvement de privatisations ? C'est à cette vaste et épineuse question que cet ouvrage tente de répondre. Promue par l'Etat, qui compte ainsi engranger d'importantes recettes et réduire son déficit budgétaire, la privatisation représente un véritable défi dans ce pays du Moyen-Orient, encore marqué par les séquelles de la guerre civile des années 1970 et 1980. L'économie libanaise se caractérise aujourd'hui par un fort interventionnisme de l'Etat, et par une incompétence notoire de certains dirigeants placés à la tête des entreprises ou activités publiques. Pour faire face aux problèmes majeurs de rentabilité, d'efficience et d'efficacité qui en découlent, la privatisation peut de prime abord apparaître comme une solution idéale. En permettant une réorganisation en profondeur des structures économiques libanaises, elle pourrait aussi permettre l'essor des investissements et de la Bourse de Beyrouth. Toutefois, il faut savoir être prudent. La privatisation n'est peut-être pas la solution miracle espérée aujourd'hui par l'Etat. A travers l'analyse des études théoriques mais aussi des pratiques internationales, l'auteur étudie ici l'intérêt d'une telle technique dans le contexte libanais. Une enquête auprès des entreprises et activités publiques candidates à la privatisation apporte en parallèle un éclairage "de l'intérieur" sur le possible succès de la privatisation au Liban.

10/2013

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Actualité politique France

Le prix du berceau. Ce que la privatisation des crèches fait aux enfants

Les histoires de ce livre ne sont pas des faits isolés. Repas insuffisants, équipes réduites, bébés maltraités et pression sur les salariés sont les premiers symptômes d'un système à la dérive. Le désengagement des pouvoirs publics, conjugué à la volonté de créer des places coûte que coûte, a ouvert la voie à de nouveaux acteurs privés en quête effrénée de profits. Les crèches sont aujourd'hui une industrie qui pèse 1, 5 milliard d'euros de chiffre d'affaires. Adossés à des fonds d'investissement, des groupes privés se sont taillé des empires. Ils gèrent des milliers de berceaux et leurs fondateurs se sont hissés parmi les plus grandes fortunes de France. Derrière les brochures aux couleurs pastel et les promesses de pédagogies innovantes ou de repas bio se découvrent pourtant une réalité où le bien-être des enfants n'est pas toujours la priorité. Les employées sont sommées de travailler à la chaîne, de minuter chaque changement de couche. Parfois peu formées et souvent sous-payées, elles font, comme les bébés, les frais de l'exigence de rentabilité, à coup d'heures sup' pour combler les postes vacants si nécessaire. On optimise plutôt que d'accueillir. Auxiliaires de puériculture, directrices de crèches, cadres de grands groupes, parents... Mathieu Périsse et Daphné Gastaldi ont recueilli des centaines de témoignages. Ils racontent un secteur bouleversé par vingt ans de marchandisation de la petite enfance. Et questionnent : les crèches sont-elles un business comme un autre ?

09/2023

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Ethnologie et anthropologie

A qui appartient l'eau ? Faire barrage à la privatisation d'une ressource vitale

QUALIFIEE DE "FLEAU DE LA TERRE" par l'ONU, la pénurie d'eau est une menace bien réelle : 3,6 milliards d'individus en souffrent déjà l'équivalent d'un mois par année et, si rien n'est fait, c'est une personne sur deux qui n'aura pas accès à l'eau en 2050. Chaque jour, au moins deux milliards de personnes dans le monde boivent de l'eau contaminée par des excréments et plus d'un demi-million d'entre elles en mourront chaque année. Militante de la première heure pour le droit à l'eau, Maude Barlow a sillonné la planète pour défendre ce bien commun et dénoncer les visées des grandes entreprises qui font main basse sur l'or bleu, que ce soit pour l'embouteiller et la vendre à prix fort ou pour alimenter des industries polluantes, avec de graves conséquences sur les populations locales et leur accès à l'eau potable. Pour Maude Barlow, écologie et droits de la personne ne font qu'un, car plus nous malmenons l'eau, en la pompant de façon excessive et en la polluant, moins il en reste à partager équitablement. Devant l'inaction des Etats, Maude Barlow appelle à faire barrage à la privatisation de cette ressource vitale par les Véolia, Suez, Coca-Cola et autres Nestlé, en embrassant le modèle des communautés bleues. Né au Canada avant de se répandre ailleurs dans le monde, ce mouvement citoyen vise à faire reconnaître le droit à l'eau et à s'assurer que la gestion des services d'eau demeure sous la gouverne publique. Par cette invitation à faire de l'eau un trésor collectif, Maude Barlow en appelle à un monde plus bleu, une communauté à la fois.

03/2021

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