Recherche

Prix Ahmadou Kourouma

Dossiers

ActuaLitté

Dossier

Les Prix Landerneau

Remis pour la première fois en 2008, le Prix Landerneau s'est décliné, depuis, en plusieurs récompenses : on compte ainsi le Prix Landerneau BD, le Prix Landerneau Album Jeunesse, le Prix Landerneau Polar et le Prix Landerneau des Lecteurs... Ces récompenses fédèrent l'ensemble des libraires des quelque 220 Espaces culturels E. Leclerc.

ActuaLitté

Dossier

Les prix littéraires

Depuis la création du prix Goncourt, devenu une véritable référence, et la certitude de multiplier les ventes du roman lauréat en libraires, les prix littéraires animent toutes les passions. En France, les cinq cadors – Goncourt, Femina, Médicis, Renaudot et Interallié – sont les seuls qui semblent avoir une véritable incidence sur les achats.

ActuaLitté

Dossier

Le Prix Renaudot

Créé en 1926 par des journalistes et des critiques littéraires qui s'ennuyaient en attendant les choix des jurés du Prix Goncourt, le Prix Renaudot s'est depuis fait une place de choix au sein des prix littéraires de la rentrée. Il emprunte son nom à Théophraste Renaudot (1586-1653), journaliste et médecin français, connu comme le créateur de la presse et de la publicité françaises...

ActuaLitté

Dossier

Le Prix Interallié

Créé en 1930, le Prix Interallié fait partie des fameux prix de la rentrée littéraire : il est remis chaque année, au cours de l'automne, à un roman français. Le prix n'est pas doté financièrement, et il est décerné au sein du Cercle de l'Union interalliée, cercle social parisien fondé en 1917.

ActuaLitté

Dossier

Le Prix Décembre

Créé en 1989 sous l’appellation Prix Novembre, le Prix Décembre a été pensé comme un anti-Goncourt, un de plus : la récompense entendait se démarquer de par sa sélection initiale, mais aussi son choix de lauréat. Pensé et doté, à l'origine, par Michel Dennery, il fut ensuite soutenu par Pierre Bergé, se nommant alors Prix Décembre.

ActuaLitté

Dossier

Les Prix Booker

Les Prix Booker, ou Booker Prizes, sont au nombre de deux : le Booker Prize, qui récompense des romans publiés en anglais, et l'International Booker Prize, qui salue lui les romans étrangers traduits en anglais et publiés au Royaume-Uni ou en Irlande.

Extraits

ActuaLitté

Critique littéraire

Ahmadou Kourouma

Il est devenu, au fil du temps et bien malgré lui, la figure tutélaire de la nouvelle littérature africaine. Aujourd'hui, sept ans après sa disparition, Ahmadou Kourouma est l'un des auteurs francophones les plus étudiés dans les universités américaines, africaines et européennes. Son génie iconoclaste comme sa trajectoire atypique d'actuaire devenu patron d'assurances continuent d'entretenir l'énigme de son écriture. " Il fallait juste un prétexte pour laisser son imaginaire débridé s'extraire du puits sans fond de sa propre histoire. Il le trouva un jour de Janvier 1963 à Abidjan, quand ce "roublard" d'Houphouét-Boigny embastilla quelques intellectuels ferrailleurs pour leur apprendre à vivre. Il en était. Dès lors, Kourouma n'eut de cesse de tromper son monde. Calibré à la perfection pour raisonner le jour dans des institutions productrices de chiffres et de statistiques, il laissa, la nuit, filer une fulgurance poétique dans de petits carnets secrets, puis dans des cahiers à spirale, pour se métamorphoser à l'heure dite en magicien des mots, en rhéteur subtil d'une langue en création. " Dans ce premier récit biographique qui lui est consacré, jean-Michel Djian nous livre un portrait informé et saisissant de l'auteur légendaire des Soleils des Indépendances. Couronnée par de nombreux prix, parmi lesquels le Renaudot en 2000 pour Allah n'est pas obligé, l'ouvre foisonnante de cet aristocrate malinké au rire fulgurant en fait assurément l'un de ceux qui surent le mieux exprimer, jusqu'à son paroxysme, " une souffrance africaine qui jusque-là n'avait jamais atteint la conscience alambiquée des Européens. Pas plus que celle des Africains ".

10/2010

ActuaLitté

Critique littéraire

Ahmadou Kourouma. Allah n'est pas obligé

Il s'agit d'un roman, d'un récit, rédigé à la première personne du singulier. Birahima, jeune garçon, est enrôlé dans une milice pour participer aux guerres ethniques qui ravagèrent l'Afrique de l'ouest à la fin des années 1980 et dans la décennie 1990. Ce roman a obtenu le Prix Renaudot et le Goncourt des lycéens en l'an 2000.

05/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

L'univers mythique d'Ahmadou Kourouma. Entre vision et subversion

L'une des particularités les plus saisissantes de l'oeuvre d'Ahmadou Kourouma réside dans la récurrence presque lancinante d'un monde immatériel et invisible servant de fondement inéluctable à l'univers physique qui sous-tend le récit romanesque. L'oeuvre se veut la franche expression d'une conception du monde ancrée dans la vision socio-culturelle malinké qui, elle-même, s'articule autour d'une conscience mythique des plus vives et des plus exubérantes, propre à assurer une salutaire rémanence des croyances et valeurs ancestrales. L'étude d'Amadou Ouédraogo explore les fondements mythiques de l'oeuvre romanesque d'Ahmadou Kourouma, à la lueur de l'ethnomythologie et de l'imaginaire du monde mandé, ce vaste ensemble géoculturel en Afrique de l'Ouest qui comprend, entre autres, la culture malinké qui inspire la création romanesque de l'auteur. L'ouvrage examine les multiples facettes et fonctions du mythe, puis le fait appréhender comme une impulsion radieuse qui fait vaciller les frontières entre le réel et l'irréel, le visible et l'invisible, l'homme et le cosmos, l'humain et la transcendance. Sans omettre le recours au mythe lorsque celui-ci traduit la volonté affichée de subvertir ou de dévoyer les valeurs et visions qui fondent le monde traditionnel dont il est question. Cette étude met en évidence la vitalité et la précellence du mythe en tant que support et substrat du réel, de manière à ce que l'oeuvre littéraire s'en trouve tantôt élucidée, tantôt justifiée.

09/2014

ActuaLitté

Critique littéraire

Pour Ahmadou Kourouma. (En)jeux et ambivalence de la fiction

Ce qui est nouveau dans ce livre est le rejet des étiquettes quand on lit Ahmadou Kourouma. La transparence de ses romans est une illusion et invite à une analyse minutieuse de la narration romanesque de Kourouma dont le caractère construit traduit une vision du réel. Le romancier a su articuler les revendications sociales avec l'imaginaire et le romanesque. Il a réuni habilement toutes les tonalités, mêlant étroitement l'élément satirique, l'élément humoristique, et l'élément légendaire et mythique. Le livre fait ressortir la logique qui préside à une énonciation polyphonique où de multiples voix s'imbriquent et s'enchevêtrent dans le récit. Le sens second, opaque, enchâsse et remet en question le sens littéral. Deux sujets se font face ; le second juge le premier. Deux discours sont en coalescence ; le second déconstruit le premier. La folie et le chaos postcoloniaux sont connectés à la (dé)raison et à l'absurdité coloniales qui les ont produits. Le désenchantement de l'Afrique surcode la geste coloniale. Revisité, le texte de Kourouma illustre sa richesse, sa complexité et toute sa puissance verbale. C'est une image inédite de l'écrivain que l'on découvre.

06/2017

ActuaLitté

Littérature étrangère

L'imaginaire d'Ahmadou Kourouma. Contours et enjeux d'une esthétique

Ahmadou Kourouma (1927-2003) est une figure de proue de la littérature africaine du xxe siècle. Issu d'une société malinké où la parole a valeur de monnaie aussi bien que de fétiche, il est devenu par la force des choses et à sa manière propre, maître de l'écriture. Il lui a fallu plus de trente ans, mais seulement quatre romans, pour se hisser à l'une des plus prestigieuses marches de la consécration littéraire institutionnelle en France – le Prix Renaudot. L'exploit en lui-même est assez significatif pour susciter admiration et respect, tant la chronique ne cesse de rappeler les difficiles débuts de l'auteur dont l'oeuvre fondatrice Les Soleils des Indépendances (1968) n'avait échappé que de justesse et après un détour par le Québec, au refus opposé par les maisons d'édition parisiennes. L'oeuvre d'A. Kourouma attire l'attention par ses qualités esthétiques avant-gardistes et révolutionnaires. Cependant, cet aspect ne doit pas dissimuler la forte charge politique de ses textes, toujours d'actualité, où l'on trouve décrits et tournés en dérision les errements d'un certain type de pouvoir. Les études rassemblées dans ce volume constituent une réflexion sur l'itinéraire littéraire et personnel de Kourouma. Elles abordent les enjeux littéraires, esthétiques et politiques de son écriture, en une synthèse à plusieurs voix.

07/2010

ActuaLitté

Littérature étrangère

Allah n'est pas obligé

Allah n'est pas obligé. " M'appelle Birahima. J'aurais pu être un gosse comme les autres (dix ou douze ans, ça dépend). Un sale gosse ni meilleur ni pire que tous les sales gosses du monde si j'étais né ailleurs que dans un foutu pays d'Afrique. Mais mon père est mort. Et ma mère, qui marchait sur les fesses, elle est morte aussi. Alors je suis parti à la recherche de ma tante Mahan, ma tutrice. C'est Yacouba qui m'accompagne. Yacouba, le féticheur, le multiplicateur de billets, le bandit boiteux. Comme on n'a pas de chance, on doit chercher partout, partout dans le Liberia et la Sierra Leone de la guerre tribale. Comme on n'a pas de sous, on doit s'embaucher, Yacouba comme grigriman féticheur musulman et moi comme enfant-soldat. De camp retranché en ville investie, de bande en bande de bandits de grand chemin, j'ai tué pas mal de gens avec mon kalachnikov. C'est facile. On appuie et ça fait tralala. Je ne sais pas si je me suis amusé. Je sais que j'ai eu beaucoup mal parce que beaucoup de mes copains enfants-soldats sont morts. Mais Allah n'est pas obligé d'être juste avec toutes les choses qu'il a créées ici-bas. " Après " En attendant le vote des bêtes sauvages " (Livre Inter 1999), satire des dictatures africaines, Ahmadou Kourouma nous livre un récit picaresque et drolatique - et d'autant plus terrifiant - sur une époque de massacres dont les enfants sont les tristes héros.

08/2000

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté