La Société des Gens De Lettres (SGDL)
Goncourt, Renaudot, Femina, Interallié, Médicis : les prix littéraires rythment la fin de l'année, qu'on le veuille ou non. Instituées depuis un siècle ou jeunes de quelques années seulement, les récompenses sont légion dans le domaine de la littérature : pour certains, ils sont synonymes de petit landerneau germanopratin, pour d'autres, le signe d'une diversité des voix et des écritures qu'il s'agit de valoriser et de récompenser.
L'édition française fait le bilan de l'année 2018, en demie-teinte : la baisse du chiffre d'affaires s'élève à 4,38 %, pour un total de 2 670,1 millions €. Si l'alarme n'est pas encore donnée, l'édition reste toutefois vigilante vis-à-vis d'une importance moindre accordée à la lecture face aux autres loisirs.
Créé en 2013, le Prix de la littérature arabe est la seule récompense française distinguant la création littéraire arabe : il salue le roman ou le recueil de nouvelles d'un écrivain ressortissant de la Ligue arabe et auteur d'un ouvrage écrit en arabe et traduit en français ou directement écrit en français.
Dans un contexte où les prix de poésie sont souvent remis à des hommes et où le paysage poétique français est largement masculin, laissant dans l’ombre des femmes poètes de talent, Vénus Khoury-Ghata (Prix Goncourt de la Poésie en 2011), avec l’aide de Pierre Brunel, a créé en 2014 un prix de poésie au féminin qui récompense la poésie française et, depuis cette année, la poésie étrangère traduite en français.
Née le 13 juin 1990, Cécile Coulon publie son premier roman à l'âge de 16 ans, Le Voleur de vie, en 2007, aux éditions Revoir. En 2010, elle récidive avec Méfiez-vous des enfants sages, aux éditions Viviane Hamy. Ses talents sont rapidement remarqués, puisqu'elle reçoit le Prix Mauvais genre dès 2012.
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