Reed Expo SNE

Il aura donc fallu presque un mois pour que Reed Expo, prestataire désigné par le SNE pour organiser le Salon du livre de Paris 2010, réponde aux éditeurs indépendants, passablement choqués par les nouveaux tarifs pratiqués, ainsi que nous l'avions dévoilé en exclusivité.

Dans un document dont nous nous sommes procuré copie, le directeur général Jean-Daniel Compain répond dans Livres Hebdo pour justifier les tarifs.

« Pour une information complète et objective, il paraît important de rappeler que l’ensemble des tarifs du Salon du Livre sont restés, à la demande du SNE, inchangés pendant 4 ans. Seul le Salon du Livre de tous les salons grand public ou professionnels a fait cet effort considérable malgré la hausse des coûts sur cette période », précise le document qui ressemble plus à un devis qu'à une réelle explication viable.

En somme, l'offre pour 2010 se divise en trois catégories :

ne change pas de ce que nous avions dévoilé : reservée aux primo exposants, dont le CA est inférieur à) 500 K€. L'intéressé pourra profiter d'un tarif unique de 2000 € pour 9 m avec « cloisons, moquette, compteurs, spots ». Et d'ajouter : « Les nouveaux tarifs proposés en 2010 permettent seulement d’être à l’équilibre. En 2009, sur les 80 bénéficiaires des tarifs Trampoline, 28 n’auraient pas dû en bénéficier. »

Car cette année, les offres ont été redéfinies pour éviter les abus et la vente à perte « qui est illégale » .

Pour les petits éditeurs, dont le CA est inférieur à 500.000 €, mais qui ne peuvent pas profiter de l'offre Trampoline. Le coût sera de 2547 € (pour SNE) contre 3519 € (hors SNE). Petite largesse, le compteur électrique et les frais d'inscription sont offerts.

La dernière offre implique les mêmes critères. Comptez 6 m² par éditeur pour ces stands collectifs (meubles, éclairage, compteur, etc.), ainsi qu'une salle de réunion et réserve commune, avec un minimum de 8 éditeurs (16 max et 2 bureaux dans ce cas). Tarif 1450 €.

En outre, Reed propose d'autres prestations pour améliorer la visibilité « des petites maisons », qui sont donc dévoilées : communication sur internet et dans le catalogue, des opérations presses, une publicité spécifique dans Livres Hebdo et des lieux de rencontre dédiés.

Notons en particulier l'opération Cartes blanches : « Sur le stand du Syndicat national de l’édition, des créneaux de 40 minutes disponibles le lundi, mardi, mercredi, proposés aux petites et moyennes maisons pour présenter leur catalogue à l’interprofession. Ces présentations, intitulées “Cartes blanches”, seront annoncées et relayées dans le guide pro, dans une e-letter et sur le site internet. »

« C'est n'importe quoi. Cette communication c'est croire que l'on mendie et qu'on peut nous jeter quelques miettes Je n'irai pas. Et je suis à deux doigts d'inviter à faire de même », nous répond un éditeur désabusé. « Les tarifs sont toujours aussi élevés que ceux déjà annoncés », ajoute un autre.

Contacté par ActuaLitté, Reed Expo nous explique qu'il n'y a rien à ajouter à ce qui est détaillé. Nous devrions obtenir d'autres réactions dans la journée.

Depuis vendredi 6 mars, et ce, jusqu'au 8 avril, le petit âne est accroché au mur de la galerie Barbier et Mathon dans le 9e arrondissement à Paris.

Habituellement, la galerie est plutôt spécialisée dans la bande dessinée, mais l'idée est venue au propriétaire des lieux de réaliser cette exposition Trotro quand il a vu son fils être complètement fan du petit personnage créé par Bénédicte Guettier en 2000.

Si, comme le petit garçon, vous êtes en adoration devant l'âne Trotro (trop trop rigolo…) sachez que pour l'occasion, l'illustratrice a créé 80 œuvres inédites spécialement réalisées pour l'occasion !

Trotro a été adapté en dessin animé sur France 5 dès avril 2004 en deux saisons de 78 épisodes et est régulièrement rediffusé.

Alors que le spectacle, Trotro fait son cirque, aux Folie Bergères s'est tenu du 1er novembre 2014 au 11 janvier 2015 dernier, c'est la bonne occasion pour découvrir, pendant un mois l'œuvre originale mise en lumière dans une splendide exposition, « Super Trotro »!

Galerie Barbier & Mathon

Du mercredi au samedi
de 14h à 19h30

ou sur rendez-vous

10 rue Choron
75009 Paris
+33 (0)6.80.06.29.95

Métro Notre Dame de Lorette
Entrée libre

Du 1er au 4 juillet 2010, la rouvrira ses portes, Parc des Expositions à Paris, pour la 11ème année consécutive avec comme invité d'honneur de cette édition, qui n'est autre que l'auteur de City Hunter (Nicky Larson) et Cat's eyes ou plus récemment d'Angel Heart.

Ce sera l'occasion de se plonger dans la culture nippone et ses différentes facettes. En effet, entre les stands manga, jeux vidéo, anime, cuisine, mode, les démonstrations de Cosplay, les concerts, les initiations au base-ball et (oui, ce n'est pas un sport uniquement plébiscité aux Etats-unis !) et au Tunning japonais entre autres réjouissances, les visiteurs auront largement de quoi s'occuper.

Mais cette 11ème édition de la Japan Expo parisienne est également l'occasion pour les organisateurs de remettre les Japan Expo Awards. Jeux vidéo, anime, J-Music, films asiatiques et bien sûr manga sont concernés par cette remise de prix.

Et nous ne somme pas peu fiers aux Histoires Sans Fin, de voir trois mangas dont nous avions fait les louanges se retrouver en lice dans la catégorie Shonen.

Ainsi, dans la catégorie manga – et pour ce qui concerne la jeunesse - les nominés sont … (Roulement de tambour) …

Prix du meilleur Shojo : "Arakure-Princesse Yakuza" (Ed. 12Bis) - "Koko debut"(Ed.Panini Manga) - "Le sablier"( Ed. Kana) - "Ma petite maîtresse" (Ed. Soleil Manga) - "Otaku Girls"(Ed. Doki Doki) - "Private Prince" (Ed. Asuka) - "RG Veda"(Ed. Tonkam) et pour finir "Skip Beat !" (Ed. Sakka)
Prix du meilleur Shonen : "Black Butler" (Ed. Kana) - "Bleach" (Ed. Glénat) - "Darren Shan" (Ed. Pika) - "D-Gray Man" (Ed. Glénat) - "Hyde [&] Closer" (Ed. Delcourt/Akata) - "Letter Bee" (Ed. Kana) - "Mirai Nikki" (Ed. Sakka) et enfin "Soul Eater " (Ed. Kurokawa)

Dès le 1er Mars, le public poura ainsi voter pour son œuvre préférée. En effet, les voix du public compteront pour moitié avec les votes du Jury officiel. Les résultats seront révélés le 1er Juillet 2010 pour le lancement du festival.

Vous pourrez retrouver toutes les informations concernant cette très attendue Japan expo sur le site officiel : http://www.japan-expo.com

Et comptez sur Les Histoires Sans Fin pour suivre cette affaire de Japan expo Awards de très près …

L'atelier du trio, ce sont trois auteurs : , et . Ils écrivent des textes autour des émotions, de la vie intérieure. Ils écrivent parfois ensemble, Thomas Scotto lit déjà Cathy Ytak… Ils ont des connexions évidentes qu'ils ont envie de partager alors ils se regroupent de temps en temps pour proposer, tous les trois sur une scène, des lectures de leurs textes.

Et là, ils nous offrent une exposition à Saint-Malo du 2 au 20 mars 2016, une pure création de leur part à tous les trois pour mettre en résonnance leurs trois univers, interroger l'écriture et le travail d'écrivain, l'imagination, l'inspiration : une manière drôle et émouvante de répondre aux attentes, aux questions des lecteurs.

Le plus souvent, les expositions sont faites à partir d'images : dessins, peintures, objets, photos, tentures, tapisseries, gravures… là, ce sont des mots qui sont mis en scène. C'est une démarche pour le moins originale et une sacrée belle manière de dire que les mots sont porteurs d'images !

Pôle Culturel La Grande Passerelle à Saint-Malo –

2 rue Nicolas Bouvier

35400 Saint Malo (en face de la gare SNCF de St Malo)

Vernissage mercredi 2 mars à 2016 à 17h

Renseignements : 02 99 40 78 00

La Japan Expo illustre bien la vogue de la culture nippone au sein de l’hexagone. En dix ans, on est déjà bien loin des débuts. Cette année, les organisateurs s’attendent à accueillir 150 000 visiteurs. Ces derniers pourront venir découvrir les différentes facettes de la culture du Pays du Soleil Levant. On y retrouvera l’univers du jeu vidéo, le manga mais aussi la musique et le sport.

Afin de fêter les dix ans de la manifestation, des expositions pourront permettre aux nostalgiques de mesurer le chemin parcouru depuis les débuts. Désormais, un des objectifs principaux des organisateurs est d’arriver à drainer un public de plus en plus large vers la culture nippone. Les aficionados sont bien sûr toujours attendus mais davantage sera fait pour initier les nouveaux venus.

Du côté des événements à ne pas manquer cette année, on peut noter le déplacement des quatre auteurs du studio Clamp mais aussi celui du groupe de pop AKB48 exclusivement féminin… Concernant Naruto, un extrait du film d’animation à venir sera diffusé en exclusivité mondiale. Pour ceux qui se souviennent que « Sega, c’est plus fort que toi », une exposition sera organisée autour de l’histoire de cet éditeur japonais depuis les années 80 jusqu’à aujourd’hui.

Nous nous sommes rendus à Japan Expo, et le moins que l'on puisse dire c'est que c'était gigantesque, mais il fallait bien ça pour accueillir les 120 000 visiteurs qui ont parcouru les allées du festival durant les 4 jours.

Quelques minutes avant d'entrer, nous avons pu constater la popularité du festival de la culture japonaise à la mesure des files d'attente... gigantesques serpentantes inexorablement vers les entrées. À les voir on pourrait croire qu'il va falloir des heures avant de fouler de son premier pas le sol du salon, mais il n'en fût rien.

Une fois à l'intérieur et munis de notre précieux plan, nous décidons d'explorer de long en large, et même en diagonale parfois les grandes avenues de Japan Expo, croisant au passage des êtres bizarres. Parmi ceux-ci Pikachu, Carapuce et Chewbacca ont accepté de poser pour nous.

Quelques pas plus loin, nous apercevons Kazuo Koike, l'auteur de Lady Snow Blood, Lone Wolf and Club et Crying freeman, en pleine conférence. Alors que nous nous apprêtions à nous installer pour écouter ce grand maître, nous sommes interpellés par des cris sauvages...

Peut-être les Kiaï (un cri qui permet de libérer un maximum d'énergie sur un coup censé être le coup de grâce), poussés par les pratiquants d'arts martiaux en pleine démonstration. Ou peut-être, une invective d'un catcheur japonais, qui sait...

En détournant notre regard de ces lutteurs très impressionnants nous tombons nez à nez avec un trio assez étonnant. Non pas une mais deux Lara Croft en compagnie du bouffon vert. Ils prennent la pause pour nous avec bonne humeur.

Au cours de nos déambulations, nous avons pu admirer une très belle reproduction de l'armure d'or du Sagitaire (Saint Seiya), mais aussi le très beau stand de Shonen Jump qui venait fêter ses 40 ans d'existence.
Tout au long de nos pérégrinations dans le salon nous avons croisé quelques gamers, pas mal de cosplayers et bien sûr des dessinateurs en dédicaces dont Run l'auteur de Mutafakaz sur le stand Ankama.
La journée se termine et nous devons quitter à regret le festival, non sans un dernier regard, en trépignant déjà d'impatience pour le prochain impact Japan Expo.

Un grand merci à Benjamin pour ses photos

Voilà une semaine, jours pour jours, Reed Expo expédiait une Lettre ouverte à Hachette, signée de Jean-Daniel Compain, le Directeur Général du Pôle Culture, Sport & Loisirs de Reed Expositions. Le contenu en était simple : pourquoi tant de haine et pourquoi dénigrer le Salon du livre de Paris 2010 ? (voir la lettre ouverte)

Dans un retour de courrier dont nous nous sommes procuré copie, aujourd'hui Ronald Blunden, directeur de la communication chez Hachette répond à Reed. Pour ceux qui ont un abonnement, la lettre est aussi publiée dans son intégralité par Livres Hebdo.

L'ensemble est assez bref, M. Blunden fait un tout autre état des lieux que celui de M. Compain, estimant, tout comme nous l'avions évoqué, que MyBoox, le magazine en ligne qui est à l'origine de cette histoire, n'est pas le « site corporate d'Hachette Livre ». Si de prime abord, rien n'indique « son appartenance au groupe » [NdR : cela se comprend assez rapidement tout de même], l'article incriminé est « au demeurant assez factuel et anodin », note M. Blunden. Pour notre part, nous avions poussé le bouchon en le considérant comme assez inutile.

C'est donc à partir de cet article que M. Compain aurait pris comme « prétexte », « pour accuser “la direction de Hachette Livre” de dénigrer le Salon du livre ». Mais les propos rapportés par MyBoox, pour excessifs qu'ils sont, n'ont pas été tenus par la direction d'Hachette Livre. Et si « des éditeurs du groupe ou extérieurs » ont pu « exprimer leur frustration publiquement » ou en off (ah, le off-record...), rien n'autorise à ce que l'amalgame soit fait.

Aucun prosélytisme anti-Salon chez Hachette

D'autre part, Hachette se défend avec force « d'entraîner les autres éditeurs dans (son) sillage », argument avancé par M. Compain « sans donner la moindre preuve ». « Et pour cause : nous avons soigneusement évité tout prosélytisme, et d'ailleurs, aucun éditeur n'a suivi Hachette Livre ! Quant à la décision de Bayard de s'abstenir d'exposer au salon, nous l'avons apprise par la presse. »

Or, pour Hachette, le véritable enjeu n'a rien à voir avec l'édition 2010 : c'est bien plutôt celle de 2011 qui est en jeu, attendu que « des éditeurs de plus en plus nombreux » réclament à M. Compain que « le salon évolue pour tenir compte des mutations du marché et de leurs propres contraintes financières ». Des arguments que Reed Expo aurait ignorés, malgré les demandes émanant notamment du Comité stratégique du SNE.

Bouc émissaire : soyons clairs

Dès lors, Hachette devient le bouc émissaire facile de cette affaire, de peur que l'on ne voie « cette fronde se traduire par des défections en 2011 ». Alors que non, Hachette, de fait n'aurait, par sa décision de réduire sa présence fait que « libérer la parole de nos confrères. Nous n'y pouvons rien ».

Eh oui... C'est pas leur faute.

« Soyons clairs : Hachette Livre ne chercher nullement à nuire au Salon du livre. Nous avons pris nos distances tout en continuant à y être présents », conclut M. Blunden. Et surtout, « si les conditions s'y prêtaient », le groupe n'excluait pas d'y revenir. « Mais M. Compain aurait voulu nous en dissuader, qu'il ne s'y serait pas pris autrement. »

Ouch...

Conclusion : pour un papier sans grand intérêt publié dans MyBoox, et repris en trombe par Livres Hebdo, cette histoire est vraiment au ras des marguerites...