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Ruqaya Fawziya

Extraits

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Histoire internationale

La Princesse Fawzia d'Egypte. L'impératrice oubliée 1921-2013

Fille de roi, soeur de roi devenue impératrice d'Iran, à la légendaire beauté - " C'était un Boticelli réincarné avec une touche de Vénus asiatique ", dira d'elle le photographe Cecil Beaton -, la princesse Fawzia d'Egypte est pratiquement oubliée. Seul son mariage en 1939 avec le prince héritier d'Iran, l'événement mondain le plus important de l'avant-Seconde Guerre mondiale, lui assure une postérité. Après son divorce en 1948, elle quitte progressivement les unes des journaux pour passer, la chute de la monarchie égyptienne en 1952 aidant, de la lumière au clair-obscur. Sa beauté hollywoodienne fera dire à la princesse Soraya, devenue à son tour impératrice d'Iran : " Dommage qu'elle n'ait pas épousée Clark Gable d'Autant en emporte le vent ! "

10/2019

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Littérature française

Voix d'écrivaines francophones. Parlement des écrivaines francophones

Elles viennent des quatre coins du monde mais elles ont une seule passion, l'écriture. Elles sont issues de diverses cultures mais elles ont choisi de s'exprimer publiquement dans une seule langue, le français. Elles s'estiment libres de toute obédience mais elles ont accepté de faire partie du Parlement des écrivaines francophones, une plate-forme inédite destinée à faire entendre la voix des femmes auteures. Ce livre présente quelques unes d'entre-elles en retraçant brièvement leur parcours et en donnant à découvrir leurs oeuvres.

10/2019

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Littérature française (poches)

Le corps de ma mère

"On peut tout raconter, ma fille, la cuisine, la guerre, la politique, la fortune ; pas l'intimité d'une famille. Allah a recommandé de tendre un rideau sur tous les secrets, et le premier des secrets s'appelle la femme !" Il aura fallu le déclenchement de la révolution du Jasmin, en Tunisie, pour que la narratrice se décide à écrire sur sa mère, morte trois ans plus tôt. Se remémorant les dernières bribes de confidences maternelles, elle entreprend de percer l'énigme de cette femme bédouine, secrète et dure. S'engage une enquête qui révèle peu à peu la vie de Yamna, bien loin de ce qu'imaginaient ses enfants.

06/2018

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Littérature française

Par le fil je t'ai cousue

Dans la Tunisie rurale des années 60, une fillette grandit dans l'ombre d'une famille traditionnelle et la soumission à une mère toute-puissante. Destinée à vivre et mourir voilée et analphabète comme ses aînées, elle va, la première, prendre le long chemin de l'émancipation. Le prix à payer sera lourd pour se libérer des sortilèges, des interdits et des secrets maternels. " Du fil, du sang et des mots. Il n'en faut pas plus pour faire disparaître le corps d'une fille. La dématérialiser d'un coup, un seul. Net et sec. Une entaille. Et le liquide qui coule, tout naturellement, dans une odeur de femmes et de secret. Nous étions trois. Ma mère, Dibiza et moi. Plus un métier à tisser. L'armature en bois ne comportait que les fils de trame tendus à l'horizontale. Les fils de chaîne avaient été sectionnés. J'étais debout, pieds nus, la robe relevée au-dessus du genou. Dibiza s'est baissée et a planté un bout tranchant au niveau de la rotule. Une lame à raser ? Un couteau ? Une aiguille ? Je ne me souviens que du reflet du métal. Il passe aujourd'hui encore devant mes yeux comme une ombre. C'est à ce moment-là qu'est intervenue ma mère. Elle a glissé des graines de raisins secs dans la main de Dibiza. Sept. La matrone les a comptées à voix haute, minutieusement. - Vas-y, dit-elle en relevant la tête et me poussant vers le métier à tisser. Tu vas passer au-dessus de la trame. Je me suis avancée. - La jambe droite d'abord. Puis la gauche. Ensuite, tu reviens au point de départ. Et tu recommences. J'ai levé la jambe droite. - Veille à effleurer le fil de ton pied. Après chaque aller et retour, Dibiza s'est penchée sur l'entaille, a badigeonné de sang le raisin sec et me l'a tendu : - Ouvre la bouche. Avale-moi ça. Et elle a psalmodié d'une voix de basse : - Par le fil je t'ai cousue ! Ton sang je t'ai fait avaler ! Nul ne pourra plus t'ouvrir ! Ni l'homme ni le fer ! Tu es un mur contre un fil ! Un mur contre un fil ! Sang de ton genou, ferme ton petit trou ! "

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Histoire internationale

Egypte An II

Ce texte porte un éclairage différent de celui de la presse occidentale sur ce qui s'est passé en Egypte de janvier 2011 à juin 2013. Analyses et reportages que je considère comme biaisés, tronqués et ne reflétant ni la réalité des faits eux-mêmes, ni la profondeur politique qu'ils signifient. On lit, on entend, on donne à voir que la culture démocratique des Egyptiens balbutie alors même que la jeunesse du pays orchestre un spectacle grandiose et démocratie. Le peuple avait porté un Président au pouvoir. Le Président s'est montré incompétent et dangereux. Ce même peuple exprime sa volonté de destituer le Président et délègue aux militaires le pouvoir de négocier sa destitution. Tel est le résumé de mon histoire. Trente-trois millions d'actes de rébellion ont été signés pour réclamer le départ du Président, trente trois millions de rebelles ont envahi les rues, les ponts du Caire et des autres villes du pays. Même si le mot rébellion, Tamarrod, est rarement prononcé. L'histoire que je raconte ici n'échappera pas à la terreur et à la contre-révolution. Cependant, de l'avoir vécue, il en restera une culture populaire de la Résistance qui ne s'effacera pas de la mémoire collective. Tamarrod a prêté son nom à un parti qui contribuera à la rédaction d'une nouvelle Constitution.

11/2013

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Histoire ancienne

Préfigurations égyptiennes des dogmes chrétiens

Notre histoire est aussi vieille que le vieux fleuve Nil. Une histoire faite de morts et de résurrections, à l'image d'une terre qui tous les ans se dessèche et renaît sitôt que déferle l'inondation. Mort et vie s'incarnaient dans la passion d'un dieu, Osiris. La déesse avait le pouvoir de guérir de la mort. La passion du Christ sur la croix répète le destin mythique d'Osiris ; sa descente aux Enfers répète celle du soleil dans le monde des ténèbres, du grain d'orge dans la terre, et leur retour à la vie et à la lumière. Hatshepsout, la femme Pharaon a fait représenter sur les murs du temple de Deir-el-Bahari le récit de sa naissance divine, miraculeuse comme celle de Jésus. Elle, Fille de Ra', Lui, Fils de Dieu, sont baptisés, dans l'eau du Nil ou du Jourdain. L'eau est Vie nouvelle donnée à la terre, donnée au soleil. Et l'inondation est déesse, tombeau et berceau de la terre. Quand elle arrive, le peuple chante Neferet iti ; la belle est venue. Là est le sens du nom de la grande épouse royale Nefertiti dont l'époux, Akhenaton, porte un nom de lumière. Akh n Itn Brillance d'Aton. Un soleil nouveau naîtra de leur mariage comme du mariage de l'eau et de la lumière. Nos ancêtres ont inventé un auteur à ce mythe, Thot, dieu de la parole et de l'écriture. Un ibis le représente parce que son bec courbé ressemble à un croissant de lune. Il est cette petite lumière du Verbe créateur qui fait exister le soleil en l'absence de l'astre, comme un bateau qui le porterait au travers des Ténèbres vers la lumière. Thot est devenu l'Esprit Saint. Il était le Créateur des langues, don du Christ aux apôtres un jour de Pentecôte. Son livre, inconnaissable, est demeuré le secret de la déesse. Restait la quête de ce livre.

04/2013

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