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SUNSIARE

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Critique littéraire

A la recherche de Sunsiaré

Sunsiaré de Larcône était une jeune femme spirituelle, extravagante et très belle. Elle avait vingt-sept ans et venait de publier son premier roman, La Messagère, quand elle se tua avec Roger Nimier à bord d'une Aston-Martin. C'était le 28 septembre 1962. La France était encore sous le choc de la guerre d'Algérie, ce qui n'empêchait pas la jeunesse de danser le twist et de rouler à tombeau ouvert. Le charme de cette époque romantique et déchirée ne cesse de nous fasciner. J'ai mené cette enquête sur la vie de Sunsiaré de Larcône comme si toutes les facettes de sa génération se reflétaient en elle. Une vie que menaçaient le silence et l'oubli, malgré la trace fulgurante qu'elle a laissée dans le monde de la mode, des lettres et du cinéma. Car elle est passée aussi vite qu'une étoile filante. Une passagère à Paris. L. d'A.

06/2005

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Critique littéraire

L'âme charnelle. Journal 1953-1978

Le journal commence en 1953 au moment où Guy Dupré entre chez Plon, l'éditeur de Barrès et de Bernanos, et publie son premier roman Les fiancées sont froides, qui lui vaudra une consécration littéraire immédiate : Mauriac, Albert Béguin, André Breton, entre autres, salueront l'arrivée de ce jeune écrivain. Il a comme amis Jean Cassou, Julien Green, Julien Gracq, Raymond Abellio et madame Simone (l'actrice Pauline Benda qui fut le dernier amour d'Alain-Fournier), croise Marguerite Yourcenar et rencontre Sunsiaré de Larcône. Le récit de ces jours se déploie en une langue incisive agrémentée de lectures et de propos rapportés. Guy Dupré relate également avec franchise et sans fard ses aventures féminines. Le livre s'articule en fragments journaliers, autant de portraits et d'impressions qui en peu de mots cernent l'essentiel. Souvent sans concessions, parfois caustiques et crues, ces impressions livrent la face cachée d'un écrivain, ses regards décapants sur la femme, la comédie du monde et la souffrance intime. Le journal s'interrompt en 1965 et reprend en 1974 pour se clore en 1978. Ce n'est qu'en 1980 que Guy Dupré publiera un nouveau roman, Le Grand Coucher. Ce journal comble les années de silence qui n'en constituent pas moins la genèse de l'oeuvre à venir.

08/2010

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