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Sampitri

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Récits de voyage

Sampitri

Minia, chirurgien pédiatrique, accompagne sa jeune patiente Sampriti pour son retour en Inde, après une opération compliquée au coeur. Lors de ce voyage humanitaire, Minia découvre une Inde pleine de contradictions et de tourments. La rencontre de deux cultures opère alors un chamboulement dans l'esprit de la Française qui voit ses sentiments et ses repères bousculer. Choisira-t-elle le nouveau destin qui s'offre elle ou rentrera-t-elle en France ? Le lecteur en profitera pour découvrir l'Inde et ses mystères.

11/2020

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Littérature française

Paulin

"C'est décidé je monte à Paris ! " s'était dit Paulin après avoir vu dans une galerie, les peintures de Marius Granet. Cette pensée ne le quittait plus, même dans l'atelier de menuiserie où son père l'avait placé à l'âge de 14 ans pour un travail d'ébénisterie. C'est ainsi qu'un jour il quitte sa famille et son quartier de la rue Saint-Paul à Hyères, pour rejoindre la capitale. L'arrivée à Paris est un choc. Il loge dans un immeuble misérable de la rue Saint-Marcel à deux pas de la rue où il travaille, quartier Saint-Antoine. Chaque soir après sa journée de labeur, Paulin se rend au Louvre, il y rencontre Topino-Lebrun, peintre révolutionnaire marseillais qui le présente au maître David. Tous deux l'encouragent à s'inscrire à l'école des Beaux-Arts.

03/2017

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Littérature française

Le réveillon du bandit

J'aime les contes depuis l'enfance, j'ai toujours aimé ces histoires racontées par les grands pour effrayer, bercer ou faire rêver les petits. J'ai toujours aimé voyager avec les dieux, les héros et les petites gens qui habitent ces contrées imaginaires parfois extravagantes et pourtant tellement vraies... Je n'étonnerai personne si j'avoue que j'ai pleuré avec la mariée muette, bien ri avec les morts du Paradis, chanté la nuit dans les rues de la cité impériale et vu, oui vu de mes propres yeux les fées et les ogres dont on me parlait enfant. J'ai même réveillonné avec un malheureux bandit, je n'avais pas dix ans... Je raconte cela parce que c'est là pure vérité, même si certains prétendront qu'il ne s'agit que de fariboles, de contes et de légendes... Ils ne savent pas que tous ces êtres enchantés, de chair ou de rêve, bien au chaud dans ma mémoire, vivront toujours parmi nous, et pour longtemps encore, vagabondant dans l'esprit et les coeurs de ceux qui lisent, qui écoutent ou qui racontent et aiment ces histoires léguées par nos anciens.

12/2009

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Littérature française

Adrien

De l'autre côté de la rue, il y avait le lycée, les cafés, il y avait les aînés, les flâneries dans les rues de la ville... il y avait tous les rêves, Julie, Marthe ou Madame Arnoux, c'était selon. Il y avait Salomé, ... Et puis Elsa. Au sortir du lycée, il y avait la plage, il y avait les amours, les vitrines, et les néons qui flambaient de toutes leurs modernités - tourne-disques et transistors, trente-trois tours, livres de poche et mocassins Iowa, vélo Solex et Vespa... Parler, lire, écouter, s'indigner, disputer, manifester, c'était la même chose. La vie ressemblait à ce qu'en disaient les livres... "La vie est à nous... " comme le croyait toute la génération de l'après-guerre. Sur le port, le Génie de la mer, l'homme de Cuverville comme on l'appelait montrait l'horizon. Là-bas était l'aventure, là-bas était la vraie vie... Mais à la nuit, la ville s'éclairait d'une étrange lueur bleutée. Celle d'un petit écran bombé dont les images sous le discours lénifiant montraient toutes les cruautés du monde et jetaient sur nos joies un voile d'angoisse et d'inquiétude... Le monde n'était pas beau et les hommes n'étaient pas bons ! De l'autre côté de la Rade, il y avait la Méditerranée, il y avait l'Algérie où il faudrait peut-être mourir un jour... Toulon 1956-1962... Années de ce temps et de ce lieu où l'on ne faisait que passer, devenues "choses d'un monde inachevé" selon la belle formule de Carlos Fuentes, "transformées, changées en Histoire, en narration, en langage, en expérience, en lecture sans fin... "

10/2011

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Religion

Le Père Pel. Missionnaire en Corse

Le père Constant Pel connu par ses prophéties, était un prêtre-missionnaire du diocèse d'Ajaccio. De 1930 à 1950, il alla de village en village porter le " parfum de Jésus " . Les Corses le reconnurent vite comme un prêtre admirable, zélé, charitable, discret et un saint miraculeux. Il fonda à Corté la Maison du Christ-Roi et à Ajaccio Le Foyer Sacerdotal dont le rayonnement s'étendirent sur toute la France grâce à la revue " La Lampe du Sanctuaire " . Miné par les épreuves, les conséquences de la guerre, il quitta la Corse, mais continua son oeuvre sur le continent. A La Seyne-sur-Mer, il construisit le célèbre sanctuaire de Notre-Dame de Fatima. En contact avec les plus hautes figures sacerdotales et les voyants de son temps, il fut entre autres, le directeur spirituel de Charles de Foucault et de Marthe Robin. Padre Pio disait aux pèlerins français : " Pourquoi venez-vous me voir quand vous avez le père Pel un si grand saint ? "

10/2015

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Romans de terroir

Campomoro, la rocca, le taravo

Le site de Campomoro est fréquenté depuis au moins cinq mille ans. Indices rémanents et preuves tangibles l'attestent à travers les millénaires. Aux temps préhistoriques, les premières implantations humaines connues se concentrent sur la plate-forme de Capu di locu dominant la baie ; ce qui les place en sentinelle sur le Vallinco, probablement le golfe de l'ouest insulaire le plus anciennement pratiqué sur les itinéraires maritimes de la Sardaigne et de la péninsule Ibérique. L'Antiquité romaine privilégie la baie. Ses galères profitent, six siècles durant, de la sûreté et de la profondeur du mouillage qui sera dénommé Porto Elice. La grande nuit barbare couvre un demi-millénaire, pendant lequel la côte est une proie continuelle. Gênes finit par prendre le relais et y fortifie le promontoire dont le nom - Campomoro – supplantera à la fin du XVIe siècle l'appellation latine du "port". L'activité agropastorale connaît un notable essor dans l'arrière-pays. La province de La Rocca, alors politiquement influente dans l'Au-Delà-Des- Monts, rattache à son haut lieu, Fozzano, le territoire de Campomoro. Il faut attendre Napoléon III pour que le hameau échappe à la tutelle fozzanaise. Il fusionne avec la commune limitrophe de Belvédère pour créer une nouvelle entité administrative : Belvédère - Campomoro. Sans attendre et sans états d'âme, le nouveau venu devient par son poids démographique l'épicentre de la commune. Le développement des activités de pêche à la fin du XIXe siècle et l'explosion touristique de ces cinquante dernières années finiront de légitimer cette captation à la hussarde qui, à une ruade près, s'est opérée, les liens familiaux aidant, sans traumatisme apparent. Dans ces pages, il n'est question que de la vie des hommes et des femmes qui se sont attachés à cette terre et à ses criques labourées en tous sens et maintes fois dominées ou razziées. Leur destin est inséparable de celui des communautés des vallées du Taravo, de Baracci et du Rizzanesi qui confinent au Vallinco.

07/2017