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Schmidt

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Littérature étrangère

Mr. Schmidt

M. Schmidt est un avocat important, mais il a pris sa retraite pour s'occuper de sa femme qui se meurt d'un cancer. Cet homme d'un matérialisme exaspérant, égocentrique, pétri de certitudes et de préjugés, est le héros du quatrième roman de Louis Begley. Seul après la mort de sa femme, dans la superbe maison de Long Island dont leur fille, Charlotte, a hérité en partie, les tracas series financières le hantent : sa retraite va-t-elle être suffisante ? Sa fille va-t-elle le dépouiller ? Déjà elle convoite l'argenterie. La douce et intelligente Charlotte est devenue, en grandissant, une yuppie banale, qui va épouser, selon les rites de la religion juive, un jeune avocat aux dents longues : c'en est trop pour M. Schmidt. Il va devoir se faire à l'idée qu'il faut changer... Négligeant les tentatives de conciliation de la belle-famille de sa fille, il s'offre une nouvelle vie et installe, dans la chambre de sa femme, Carrie, une jeune Portoricaine exubérante et un peu russe qui lui réapprend le bonheur. Dans ce livre acerbe et drôle, Louis Begley dresse le portrait d'un homme pointilleux jusqu'à l'écoeurement, un solitaire qui assiste impuissant au déclin de ses privilèges.

03/2003

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Littérature étrangère

Mr. Schmidt libéré

Mr. Schmidt, veuf, retraité à Long Island, vit depuis deux ans avec Carrie, jeune Portoricaine d'une vingtaine d'années, et jouit d'un bonheur jalousement protégé. Mais le voici harcelé par sa fille, Charlotte, qui est en train de se séparer de son mari et lui demande son aide financière pour fonder une entreprise avec son amant. Schmidt, méfiant, refuse. Carrie fait la connaissance d'un milliardaire égyptien, Mansour, qui se prend d'amitié - envahissante - pour Schmidt et se met à vouloir régenter son existence : il ne devrait pas séquestrer ainsi sa jeune et belle compagne, qui a besoin de distractions, et il devrait retravailler pour retrouver toute son énergie et sa puissance virile. Mansour lui offre un poste de rêve. Le piège est tendu entre ces quatre personnages qu'unissent contradictoirement les liens du sang, du désir, de la culpabilité, de l'amour, de l'amitié, de la sujétion matérielle. Louis Begley peut développer avec humour et cruauté sa fable sur la domination : possède-t-on les sentiments d'un être qui dépend de vous, ou devient-on au contraire l'esclave des sentiments qu'il vous porte ? Comment s'affranchit-on de ce qui vous échappe ? Une formidable satire des valeurs de la bonne société américaine et une exploration jubilatoire de la face d'ombre d'un homme qui vieillit.

04/2002

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Musique, danse

Florent Schmitt

“Dieu que c'est beau ! C'est un des plus grands chefs-d'oeuvre de la musique moderne” s'exclamait Igor Stravinski le 23 février 1912 en découvrant "la Tragédie de Salomé" de son ami Florent Schmitt (1870-1958), déjà célèbre par son Psaume qui avait stupéfié les premiers auditeurs, habitués aux fluidités impressionnistes. Ce compositeur lorrain, si joué à son époque et qui a tenu une place particulière dans la brillante Ecole française de la IIIe République, présente une personnalité très indépendante, au langage à la fois romantique et moderne. Sa vie s'apparente à un roman fait de voyages, d’humour, d’anecdotes et de provocations. Il a écrit dans presque tous les domaines, notamment des pages symphoniques qui offrent un émerveillement de richesses sonores. Cet ouvrage est l’occasion de découvrir un compositeur majeur du début du XXe siècle (au même titre que son ami Ravel, Debussy ou Roussel) ainsi qu’un répertoire français flamboyant et injustement délaissé.

02/2012

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Beaux arts

Souvenirs à venir. Pavel Schmidt

Pavel Schmidt fait se rencontrer des objets. De prime abord, ils n'ont rien en commun : des fémurs et des clés à molette, des Vénus callipyges et des tubes de pommade Anusol, un pistolet Beretta et un saucisson des frères Beretta, charcutiers au service de l'épicerie fine depuis 1812. Mais parce que le sculpteur les confronte, ils entrent en dialogue. Un autre objet, alors, voit le jour, un objet invisible et cependant palpable — un sens nouveau, qui nous ouvre à un monde, lui aussi, nouveau. Avec une féconde obstination, Pavel Schmidt s'attaque aux piliers de la société de consommation et aux stéréotypes de la mentalité petite-bourgeoise. Explosions de nains de jardin, de Vénus et de David en plâtre, assemblages de tampons de chemin de fer surmontés de paratonnerres, feux d'artifice, fumigènes, tout lui est bon pour détruire et reconstruire en musique les archétypes de notre culture. Dans la lignée de Marcel Duchamp et de Daniel Spoerri, le sculpteur poète, infirmier destructeur et réparateur, applique ses bandages et ses béquilles sur des agglomérats de mains, bras, jambes, torses, têtes et tubes pour construire patiemment le lexique loufoque et inspiré de son propre langage. Ce livre, réunissant quelque deux cents sculptures, est accompagné d'un entretien qui donne une clé cette oeuvre encore trop méconnue.

02/2020

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Théâtre - Pièces

Qui est monsieur Schmitt ?

M. et Mme Bélier dînent dans leur salle à manger quand ils sont interrompus par la sonnerie du téléphone. Or, les Béliers n'ont pas d'abonnement téléphonique. Le mystérieux interlocuteur insiste et affirme même parler à un certain M. Schmitt. Puis M. et Mme Bélier découvrent que l'intérieur de leur appartement a changé : les cadres accrochés aux murs ont été remplacés et les livres et les vêtements ne sont pas les leurs... Sont-ils, sans le savoir, M. et Mme Schmitt ? La création de Qui est Monsieur Schmitt ? a eu lieu le 15 septembre 2009 au Théâtre de la Madeleine, dans une mise en scène de José Paul et Stéphane Cottin et avec la distribution suivante : Raphaëline Goupilleau, Richard Berry, Chick Ortega, Sébastien Thiéry, Jean-Luc Joseph.

01/2023

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Philosophie

Que faire de Carl Schmitt ?

L'affaire est entendue, et Karl Jaspers l'a résumée : Carl Schmitt fait partie avec Heidegger de "ces professeurs [... ] qui ont tenté de prendre intellectuellement la tête du mouvement national-socialiste" . Depuis lors, nonobstant, des contradicteurs distingués - Strauss, Löwith, Peterson, Kojève, Blumenberg, Habermas, Derrida... - ont discuté âprement ses thèses, souvent pour les rejeter, comme il en va avec tous les classiques intéressants, de Platon à Wittgenstein. Aussi l'heure est-elle venue de "partir de Carl Schmitt" , au double sens de reformuler des questions essentielles à partir de certains de ses travaux et de lui donner congé lorsqu'il ne nous aide plus à penser. Certains de ses concepts (le nomos de la terre, la constitution comme décision "existentielle" ...) ou des concepts sur lesquels il a apposé son empreinte (le pouvoir constituant, l'Etat de droit "bourgeois") éclairent différemment des questions telles que le rapport entre décision et rationalité ; l'enracinement des normes juridiques dans les institutions ; le statut de l'ordre constitutionnel et ses présuppositions ; les effets pervers du retour de la morale en politique internationale (droits de l'homme et démocratie forment-ils le couple uni que l'opinion dominante nous décrit ? ). Mais cette fécondité se heurte à une limite fondamentale : Schmitt est plus efficace pour penser des ruptures et des instaurations que pour décrire le fonctionnement normal de l'ordre juridique établi. A jamais, il demeure un penseur du dissentiment.

11/2011

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