Depuis la création du prix Goncourt, devenu une véritable référence, et la certitude de multiplier les ventes du roman lauréat en libraires, les prix littéraires animent toutes les passions. En France, les cinq cadors – Goncourt, Femina, Médicis, Renaudot et Interallié – sont les seuls qui semblent avoir une véritable incidence sur les achats.
Des auteurs paniqués, des éditeurs mondains, des libraires déjà épuisés, des distributeurs satisfaits – les seuls actuellement... –, des représentants (peut-être) en vacances, des transporteurs en retard, un ministère avec le Culture entre deux chaises, des lecteurs perdus, des blogueurs survoltés, des Instragrameurs pour lesquels nous n’avons pas trouvé de rime, des journalistes éreintés...
Dès la fin du mois d’août débutera le grand rendez-vous français de la Rentrée littéraire. Cette année, une production en légère diminution, puisque “seuls” 524 romans sortiront contre 567 l’année passée. On passe donc de 9,78 livres à engloutir durant les deux mois et demi, à simplement, et plus digestement, 9,03.
La période confinement décidée par les autorités françaises voit des millions de citoyens contraints de rester chez eux, parfois seuls, parfois avec des enfants de tous les âges. Aussi, des questions se posent : comment s'occuper lorsque l'on est enfermés pendant plusieurs semaines entre quatre murs ? Si le premier conseil peut être de se tourner vers sa bibliothèque pour lire quelques livres, disposer d'une connexion internet reste la garantie de pouvoir accéder à de nombreuses ressources en ligne.
En mars 2018, quelques mois après la disparition de Jean d'Ormesson, le 5 décembre 2017, sa fille Héloïse d'Ormesson annonce la création d'un prix littéraire pour lui rendre hommage. « C’est avec joie et fierté que je vous annonce la création du prix Jean d’Ormesson, qui sera décerné le 6 juin prochain au Centre national du livre (pour s’approcher de la date anniversaire de la naissance de mon père le 16 juin 1925) », explique-t-elle.
La question du prêt numérique de livres en France cache une autre interrogation : celle de l'exception au droit d'auteur, qui fut mise en place pour le livre papier. A cette époque, certains auteurs s'étaient opposés, considérant que le risque était trop grand. Aujourd'hui, plus personne ne remettrait en cause ce grand principe, d'autant plus qu'il est rémunérateur pour les auteurs.
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