Recherche

Shigeru Hatsuyama

Extraits

ActuaLitté

Autres éditeurs (U à Z)

Ton-chan le glouton

Taberu Ton-chan littéralement Ton-chan qui mange est le seul livre entièrement conçu par l'artiste japonais Shigeru Hatsuyama, auteur du texte et des images de cet étrange album publié à Tokyo en 1937. Ce livre marque la fin de son travail pour les enfants et signifie son refus de la propagande militariste qui s'installe alors au Japon. Ancré dans une époque précise de l'histoire du Japon et dans l'histoire de la littérature de jeunesse japonaise en un moment particulièrement créatif, ce livre est considéré un chef-d'oeuvre intemporel des livres illustrés pour grands et petits tellement l'histoire et les images sont élaborées de manière très étonnante, surréaliste, profonde et espiègle. Les illustrations expriment à la fois la langue vernaculaire fantaisiste de la prose poétique et le développement de l'intrigue. C'est un livre dont la conception et l'exécution est très original, sans pareil. Les images, le texte et les arrière-plans colorés sont si bien équilibrés et savamment agencés qu'on ne se lasse jamais de les regarder et de se questionner. L'histoire parle de Ton-chan, un cochon, qui a toujours faim et pense toujours à la nourriture. Ton-chan récupère les déchets, boit de l'eau savonneuse, avale un ballon, mange tout ce qu'il trouve et s'allonge sur une montagne de gâteaux. Le quotidien du gourmand/glouton Ton-chan est décrit avec humour et simplicité. Le monologue de Ton-chan et son dialogue avec une fille qui l'accompagne jusqu'à la fin sont poétiquement formulés. Finalement, à la toute dernière page, Ton-chan est vendu à un cuisinier de porc pané. Cette fin abrupte reflète le nihilisme d'Hatsuyama qui, à la même époque, en 1934, avait sérialisé une histoire illustrée dans le journal Tokyo Asahi Shinbun intitulée Peko Pon Pon [Ventre affamé], dans laquelle le protagoniste affamé essaie de se tirer une balle dans le ventre à la fin. Ces deux histoires sont d'une nature différente des nombreuses autres histoires illustrées pour enfants qu'il a illustrées. Rappelons que ces livres d'images apparemment absurdes et choquantes ont été publiés lorsque la société japonaise adoptait un régime de guerre. Un fac-similé de l'original a été réédité en 2005, dont nous reprenons scrupuleusement la maquette.

11/2021

ActuaLitté

Manga

Vie de Mizuki Tome 1 : L'enfant

Shigeru Mizuki est né en mars 1922 à Sakai-minato, petite ville côtière du sud-ouest du Japon. Il connaît dans cette province tranquille une enfance libre et heureuse, période faste dont il s'inspirera à de nombreuses reprises dans ses mangas. Très tôt, il montre des aptitudes étonnantes pour le dessin, talent encouragé sans réserve par ses parents. Il a à peine vingt ans lorsque la guerre du Pacifique vient interrompre ses espoirs de carrière. Enrôlé dans l'armée impériale japonaise, il est envoyé dans la jungle de Nouvelle-Guinée, où il va vivre un véritable cauchemar: il contracte rapidement la malaria, assiste à la mort de ses camarades et perd le bras gauche dans un bombardement... Détenu sur place à la fin de la guerre, il se lie avec les membres d'une tribu locale, amitié qui le sauvera de la famine, de la maladie et de la folie. Ce n'est finalement qu'en 1957, après une vie déjà trop riche de souvenirs et de blessures, qu'il entame la carrière de mangaka qui a fait de lui l'un des plus grands raconteurs d'histoires de son pays. Auteur singulier et généreux, il ne cesse d'explorer tout au long de son oeuvre les univers qui se cachent derrière notre monde pour mieux dire sa profonde compréhension de l'âme humaine, et communiquer à ses lecteurs l'empathie qu'il éprouve pour toutes les formes de vie. Après NonNonBâ et Opération Mort (Fauves du Meilleur Album et du Patrimoine en 2007 et 2009 au festival d'Angoulême), les éditions Cornélius présentent avec Vie de Mizuki un autre chef-d'oeuvre et une nouvelle facette de ce géant du manga. Le succès sans commune mesure de la bande dessinée au Japon, son ancrage dans la société, sa forme unique et ses thèmes de prédilection, s'expliquent une fois placés en regard de l'Ere Showa (1926-1989). Les biographies des pionniers du manga, de Vie et Mizuki de Shigeru Mizuki à Une vie dans les marges de Yoshihiro Tatsumi, témoignent autant de l'explosion d'un art populaire que de cette période parmi les plus complexes de l'histoire du Japon. La Vie de Mizuki rappelle qu'en un peu plus d'un siècle, cet archipel presque exclusivement constitué de villages de pêcheurs s'est mué en l'une des plus grandes puissances industrielles mondiales. Entre-temps, un élan de modernité et de nationalisme a emporté ses hommes vers la guerre, avant de rapatrier les survivants sur une terre occupée, en perte d'identité, en marche d'industrialisation forcée, démunie de son armée et de son besoin de produire de l'énergie. Cette société qui n'aurait plus besoin de se défendre ni de se nourrir allait accoucher d'une forme d'expression naturellement enfantine, mais d'une richesse indéniable: le manga. Shigeru Mizuki, cet artiste qui a ressuscité le goût du folklore au Japon, incarne plus que quiconque cette édifiante réaction artistique face au poids de l'Histoire: celle d'un homme qui a perdu un bras au combat et rentre dans son pays pour donner vie à un courageux fantôme à qui l'on a volé un oeil. Récit d'un destin hors du commun, témoignage unique sur la mutation d'un monde, Vie de Mizuki est une extraordinaire fresque romanesque qui embrasse un siècle de chaos et d'inventions.

10/2012

ActuaLitté

Manga

Coffret collector : Yôkaï, dictionnaire des monstres japonais. Volume 1, A-K; Volume 2, M-Z

Le Japon est une terre de légendes et de folklores qui, au travers des siècles, a développé une culture du fantastique à nulle autre pareille. Des représentations de yôkai visibles sur des estampes datant de l'époque Edo montrent bien à quel point cette culture des esprits, fantômes, monstres, démons, divinités mineures etc. - autant de figures différentes du yôkai - est présente dans la culture japonaise. Ouvrage de référence abondamment commenté et illustré, ce dictionnaire des monstres japonais ne propose pas moins de 500 yôkai (dans 2 volumes) ! Une véritable encyclopédie dans son genre et un type d'ouvrage jusque-là inédit en France. Les amoureux de contes et légendes nippons seront ainsi ravis de découvrir Akanamé, qui lèche la crasse dans les salles de bains désertes, Dorotabô, qui surgit de la boue des rizières, Iso Onna, créature marine qui recouvre les pêcheurs endormis de ses longs cheveux... Nous laisserons le mot de la fin à Shigeru Mizuki lui-même, qui nous dit : "Ce Dictionnaire des monstres japonais n'est pas exempt de défauts mais il pourra, je l'espère, être d'une certaine utilité à tous ceux qui s'intéressent aux esprits et aux yôkai". Le talent n'interdit pas l'humilité...

08/2010

ActuaLitté

BD tout public

Yôkai. Dictionnaire des monstres japonais

Le Japon est une terre de légendes et de folklores qui, au travers des siècles, a développé une culture du fantastique à nulle autre pareille. Des représentations de yôkai visibles sur des estampes datant de l'époque Edo montrent bien à quel point cette culture des esprits, fantômes, monstres, démons, divinités mineures etc. autant de figures différentes du yôkai, est présente dans la culture japonaise. Ouvrage de référence abondamment commenté et illustré, ce dictionnaire des monstres japonais ne propose pas moins de 500 yôkai ! Une véritable encyclopédie dans son genre. Les amoureux de contes et légendes nippons seront ainsi ravis de découvrir Akanamé, qui lèche la crasse dans les salles de bains désertes, Dorotabô, qui surgit de la boue des rizières, Iso Onna, créature marine qui recouvre les pêcheurs endormis de ses longs cheveux ou encore Kuroté, yôkai taquin qui caresse les fesses de ceux qui vont aux toilettes... Nous laisserons le mot de la fin à Shigeru Mizuki lui-même, qui nous dit : "Ce Dictionnaire des monstres japonais n'est pas exempt de défauts mais il pourra, je l'espère, être d'une certaine utilité à tous ceux qui s'intéressent aux esprits et aux yôkai". Le talent n'interdit pas l'humilité...

04/2015

ActuaLitté

Manga

Opération mort

"Les morts n'ont jamais pu raconter leur expérience de la guerre. Moi, je le peux. Lorsque je dessine une bande dessinée sur le sujet, je sens la colère me submerger. Impossible de lutter. Sans doute ce terrible sentiment est-il inspiré par les âmes de tous ces hommes morts depuis longtemps" écrit Shigeru Mizuki dans sa postface à Opération Mort. Fin 1943, une troupe de l'armée impériale japonaise débarque sur une île de Papouasie-Nouvelle Guinée. Les engagés (pour la plupart de jeunes recrues) font alors l'apprentissage de la survie dans cette contrée d'apparence paradisiaque : pêcher, construire des abris, éviter les pièges de la jungle... Et puis un jour, l'ennemi est là. Les combats qui se succèdent n'ont rien d'héroïque, ils s'imposent aux soldats résignés, finissant par ne devenir qu'un aspect d'une vie quotidienne dominée par la quête de nourriture ; les hommes disparaissent un à un, c'est la guerre dans sa brutalité ordinaire. Les rares survivants ont plus à faire avec la faim et les maladies qu'avec l'ennemi, qui est une moins grande menace pour eux que les officiers lorsqu'ils se mettent en tête de "sauver dignement l'honneur de l'armée et de la patrie"... En grande partie autobiographique, Opération Mort voit Mizuki déployer tout son humour et son art de la simplicité pour dépeindre avec une implacable vérité la guerre au quotidien. Un chef-d'oeuvre qui vous prend à la gorge et dit mieux que les discours mélodramatiques la bêtise universelle des va-t-en-guerre.

04/2016

ActuaLitté

Manga

Vie de Mizuki Tome 3 : L'apprenti

Le succès sans commune mesure de la bande dessinée au Japon, son ancrage dans la société, sa forme unique et ses thèmes de prédilection, s'expliquent une fois placés en regard de l'Ere Showa (1926-1989). Les biographies des pionniers du manga, de Vie de Mizuki de Shigeru Mizuki à Une vie dans les marges de Yoshihiro Tatsumi, témoignent autant de l'explosion d'un art populaire que de cette période parmi les plus complexes de l'histoire du Japon. La Vie de Mizuki rappelle qu'en un peu plus d'un siècle, cet archipel presque exclusivement constitué de villages de pêcheurs s'est mué en l'une des plus grandes puissances industrielles mondiales. Entre-temps, un élan de modernité et de nationalisme a emporté ses hommes vers la guerre, avant de rapatrier les survivants sur une terre occupée, en perte d'identité, en marche d'industrialisation forcée, démunie de son armée et de son besoin de produire de l'énergie. Cette société qui n'aurait plus besoin de se défendre ni de se nourrir allait accoucher d'une forme d'expression naturellement enfantine, mais d'une richesse indéniable : le manga. Shigeru Mizuki, cet artiste qui a ressuscité le goût du folklore au Japon, incarne plus que quiconque cette édifiante réaction artistique face au poids de l'Histoire: celle d'un homme qui a perdu un bras au combat et rentre dans son pays pour donner vie à un courageux fantôme à qui l'on a volé un oeil. Récit d'un destin hors du commun, témoignage unique sur la mutation d'un monde, Vie de Mizuki est une extraordinaire fresque romanesque qui embrasse un siècle de chaos et d'inventions.

02/2014

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté