Singapour prêts numériques

Le 10 février dernier, OverDrive fêtait le milliard de prêts numériques dans les bibliothèques publiques. Le National Library Board de Singapour se joint à la fête, rejoignant les États-Unis et le Canada au club digital des One Million, dépassant le million de téléchargements numériques à travers le pays.

Pivot économie mondial, Singapour attire à elle les publications des marchés américains et britanniques. Difficile, dès lors, de rivaliser pour les éditeurs locaux de langue anglaise ou non. Pour ce faire, les maisons loclaes ont opté pour des tactiques diverses, mais qui misent sur la proximité avec le lectorat. Environnement financier oblige, pour la maison Rank Books, l'important est d'offrir des titres sur les spécificités du marché asiatique.

Les chiffres deviennent plaisants, pour les responsables de la plateforme canadienne Pretnumerique.ca : célébrant sa dixième année, le service annonce quelque 18 millions de prêts d’ebooks, auprès de 885.000 usagers.

Ce 10 janvier, Overdrive, propriété de Ratuken, a dressé le bilan de son année 2016. Et on peut dit qu’il est glorieux et très encourageant, montrant que les lecteurs sont plus que jamais intéressés par le prêt de livres numériques et audio.

Il aura fallu 15 ans, mais ça y est, le 10 février dernier, les prêts de livres numériques dans les bibliothèques publiques américaines via la plateforme privée OverDrive ont dépassé le milliard. Permettant un accès 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 aux ebooks et audiobooks les plus populaires, les bibliothèques autour du monde n’ont cessé d’alimenter leur diffusion.

La pénurie d'offre numérique en France n'est pas le fait d'un manque de volonté des éditeurs. Et s'ils n'ont pas participé à l'élaboration des offres (très inadaptées) qui ont été testées, c'est tout simplement parce qu'ils n'ont pas été invités à la fête.

Depuis l’annonce de sa liquidation totale et définitive (notre actualitté) les librairies Borders mettent la clef sous la porte, les unes après les autres.

Toujours prêt à valoriser ses services pour mieux convaincre ses partenaires professionnels, Amazon vient de dévoiler quelques chiffres sur l'état de sa bibliothèque de prêt d'ebooks. À prendre avec les pincettes qui s'imposent, comme toujours.

Sans surprise, 2020 s'annonçait comme une année particulière pour les prêts de livres numériques. Confinés, parfois privés de librairies, les lecteurs français auront profité des collections dématérialisées des médiathèques, parfois pour la première fois. PNB, le système de prêt numérique porté par Dilicom, annonce des prêts en hausse de 78 % en 2020.

L’essor des livres numériques est notamment signe d’un intérêt pour la lecture, avec une facilité d’accès décuplée par les bibliothèques. En Australie, plusieurs auteurs se sont adressés au gouvernement, demandant la mise à jour du droit de prêt : celui-ci permet la rémunération des écrivains pour les livres prêtés par les bibliothèques. Or pour l’instant, ce programme ignore livres numériques et livres audio…

C'est l'histoire d'un homme qui partait en tournée à Singapour, avec un livre à promouvoir. C'est aussi l'histoire d'un homme qui n'avait pas froid aux yeux. Dans son essai, il critiquait férocement la justice du pays, et sa tendance à facilement recourir à la peine de mort...

Le libraire qui avait fait faillite aux États-Unis en juillet 2011 va ouvrir les portes d'un nouvel établissement à Singapour, d'ici la fin de l'année, dans la ville de Jurong. C'est le revendeur local Popular Holdings, qui a annoncé ce matin même avoir acquis la marque l'an passé, en vue de cette ouverture. 

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Le système de licence est-il viable en bibliothèque ? Comment rémunérer les auteurs ? La mise en place d'une exception au titre du droit de prêt numérique est-elle envisageable ? Le prêt simultané cassera-t-il la chaîne du livre ? Autant de questions auxquelles Valérie Barthez, directrice juridique du Centre français d'exploitation du droit de copie, tentera de répondre.

Ce qui ressemblait à des bruits de couloirs commence à prendre forme : derrière le conflit qui oppose éditeurs et bibliothécaires, se tapirait en effet Amazon. Le vice-président senior de Bibliotheca, Tom Mercer, met le doigt non sur la couture, mais bien là où ça fait mal. Le prêt de livres numériques, une affaire de lobbying ?

Pour lutter contre la contrefaçon, un service danois a vu le jour, portant sur le prêt de livres numériques dans les bibliothèques publiques. Il était jusqu'à lors possible de charger sa tablette ou son smartphone avec les livres empruntés, mais également de le télécharger depuis son ordinateur, pour charger son lecteur ebook. Une solution mise en place pour... lutter contre la distribution illégale des oeuvres.

Les lecteurs du sud de l'Angleterre auraient-ils un goût prononcé pour les lectures coquines ? Rien n'est certain, mais le conseil des bibliothèques du Surrey a pu observer des effets bien visibles. De 2011 à 2012, le prêt de livres numériques a bondi de 16.231 à 19.847 unités. Chose à savoir, il ne concerne pas le format .MOBI de Kindle, non supporté par les bibliothèques. Cette hausse notable se retrouve particulièrement les romans érotiques avec 22% d'augmentation sur l'année passée.

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Le réseau des bibliothèques italiennes a su s’adapter aux urgences de la pandémie : le nombre de prêts numériques a remarquablement augmenté au printemps dernier et l’extension généralisée du système de prêt à domicile sera bientôt effective pour plusieurs établissements. 

Et un nouveau partenaire pour la société OverDrive, sépcialisée dans la création de portails de prêts de livres numériques pour les bibliothèques. Mais cette fois, pas d'établissement de prêt de livres, c'est un revendeur qui signe...

Le distributeur d'ebooks thaïlandais Ookbee, à l'origine uniquement destiné au marché thaï, devient un immanquable dans toute l'Asie. Si bien que le groupe de médias Singapore Press Holdings a conclu un partenariat avec la plateforme à l'abeille, pour la distribution d'une centaine de ses titres via une application dédiée.

Personne n'a oublié Alan Shadrake, auteur britannique parti en tournée promotionnelle à Singapour, et arrêté, à peine son premier pas posé sur le territoire.

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INFOGRAPHIE – Le service PNB, ou Prêt Numérique en Bibliothèque, compte aujourd’hui 1045 éditeurs actifs, contre 960 en 2018. Ce système développé pour permettre aux usagers de bénéficier d’un accès aux livres numériques a dépassé le million d’exemplaires.

Il n'aura fallu que quatre années après le lancement de la gamme Kindle, pour qu'Amazon clame avoir vendu plus d'ebooks que de livres papier via sa plateforme commerciale. En revanche, le format numérique en bibliothèque n'aurait à ce jour été emprunté que par 6 % des usagers de services de prêt, selon une enquête de Library Renewal. Pour Andrew Roskill, directeur de la start-up BiblioLabs, ce retard serait dû à ces détours qui nécessitent de s'enregistrer sans cesse avec des comptes usagers et mots de passe, ainsi qu'à des politiques de retour perçues comme hermétiques.

Les manuels scolaires numériques sont une ressource qui ne cesse de questionner. L'Institut des Baléares de Valence vient cependant d'avertir que le projet de soutien éducatif ne pourra pas être mis en application avant quatre ans...

Les réflexions et échanges se poursuivent chez nos voisins belges quant à la mise en place d'un système de prêt d'ebooks dans les établissements publics. Cette solution, dont on attend en France, au travers du projet Prêt Numérique en Bibliothèque, les premiers pas, fait l'objet d'une attention toute particulière entre institutionnels et professionnels.

Rue des Promenades : prête-moi ton livre numérique

Hodder Education, filiale scolaire de Hachette UK, a annoncé qu’elle a acquis auprès de Pearson son catalogue scolaire en langue anglaise pour Singapour. 

Singapour, pays réputé pour ces lois strictes et sa pratique assidue de la censure, a interdit la distribution d'un livre évoquant justement la censure appliquée dans le monde entier vis-à-vis des caricatures et dessins humoristiques, intitulé Red Lines : Political Cartoons and the Struggle Against Censorship. Des dessins publiés dans Charlie Hebdo en 2006, qualifiés d'« irresponsables, irréfléchis et racistes », sont mis en cause.