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Soazic Courbet

Extraits

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Littérature française

Le dernier Courbet

"Mais qu'est-ce que vous avez là... Ce ne serait pas un... ? " Quelques mots ont suffi pour que la curiosité désormais torture la narratrice : ce tableau qu'elle a toujours connu, ce tableau de famille, transmis de grand-mère en petite-fille... est-ce vraiment un Courbet ? Et si c'est le cas, par quel étrange chemin est-il arrivé là ? Pour tenter de découvrir les secrets qu'il recèle, la narratrice va se lancer dans une enquête qui l'entraînera du Second Empire à nos jours jusqu'au coeur de la création. Et c'est l'amour, sa force, son absence, le pouvoir qu'il a de se magnifier, que l'on entend dans ce texte envoûtant.

08/2019

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Beaux arts

Correspondance de Courbet

Figure admirée ou détestée, toujours controversée, Gustave Courbet est l'un des peintres majeurs de la seconde moitié du XIXe siècle. Son oeuvre se développe à partir de la querelle du "réalisme" pour devenir une perpétuelle source de scandales et de malentendus : Courbet s'est affirmé comme un artiste qui interpelle la société de son temps – voilà ce que sa Correspondance révèle, à travers cinquante ans d'échanges épistolaires qui conduisent de l'adolescence franc-comtoise aux jours tragiques de la Commune et de l'exil. Qu'il écrive à sa famille, à ses amis écrivains ou journalistes, aux hommes politiques du Second Empire et de la IIIe République, Courbet impose sa personnalité complexe, ses coups de colère et son humour corrosif. La voix qui se fait entendre au long de ces quelque 600 lettres est celle d'un écorché-vif, qui n'hésite pas à parler de la douleur de la création et de l'âpreté des questions d'argent, si bien que l'on pénètre dans un monde fascinant, plein de contradictions, où se confondent les plus hautes exigences artistiques et un sens de la provocation véritablement nouveau. De défi en défi, les lettres de Courbet sont le complément indispensable de ses tableaux. Cet ouvrage, enrichi d'une substantielle introduction et de nombreuses annexes, constitue par son ampleur une somme irremplaçable, un passionnant document de référence pour aborder et comprendre la vie artistique, culturelle et politique du XIXe siècle.

04/1996

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Histoire de l'art

Courbet- Picasso : révolutions !

"Un jour, vint un homme qui affirma : "Je ne veux pas peindre des anges, parce que je n'en ai jamais vu". C'était Courbet. Il préférait représenter deux jeunes filles étendues sur les berges de la Seine. Il emmena ses modèles en plein air et les peignit. […] Courbet a tourné une page et lancé la peinture vers cette nouvelle direction qu'elle suivit pendant des années". Dans ce témoignage, Pablo Picasso attribue à Gustave Courbet la paternité de l'art moderne et du mouvement qui aurait radicalement bouleversé les codes de la représentation, de l'impressionnisme jusqu'au cubisme et ses suites. Cette place majeure interroge, tant Courbet reste une figure peu étudiée du Panthéon personnel de Picasso. Pourtant, le jeune peintre catalan découvre tôt la peinture du maître d'Ornans, dès son arrivée à Paris en octobre 1900, à l'occasion de l'Exposition centennale de l'art français. Courbet s'immisce par la suite chez Picasso doublement, à la fin des années 40, par la réinterprétation des Demoiselles des bords de la Seine, ainsi que par l'achat pour sa collection personnelle de l'étonnante Tête de chamois, bête à cornes rappelant le bestiaire picassien. Les liens entre ces deux figures révolutionnaires de l'art apparaissent étroits et féconds. Courbet et Picasso se rejoignent, en particulier dans leur rapport au passé comme source de la modernité, dans leur sensibilité à leur temps et leur engagement politique, ou encore dans leur trajectoire. Cette rencontre inédite vise, au-delà de la filiation réelle entre ces deux créateurs, indépendants d'esprit, à mettre en lumière ce compagnonnage.

07/2021

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Beaux arts

Courbet, l'outrance

" Ce n'est pas le Courbet communard qui m'a retenu ici. C'est le Courbet peintre. La manière de Courbet. Ses manières, ses mauvaises manières. Sa grossièreté de paysan (de Franche-Comté) mal dégrossi, de plébéien. Qu'il soit devenu communard, d'ailleurs, n'est pas pour étonner. On se moquait de lui : il ignorait les livres, il était sans orthographe. L'école et lui s'étaient très tôt brouillés. Mais Courbet est ailleurs : c'est un peintre-né. Ses manières sont, à tous égards, fort peu académiques. L'Académie ne s'y trompait pas : le Salon le rejeta avec constance. Courbet, c'était un homme énorme : cette hénaurmité, cette outrance, sont indissociables de son personnage tonitruant et de son œuvre scandaleuse, lieu d'une vraie jouissance esthétique et sensuelle. L'animalité n'est jamais loin dès lors qu'on évoque ce peintre. "

04/2004

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Beaux arts

Bonjour monsieur Courbet

"Quand je regarde Un enterrement à Ornans, je ne vois pas ce tableau seulement comme un visiteur peut le regarder au musée d'Orsay, je le regarde aussi depuis la Roche d'Haute-Pierre, comme depuis les coulisses de cette scène ordinaire (un enterrement) que Courbet éleva au rang de peinture d'histoire. Je reconnais presque quelques-uns des acteurs, le sacristain qui porte la croix, une des vieilles avec son bonnet blanc ; ma grand-mère avec son profil sévère pose aussi parmi le groupe de femmes. Si le regard plonge depuis le sommet de la Roche d'Haute-Pierre au fond des gorges de Nouailles où la Loue prend sa source, il plonge encore au fond du trou, de la fosse autour de laquelle, au centre d'Un enterrement, chacun s'approche inexorablement en portant ou simulant le deuil, distrait par une pensée ou par un des deux enfants de choeur. L'un semble attirer les regards parce qu'il a commis une maladresse. L'autre, c'est lui plutôt qui retient mon attention, regarde ailleurs. C'est l'Enfant, le récitant à l'avant-scène qui rêve toute la Comédie que nous jouons, cette procession, de la naissance à la mort". Jean-Pierre Ferrini.

09/2007

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Romans historiques

Les Courbet-Grégoire

" Qui sont ces personnages ? demanda-t-elle. — Là, c'est mon grand-père, répondit-il. C'était un libéral de premier ordre à l'époque, un excentrique, un survivant de l'aristocratie déchue. Elle somnolait en lui comme une machine à moitié morte, sans moteur, même s'il se sentait des velléités de socialiste ! " La saga familiale imaginée par Jocelyne Levrier-Thomson suit les bouleversements politiques et technologiques à l'oeuvre entre les vingtième et vingt-et-unième siècles. L'auteur montre les mutations au sein de la société française, écartelée entre l'insistance du devoir de mémoire et l'aspiration à un avenir meilleur. De génération en génération, les personnalités charismatiques et anticonformistes qui se succèdent au sein de cette grande famille témoignent de l'évolution des mentalités du pays. Les vestiges du passé laissent progressivement place au monde moderne.

01/2018

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