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Histoire rurale

Histoire du Mont Canisy. Bénerville, Deauville, Saint-Arnoult, Tourgéville

Une carte postale du début du xxe siècle présente le mont Canisy vu de Blonville-sur-Mer : une colline aux formes arrondies, haute de 111 mètres : un massif corallien de l'ère jurassique qui assume ses 160 millions d'années. Cette vue présente un mont sombre, couvert d'une maigre végétation. Une vue qui interpelle : un mont bordé par la mer, longé par un fleuve côtier et assis au milieu de marais aujourd'hui comblés ? Le mont recèle-t-il un mystère ? En s'appuyant sur de nombreuses sources et archives, les auteurs se propo-sent d'accompagner le lecteur à la découverte de l'histoire du mont.

03/2021

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Histoire de la photographie

Une avant-garde féministe des années 1970

Leurs oeuvres sont provocantes, radicales, poétiques ou ironiques... Présentant les travaux de 64 femmes artistes, ce livre dévoile comment, dans les années 1970, celles-ci ont repris contrôle de la représentation féminine dans la photographie, la vidéo et l'art de la performance. Opérant un changement drastique dans la perception des femmes dans l'art, et à rebours de la projection traditionnelle des fantasmes masculins, ces artistes ont donné à voir une nouvelle "image de la femme" . L'ouvrage, à travers cinq thématiques phares (Femme au foyer/Mère/Epouse ; Enfermement/Evasion ; Dictat de la beauté/Corps féminin ; Sexualité féminine ; Identité/Jeu de rôle), présente ainsi une large variété d'oeuvres, qui tour à tour dénoncent le sexisme, les inégalités sociales ou les structures du patriarcat. La conservatrice et fondatrice de la Collection Sammlung Verbund, Gabriele Schor, se réfère à ce moment charnière comme à l' "avant-garde féministe" , soulignant le rôle pionnier joué par ces artistes qui ont rejeté ce qui avait toujours précédé. Donnant naissance à de nouveaux modes d'expression dans tous les domaines artistiques, celles-ci ont porté une voix émancipatrice qui continue encore aujourd'hui à inspirer la génération contemporaine.

06/2022

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Histoire internationale

La Brigade Piron en Normandie

6 juin 1944 ! Ce jour-là, la Normandie est le théâtre de la plus formidable opération aéroportée, navale et aérienne de tous les temps, avec pour objectif la Libération de la France, de l'Europe, occupées depuis quatre ans par l'Allemagne nazie. Sur le rivage, cinq têtes de pont sont reliées les jours suivants. De mi-juin au 20 août, la bataille de Normandie permet la libération de la plus grande partie de la province. Cependant, une large zone, la Côte Fleurie, entre l'Orne et l'estuaire de la Seine, est toujours occupée. Le 17 août, les Alliés lancent l'opération Paddle dont l'objectif est la libération de cette zone. Cette opération est assignée à la brigade belge libre ou encore "brigade Piron" , du nom de son chef, le lieutenant-colonel Jean Piron. La brigade est placée sous le commandement du major-général Richard N. Gales, le commandant la 6e division aéroportée britannique. Forte de ses 2 300 hommes et de ses 500 véhicules, la brigade Piron est constituée de trois compagnies indépendantes, alliant mobilité et puissance de feu. Entre le 17 et le 31 août, la brigade va opérer le long de la route côtière, de Ranville à Honfleur, avec ses unités motorisées, et sur la route Troarn-Pont-l'Evêque avec l'escadron blindé ; puis l'ensemble de la brigade passe la Seine, entre La Meilleraye et Rouen. Destinée à délivrer Le Havre, elle est finalement appelée pour remonter en Belgique... et libérer Bruxelles. C'est cette odyssée, marquée de durs combats face à un ennemi qui a conservé toute sa pugnacité, que proposent de retracer les auteurs. L'ouvrage présente un rappel de l'histoire de la brigade, depuis sa création en Angleterre en juillet 1940, et le récit de la campagne de Normandie. Des annexes sont réservées à un moment de mémoire, à la commémoration de la libération de Bruxelles et à un parcours du souvenir, d'Arromanches aux rives de la Seine. L'ouvrage est illustré de nombreuses photographies et documents.

07/2014

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Critique littéraire

Ecrire en exil. Les écrivains étrangers en France 1919-1939

Fitzgerald, Gary, Hemingway, Ionesco, Mann, Miller, Nabokov, Arendt, Tsvetaeva. Des centaines d'écrivains étrangers choisirent de s'installer en France dans l'entre-deux-guerres. Choix volontaire pour certains, orphelins d'une terre natale abandonnée par dépit. Choix contraint et forcé pour d'autres, proscrits pour des raisons politiques ou raciales. Tous ont l'exil en commun et la France comme terre d'adoption, une France vue comme un pays cosmopolite, un pays de culture, un pays de liberté. Tous sont captivés par le prestige de Paris, capitale mondiale de l'art vivant, le Paris des musées, des théâtres, du jazz, des ballets russes, des cafés qui sont les salons des temps modernes, un Paris ouvert et foisonnant où semblent possibles toutes les audaces et les transgressions. Ou encore la Côte d'Azur où résidaient déjà des écrivains venus chercher dans ce Sud ensoleillé un lieu propice à leur travail. Ces images idéales résistent-elles à la réalité ? Peut-on trouver des constantes dans la diversité des parcours ? Exilés volontaires et exilés forcés parviennent-ils à se rejoindre et à partager des valeurs ? Dans quelle langue choisissent-ils d'écrire ? Et comment se passe la rencontre avec les artistes français ? Etudiant au plus près le témoignage des écrivains étrangers ayant longuement séjourné en France, Ralph Schor montre les conséquences de cet exil, les blocages pour certains artistes, mais aussi, pour beaucoup, la richesse des expériences vécues, les évolutions intellectuelles et identitaires, les renouvellements dans le domaine de la création littéraire. Ralph Schor signe une fresque intensément vivante de la vie culturelle dans l'entre-deux-guerres.

02/2013

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Entre deux guerres

Le Paris des écrivains américains. 1919-1939

Paris dans les années 1930 : " le nombril du monde ", tout comme " la toile de fond naturelle pour l'art et la littérature du XXe siècle ". Pourquoi tant d'écrivains américains, parmi les meilleurs de leur génération, affluèrent-ils à Paris dans l'entre-deux-guerres ? Quelle fut leur vie matérielle, sociale et intellectuelle dans la Ville Lumière ? Que découvrirent-ils ? Telles sont quelques-unes des questions que soulève le présent ouvrage. L'auteur raconte les expériences vécues dans la capitale française par de grands écrivains, dont trois prix Nobel (Ernest Hemingway, Sinclair Lewis et T. S. Eliot) et par des dizaines d'autres auteurs célèbres déjà en leur temps, comme Scott Fitzgerald, Henry Miller, John Dos Passos, Ezra Pound, Anaïs Nin. Ces intellectuels voulaient fuir une Amérique ressentie par eux comme matérialiste, intolérante, conformiste, puritaine, en somme étouffante et fermée aux choses de l'esprit. Une place particulière est accordée aux Noirs, qui cherchaient à s'épanouir loin des terribles contraintes de la ségrégation raciale. A Paris, les Américains trouvaient d'abord la liberté, celle des moeurs (alcool, drogue, sexe) et celle de l'esprit. La découverte d'une ville pétrie d'histoire, les promenades dans les beaux quartiers et les arrondissements populaires, la visite des musées, les spectacles, les lectures, les rencontres offraient d'innombrables sources d'inspiration et de réflexion. Tous furent marqués par l'éclosion de nouveaux courants, comme le dadaïsme, le surréalisme ou le cubisme. Henry Miller disait que Paris était " le nombril du monde ", Gertrude Stein observait que cette ville constituait " la toile de fond naturelle pour l'art et la littérature du XXe siècle ".

06/2021

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Entre deux guerres

L'antisémitisme en France dans les années 1930. Prélude à Vichy

A partir de sources inédites, d'archives, de témoignages et d'écrits du temps, l'historien Ralph Schor présente une synthèse sur l'antisémitisme dans l'entre-deux-guerres. Un ouvrage de référence, incontournable pour qui s'intéresse à cette période et à cette thématique... . et comment Vichy mit en oeuvre les idées de ses propagateurs L'antisémitisme, qui s'était atténué après la guerre 1914-1918, déferla sur la France avec une force singulière au cours des années 1930. En cette période de crise économique et de poussée du chômage, d'aggravation des tensions internationales, de débats politiques rendus plus passionnés par l'avènement du Front populaire, beaucoup de Français attribuèrent aux Juifs une lourde part de responsabilité dans les difficultés traversées par le pays. S'appuyant sur nombre de sources inédites - archives, témoignages, écrits du temps - Ralph Schor présente la première synthèse sur l'antisémitisme dans les années 1930. Il analyse l'organisation du courant hostile aux juifs, sa sociologie, ses méthodes de combat et ses thèmes, et montre ensuite la réplique des juifs et de leurs amis militants, hommes politiques, intellectuels, chrétiens. Il insiste sur la différence des modes d'expression : passion dévastatrice du côté des antisémites, argumentation rationnelle dans l'autre camp. Il apparaît que les mesures appliquées aux Juifs par le régime de Vichy furent l'exacte mise en oeuvre des idées agitées par les milieux antisémites au long de ces années de crise. Les débats de l'immédiat avant-guerre et leurs conséquences tragiques sont en lien avec l'actualité la plus immédiate. Première édition : L'antisémitisme en France dans l'entre-deux-guerres (Complexe, 2005)

11/2021

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