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Tabucchi

Extraits

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Littérature étrangère

Tabucchi par lui-même

Le volume Tabucchi par lui-même présente pour la première fois au lecteur un ensemble de textes – pages de journaux, entretiens, essais – dans lesquels l'écrivain Antonio Tabucchi, plutôt réticent à parler de lui, lève le voile sur son autobiographie privée et littéraire, en chemi-nant depuis la Toscane maritime de ses origines jusqu'au Portugal – terre du coeur et des amitiés, devenu son pays d'élection –, en passant par Paris, découverte dans les années Soixante et toujours plus aimée. Commentaires sur ses propres oeuvres, intérêt pour d'autres formes artistiques, réflexions sur son statut d'écrivain se mêlent dans ce re-cueil qui offre un regard inédit et passionnant sur un auteur italien devenu désormais un classique du vingtième siècle européen.

03/2019

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Critique

Une journée avec Tabucchi. Suivi d'une interview de Carlos Gumpert

En 2012 mourait Antonio Tabucchi, écrivain italien au long cours, partagé entre sa Toscane de sang et son Portugal de coeur, vivant à cheval entre Lisbonne, Paris et Vecchiano. Tabucchi, l'écrivain cosmopolite, le traducteur de Pessoa, le penseur, le voyageur, le fumeur impénitent, découvert en France avec Femme de Porto Pim et devenu, depuis, l'un des plus solides repères de la littérature étrangère. Quatre auteurs italiens, deux femmes et deux hommes, de 28 à 76 ans, racontent le privilège de l'avoir connu. Car Tabucchi était l'un de ces auteurs qui se donnent, ou plutôt se laissent avoir, à la faveur d'une interview, d'une lettre d'admiratrice, d'un premier roman prometteur. Ainsi, au gré d'une nouvelle, d'une oraison, d'un témoignage plus ou moins fictionnel, ses quatre amis, ou protégés, ou disciples, disent le rôle décisif qu'Antonio et son charisme ont joué dans leur vie. Et nous en livrent un portrait polyphonique et intime. Hommage aux livres autant que livre-hommage, Une journée avec Tabucchi salue l'héritage d'un romancier lu, admiré et abondamment étudié en France, et offre aux nostalgiques de Pereira prétend et Nocturne indien de nouvelles voies pour approcher la nébuleuse Tabucchi. Mais au-delà de la révérence littéraire - prise en charge dans un entretien final avec Carlos Gumpert, traducteur espagnol de Tabucchi et spécialiste de son oeuvre -, ce pêle-mêle de souvenirs dessine quatre amitiés électives, quatre relations fondées sur la tendresse et l'admiration, et se lit comme autant de déclarations d'amour.

02/2015

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Critique littéraire

Calvino, Tabucchi, et le voyage de la traduction. Textes en français et en italien

Unis par des liens thématiques (le rêve, le jeu, le pastiche des genres littéraires, le fantastique, la question de l'identité, l'inaccompli, l'attention à d'autres langages artistiques) et de style (surtout l'intertextualité), Calvino et Tabucchi sont, tous les deux, traduits et retraduits en plus d'une cinquantaine de langues. Cet ouvrage vise à investiguer ce versant traduction sous tous ses aspects. Les essais ici réunis explorent une variété de problématiques complémentaires, en prenant en compte la complexité du phénomène traductif. Les auteurs et les autrices se sont interrogés soit sur les pratiques de traduction, soit sur l'approche théorique, soit sur la réception critique à l'étranger. La méthodologie est plurielle et interdisciplinaire approche herméneutique, poétologique, textuelle, sémiotique, sociolinguistique, de stylistique comparée. La voix de traducteurs est également présente, dans le but de lier la réflexion traductologique à la pratique traductive. Dans ce volume, la traduction est conçue comme voyage du texte vers d'autres pays (la France, la Belgique, l'Espagne, l'Allemagne, les Pays-Bas, le monde anglophone), mais aussi comme voyage dans le texte. En effet, elle est une clé pour mieux comprendre le tissu linguistique, culturel, intertextuel, d'une oeuvre. Calvino l'affirmait : "Traduire est la vraie manière de lire un texte, cet ouvrage propose ainsi un voyage dans l'archipel de textes de Calvino et de Tabucchi grâce à la boussole de la traduction.

01/2022

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Poches Littérature internation

Rêves de rêves

" Le désir m'a souvent gagné de connaître les rêves des artistes que j'ai aimés. " En utilisant l'écriture comme messagère de l'impossible, Antonio Tabucchi se met à la place des écrivains ou peintres ou musiciens qu'il admire et nous livre successivement les rêves d'Ovide, Apulée, Cecco Angiolieri, Villon, Rabelais, Caravage, Goya, Coleridge, Leopardi, Collodi, Stevenson, Rimbaud, Tchekhov, Debussy, Toulouse-Lautrec, Pessoa, Maïakovski, Garda Lorca et finalement Freud. Chaque rêve est ainsi un hommage aux artistes évoqués, mais aussi une clé d'interprétation et une métaphore pour comprendre le signe du destin qu'il y a dans leur vie.

01/2007

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Poches Littérature internation

L'ange noir

"Les anges sont des êtres fatigants, surtout ceux de la race dont il est question dans ce livre. Ils n'ont pas des plumes caressantes, ils ont un pelage ras, qui pique. Suffit. Qu'ils s'en aillent comme ils sont venus. Que rien ne les justifie, que rien ne les protège, pas même une note en marge tissée de paroles de circonstance. Le titre de ce livre appartient à Eugenio Montale, qui avant nous s'est trouvé par hasard face à un ange aux ailes noires. C'est un titre qui se veut un hommage, mais qui est avant tout un affectueux souvenir". Antonio Tabucchi.

05/2008

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Théâtre

Dialogues manqués. Suivi de Marconi, si je me souviens bien

Deux hommes dans une grande pièce. L'un joue de l'orgue de Barbarie. L'autre, qui ressemble à Fernando Pessoa, annonce qu'il interprète bel et bien Pessoa et qu'il veut téléphoner au dramaturge Luigi Pirandello, car il n'a pas réussi à le rencontrer lors du séjour de celui-ci à Lisbonne en 1931, un dialogue manqué. Une chambre d'hôpital, dans laquelle un homme se faufile, prétextant être le frère du grand blessé qui vient de mourir, encore allongé sur le lit. Durant cette veillée, l'homme dialogue avec sa conscience, invective le mort, rappelle des souvenirs de famille et se penche sur le temps, ce temps qui passe trop vite. Un autre dialogue manqué. Un studio de la BBC, à Londres, dans les années trente, et une émission en forme de conversation, qui évoque Guglielmo Marconi, l'inventeur de la télégraphie sans fil, avec un historien, un anarchiste italien aux prises avec le fascisme, et le grand écrivain anglais George Orwell, racontant moins ce qui est advenu que ce qui adviendra. Avec l'érudition joyeuse et la délicate pointe de mélancolie qu'on lui connaît, Antonio Tabucchi nous livre trois pièces courtes, les deux premières écrites pour la scène et la troisième pour la radio, qui rappellent combien l'auteur de Pereira prétend est à l'aise dans tous les registres et toutes les formes que prend la littérature.

06/2017

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