The pirate Bay

Les administrateurs d’une plateforme mettant à disposition des internautes des œuvres sous droit sont bel et bien des pirates. Quand bien même ils ne sont pas à l’origine du partage réalisé, la Cour de Justice de l’Union européenne considère que « la fourniture et la gestion d’une plateforme de partage en ligne [...] peuvent constituer une violation du droit d’auteur ».

La poursuite motivée par l'organisation néerlandaise en charge de la défense du droit d'auteur, Brein, le Tribunal de La Haye a ordonné que deux fournisseurs d'accès à internet, XS4all et Ziggo coupent l'accès de leurs abonnés au site The Pirate Bay. Ce dernier, connu pour ses catalogues de liens vers des fichiers illégaux vient de prendre de plein fouet une première gifle. 

Les fournisseurs d'accès à Internet interdisaient l'accès à la plateforme de téléchargement The Pirate Bay depuis deux ans aux Pays-Bas. Mais, une nouvelle décision de justice, amenée par la contestation de l'interdiction par les FAI, amène le retour en grâce de The Pirate Bay, rapporte PCINpact.

Depuis l'émergence du phénomène de partage illicite de fichiers, le lobby anti-pirate cherche à empêcher l'accès des internautes aux diverses plateformes complices. Aux Pays-Bas, depuis l'an passé, les principaux FAI néerlandais sont sommés par la justice de pratiquer un blocage de The Pirate Bay, l'ennemi public numéro 1. Mais voilà que, selon une étude publiée cette semaine dans le pays et relayée par TorrentFreak, l'efficacité d'une telle mesure sollicitée par les ayants droit serait en réalité dérisoire.

Nouveau coup dur pour le groupe de lobbying néerlandais, BREIN, versant dans la défense des droits de propriété intellectuelle de l'industrie du divertissement. En janvier, deux FAI, Ziggo et XS4ALL, ont fait annuler en appel la sentence qui les condamnait à censurer l'accès de leurs clients à The Pirate Bay. Voilà que la Cour internationale de la Haye autorise désormais UPC, le second fournisseur du pays, à faire sauter le verrou à son tour. L'association anti-pirate semble s'incliner, sans même interjeter appel.

Avec près de 1800 oeuvres promues, The Promo Bay représentait un modèle original pour les artistes désireux de faire la publicité de leurs créations. The Pirate Bay avait mis en place cet outil, qui plaçait en page d'accueil de leur site l'oeuvre en question. Un outil particulièrement intéressant, pour faire sortir de l'anonymat des créateurs.

Lundi, la haute Cour de Londres a estimé que The Pirate Bay, site de partage de liens torrent (films, jeux-vidéos, musique, livres numériques, etc.) porte atteinte aux droits d'auteur selon la loi britannique et encourage les internautes au piratage. Une affaire menée à l'initiative d'une action collective de labels regroupant notamment de Sony, EMI et Warner, et qui pourrait bien aboutir à la fermeture du site dans les prochains mois. 

Annoncée de manière humoristique il y a quinze jours, la renaissance du site The Pirate Bay est devenue réalité (voir notre actualitté). Mais, deux mois après la mise hors service de cette interface par la police suédoise, ce retour qui s'opère à l'image du phénix qui renaît toujours de ses cendres déclenche une polémique.

La très british Publishers Association était reçue par la Haute cour de justice. Richard Mollet, son directeur a pu obtenir que le terrifiant site The Pirate Bay, fasse l'objet d'un blocage chez les FAI du pays, pour préserver les auteurs et les livres numériques qui sont illégalement disponibles via les liens du site. 

Rachat de The Pirate Bay : Légalisation en vue ?

Le site The Pirate Bay fait son grand retour, comme il l'avait annoncé plaisamment en reprenant la célèbre phrase d'Arnold Schwarzenegger, « I'll be back », à la mi-janvier 2015 (voir notre actualitté). Cette interface, qui constitue l'un des plus grands réservoirs de liens BitTorrent, avait été mise à mal par une intervention, il y a deux mois, de la police suédoise.

La fin des fichiers Torrent ne signifie pas que la vie des utilisateurs va changer, garantit The Pirate Bay,n qui vient de décide de modifier la politique jusqu'à lors en vigueur. Pour faire simple, finis les fichiers .torrent, qui entraînent le téléchargement d'un fichier plus volumineux, et bienvenu aux Mgnet Links.

Le site The Pirate Bay a annoncé aujourd'hui ajouter une nouvelle sous rubrique à son arborescence: les Physibles (dans l'onglet Autre). Le site de partage de fichiers a ainsi décidé de mettre en lumière un genre inconnu, dans le but d'encourager la diffusion du savoir.

Christian Engström est membre du parlement européen, pour le compte du Parti pirate, dans sa branche suédoise. Et l'on connaît les positions de ce mouvement politique sur différentes questions liées au partage de fichiers. Ou plutôt, on croit les connaître. Parce qu'en réalité, le Pirate est un humaniste, sincère. Et The Pirate Bay, site symbolique, est bien plus qu'un vecteur de partage : c'est un outil de diffusion de la culture.

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L'arroseur arrosé n'a jamais été aussi mouillé

Après l'adoption par l'Union européenne de nouvelles règles en termes de droits d'auteur, les fondateurs de The Pirate Bay avaient fait appel auprès de la Cour suprême de Suède pour rouvrir le dossier. Ils estimaient en effet ne pouvoir être tenus responsables des infractions aux droits d'auteur commises par leurs utilisateurs, rapporte TorrentFreak.

C'est le personnage d'Arnold Schwarzenegger qui a été choisi pour annoncer le grand retour de la plateforme The Pirate Bay. Avec sa voix caractéristique, on l'entend prononcer son fameux « I'll be back », tirade venue initialement du film Terminator (1984).

Depuis des années, c'est l'ennemi à abattre pour les majors, le symbole de la contrefaçon pour certains et pour d'autres, un réservoir sans fin à la découverte d'artistes. The Pirate Bay officie dans le domaine du lien Torrent, mais avait ajouté à son arc une corde douloureuse : celle de promoteur de la création. Avec une réussite  qui aujourd'hui ne se dément pas.

Le cofondateur du site The Pirate Bay, Gottfrid Svartholm Warg, dont la peine d'isolement a été levée ce vendredi 7 décembre par le procureur Henrik Olin, continue de purger son temps de détention au sein d'une prison suédoise ordinaire. Dès lors, il lui est à nouveau rendu possible de contacter l'extérieur par courrier et sans avoir besoin d'une autorisation du procureur. En attendant une éventuelle libération d'ici le mois de mai prochain, le condamné aura effectué la moitié de sa peine le 10 janvier 2013.

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La face du monde n'en sera pas changée, mais l'accès à l'information probablement. Le réseau de l'ensemble des bibliothèques de la ville de New York vient en effet d'instaurer des restrictions dans l'usage d'internet. De nombreux sites se retrouvent ainsi inaccessibles, avec en tête de liste, The Pirate Bay. Et, étrange corollaire, Torrent Freak, qui relate les faits. 

Victime de son succès, la plateforme de promotion des artistes Promo Bay avait cessé ses activités en septembre 2013. Près de 1800 œuvres avaient profité de cette mise en avant numérique sur la page d'accueil du site internet The Pirate Bay, qui avait mis en place cet outil, qui plaçait en page d'accueil de leur site l'œuvre en question. Un outil particulièrement intéressant, pour faire sortir de l'anonymat des créateurs.

Les labels musicaux, maisons d'édition, boîtes de production continuent de considérer le site The Pirate Bay comme l'une des plus grandes menaces pour leurs affaires. Mais tout le monde ne semble pas penser comme eux.

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