Recherche

Traduire Kafka

Dossiers

ActuaLitté

Dossier

Portraits de traductrices et traducteurs du passé

« Traduire, c’est trahir », selon l’adage italien, mais sans eux, pas de livres venus d’ailleurs dans les mains des lecteurs. Traductrices et traducteurs, penchés sur des textes antiques ou des publications plus récentes, ont enrichi les bibliothèques de leurs apports. Coauteurs de ces œuvres, souvent oubliés, voici un dossier qui rend hommage à un métier essentiel.

ActuaLitté

Dossier

Dans l'univers d'Harry Potter, la fantastique aventure de JK Rowling

Depuis maintenant une vingtaine d’années, les histoires du petit sorcier et de ses copains magiciens ont provoqué un véritable miracle. Traduite en plus de 80 langues, la saga Harry Potter est un monde en soi, dont les ramifications s’étendent au-delà de l’imaginable.

ActuaLitté

Dossier

Elena Ferrante : L'amie prodigieuse, fresque historique de Naples

Premier roman d’Elena Ferrante, auteure mystérieuse, écrivant sous pseudonyme, L’amie prodigueuse donna son nom à l’ensemble de cette série en quatre tomes. Traduite par Elsa Damien et publiée aux éditions Gallimard, la Saga Geniale, comme l’ont baptisée les Italiens, raconte la vie de deux jeunes filles, dans la ville de Naples.

ActuaLitté

Dossier

Les Prix de poésie Vénus Khoury-Ghata

Dans un contexte où les prix de poésie sont souvent remis à des hommes et où le paysage poétique français est largement masculin, laissant dans l’ombre des femmes poètes de talent, Vénus Khoury-Ghata (Prix Goncourt de la Poésie en 2011), avec l’aide de Pierre Brunel, a créé en 2014 un prix de poésie au féminin qui récompense la poésie française et, depuis cette année, la poésie étrangère traduite en français.

ActuaLitté

Dossier

Le Manque : chansons et plus si affinités

Le groupe Le Manque se compose de deux vaillants troubadours – ou trouvères, en regard de leur position géographique. Christophe Esnault dans le rôle principal et Lionel Fondeville derrière la caméra, arrosent internet de leurs vidéos, depuis Charte. Avec humour option 40e degré, voir gratte-ciel ou prosaïsme déconcertant.

ActuaLitté

Dossier

Game of Thrones, des livres de George R.R. Martin à la série HBO

Né en 1948 aux États-Unis, George R.R. Martin écrit au départ pour créer de nouvelles histoires mettant en scène les super-héros Marvel, puis pour tuer le temps, alors qu'il peine à trouver un emploi dans le secteur du journalisme. Petit à petit, il devient un auteur confirmé de nouvelles de science-fiction. Après avoir commencé une carrière comme scénariste de séries télévisées, il commence, au début des années 1990, à rédiger une saga de type fantasy, intitulée A Song of Ice and Fire et traduite en français sous le titre Le Trône de Fer.

Extraits

ActuaLitté

Critique littéraire

Traduire Kafka

J'écris maintenant à nouveau ce que j'ai entendu, ce qui m'a été confié. Pourtant cela ne m'a pas été confié comme un secret que je devrais garder, seule m'a été immédiatement confiée la voix qui a parlé, le reste n'est pas un secret, plutôt de la poussière de paille ; et ce qui s'envole de tous côtés quand le travail est fait, c'est cela qui peut être communiqué, car cela n'a pas la force de rester tranquille, dans un abandon silencieux, lorsque ce qui lui a donné la vie s'est dissipé en fumée.

04/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

De Kafka à Kafka

Description d'un combat est le titre du premier livre de Kafka. Combat qui n'admet ni victoire ni défaite, et cependant ne peut s'apaiser ni prendre fin. Comme si Kafka portait en lui ce bref dialogue : "De toute manière, tu es perdu. - Je dois donc cesser ? - Non, si tu cesses, tu es perdu". C'est en ce sens que parler de Kafka, c'est s'adresser à chacun de nous. C'est un tel combat que voudrait tenter de décrire ce livre, combat obscur, protégé par l'obscurité, dont on peut dire avec trop de simplicité qu'il se montre sous quatre aspects, représentés par les rapports avec le père, avec la littérature, avec le monde féminin, et ces trois formes de lutte se retraduisent plus profondément pour donner figure au combat spirituel.

03/1994

ActuaLitté

Critique littéraire

Kafka

Kafka est l'un des mythes majeurs et les plus énigmatiques de notre siècle. Kafka avait le sentiment d'être un homme sans patrie ni famille, une lacune, une pure négativité, un jongleur marchant dans le vide. Aussi seul qu'un animal ou qu'un objet abandonné dans une soupente, il avait conscience d'être l'Etranger. Il vivait et écrivait dans sa geôle intérieure, tandis que la nuit glissait sur ses épaules, obéissant à la voix de l'inspiration, à la voix des démons, à la voix des ténèbres, à la voix de l'animal qui restait tapi près de son coeur. Lui qui désirait tant le bonheur, il ne pouvait pourtant pas le supporter, convaincu de devoir écouter l'angoisse et de suivre la voie qu'elle lui désignait. Davantage qu'un roman, qu'une biographie ou qu'un essai, le livre de Pietro Citati est le rêve que chacun de nous rêve et continuera de rêver autour de Franz Kafka.

10/1991

ActuaLitté

Critique littéraire

Mon Kafka. Kafka, l'unique

"Ce dimanche 19 juillet 1910, j'ai dormi, je me suis réveillé, dormi, réveillé, misérable vie". Franz Kafka, Journal. "J'y songe souvent et, chaque fois," je me demande quand dans ma vie est apparu le Journal. Impossible de dater cette apparition, mais il me semble tout de même que ce fut très tôt, dès mes premières années d'étude, presque à l'âge où Kafka a commencé à l'écrire. Il ne m'a plus quitté. Ce grand livre souffrant, tragique et drôle, n'est pas de ceux qui détruisent, mais de ceux qui sauvent, qui donnent de la force. On y revient, sans cesse. Parcouru par la douleur de l'existence, il est traversé par la lumière. D'une beauté déchirante, il est transpercé par l'échec, par l'angoisse lancinante de l'échec, par le désir de solitude et par le désir de la rencontre, par la nécessité menacée d'écrire et la douleur du corps, du "désespoir que me causent mon corps et l'avenir de ce corps" (1910). "Je suis une fois de plus tiraillé à travers cette fente longue, étroite, terrible, dont, à vrai dire, je ne puis triompher qu'en rêve. A l'état de veille et par la seule force de ma volonté, je n'y parviendrais jamais" (5 décembre 1919). Aujourd'hui je parcours à nouveau le Journal par le biais de cette quête particulière de l'écriture de ses rêves, de ses visions d'avant le sommeil ("mais je n'ai pas dormi du tout") et de l'immédiat après réveil. Franz Kafka écrit comme on dessine - c'est l'écriture la plus proche du dessin que je connaisse. Quelque chose que je n'ai jamais vu ailleurs. Et, dans le Journal, le travail incessant de cette écriture se frayant un chemin par approches successives, cet effort pour aller vers cette vérité dépouillée est incomparable - Kafka dessine. "L'insatisfaction dont une rue offre l'image, chacun lève les pieds pour quitter la place où il se trouve" (21 août 1912). "Tout oublier. Ouvrir la fenêtre. Vider la chambre. Elle est traversée par le vent. On ne voit que le vide, on cherche dans tous les coins et l'on ne se trouve pas" (19 juin 1916). "Vague espoir, vague confiance" (2 novembre 1921). "Cet après-midi, rêve d'une tumeur sur ma joue. Cette frontière oscillant perpétuellement entre la vie ordinaire et une terreur en apparence plus réelle" (22 mars 1922). "Mon travail se clôt, comme peut se fermer une plaie qui n'est pas guérie" (8 mai 1922). La plaie n'est pas et ne peut se guérir, chaque page ouverte du journal l'est sur une douleur et sur un récit mêlé de désespoir et de lumière. Pour moi, les images, ce que j'appelle cette évocation si violente qu'elle s'apparente donc au dessin, se reçoivent de façon viscérale, intense ; elles se ressentent physiquement : ce sont des mots qui agissent sur le corps, qui pénètrent avec toute la force que nécessita leur expulsion. "Mon Kafka" , il est celui de tous et celui singulier de chacun. Marina Tsetaïeva écrivit "Mon Pouchkine" en 1937. Mon titre lui est un évident hommage. Anne Gorouben, Paris, juin 2015 Anne Gorouben est née en 1959 à Paris. A l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, elle suit les cours de Zao Wou Ki. Depuis, elle expose régulièrement ses peintures et ses dessins en France ou à l'étranger. En 2003, elle présente notamment un hommage à Paul Celan au musée d'Art et d'Histoire du judaïsme à Paris. Son cycle "d'Odessa à Odessa" est exposé dans différents centres d'art en France et en Ukraine. Ses oeuvres sont présentes dans des collections publiques et privées en France et à l'étranger. Elle a publié 100, boulevard du Montparnasse en 2011 aux éditions Le Cahier Dessiné et contribue depuis à la Revue.

10/2015

ActuaLitté

Traduction

Traduire Hitler

Historiciser le mal Pendant dix années, alors qu'il avait déjà traduit des dizaines d'ouvrages historiques sur le nazisme et l'antisémitisme, Olivier Mannoni a consacré une partie de son travail à la retraduction de Mein Kampf, une publication encadrée par une prestigieuse équipe d'historiens. Il raconte ici cette lente descente dans un enfer textuel et intellectuel, les tempêtes suscitées par l'annonce de cette nouvelle édition, la lutte au corps à corps avec une prose confuse et pernicieuse, la nécessité impérieuse de l'affronter, envers et contre tout, avec des instruments qui sont normalement au service du savoir et de l'art. Il évoque les innombrables échos sociaux et politiques qui, depuis, se font entendre autour de lui, dans un monde où les démons semblent, peu à peu, renaître. Il dit aussi ce que cela signifie, pour un traducteur dont le métier est de se confronter aux mots, de vivre pendant des décennies avec l'ombre portée de ce qui reste - mais pour combien de temps encore ? - de l'une des périodes les plus terrifiantes de l'histoire de l'humanité.

10/2022

ActuaLitté

Littérature étrangère

Traduire Hannah

Max arrive de Pologne dans les années 30, il est cordonnier dans le quartier du port à Rio de Janeiro. Quand la dictature décide de surveiller les "subversifs" étrangers, la police oblige Max à traduire tout le courrier échangé en yiddish. Et traduire Hannah, les lettres si sages, si édifiantes qu'elle écrit à sa sour Guita à Buenos Aires, bouleverse la vie du cordonnier. Il part à sa recherche. Entraîné dans une avalanche de péripéties cocasses, Max va recevoir une étrange éducation sentimentale, au centre d'un monde où personne n'est ce qu'il dit être. La traduction des lettres d'Hannah va devenir un défi plus incontrôlable que les sentiments du cordonnier. Pris dans un imbroglio politique et familial, entre flics et prostituées, entre désespoir et humour, tous les héros de cette histoire vont laisser tomber les masques et nous découvrir une réalité absurde et complexe. L'un des charmes du roman réside dans le contraste entre la vie des Juifs arrivant de shtetls glacés de Pologne et d'Ukraine et le brouhaha joyeux du pays d'accueil, où le plus grand danger pour le peuple du Livre serait l'assimilation, car "les Brésiliens ne savent pas haïr" et "la religion y ressemble plutôt à un caprice, à une prédication fortuite". Un délice de lecture hautement recommandable !

03/2013

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté