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Tristan Tzara

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Beaux arts

Tristan Tzara, l'homme approximatif

Fondateur du mouvement Dada, poète, critique d'art, théoricien, collectionneur, Tristan Tzara (1896-1963) fut de toutes les grandes aventures de la modernité aux côtés de ses amis Jean Arp, Kurt Schwitters, Marx Ernst, Francis Picabia, Man Ray... Portrait d'un artiste engagé - enragé diront certains - le catalogue retrace le parcours extraordinaire de "l'homme au monocle", de Bucarest à Paris en passant par Zurich. Les textes explorent les différents facettes d'une personnalité complexe et insatiable : homme de réseaux, Tzara correspond avec les artistes les plus influents des avant-gardes internationales, anime et contribue à un nombre impressionnant de revues, tout en poursuivant une oeuvre poétique rigoureuse, illustrée des plus grands artistes du XXe siècle. Il est aussi celui qui, en précurseur, saura admirer et collectionner avec un oeil infaillible des objets d'art premier africain ou mésoaméricain, ainsi que d'art brut. Il souligne également l'engagement politique de l'artiste, aux côtés du parti communisme tout d'abord, mais surtout auprès des artistes et de la population civile victime de la guerre d'Espagne. Très richement illustré de peintures, ouvrages et documents inédits, ce livre propose une relecture de l'oeuvre de Tristan Tzara et invite ainsi le public, cinquante ans après sa disparition, à la rencontre d'une vie artistique, littéraire et politique où se rencontrent révolte, audace, humour et poésie.

10/2015

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Critique littéraire

Correspondance avec Tristan Tzara et Francis Picabia. 1919-1924

"Voici la correspondance échangée entre les trois principaux meneurs de Dada à Paris. Nous sommes au coeur de l'organisation de la révolution. Par chance, chacun ayant la manie de la conservation, nous avons eu accès à quasiment toutes leurs lettres. Ils utilisent peu le téléphone, et ne se voient qu'au moment du coup d'éclat. Quelles sont leurs motivations ? Comment s'impliquent-ils ? Comment voient-ils leur coup d'Etat ? Quelle stratégie envisagent-ils ? Paradoxalement, on ne lira pas le journal à plusieurs voix d'artistes révolutionnaires, mais plutôt un échange étrangement sentimental, ponctué par des accusations, des séparations suivies, à plus ou moins long terme, de rabibochages. Ces lettres sont rien moins que dadaïstes. Chacun use d'une langue très policée, selon les conventions de l'époque. Comment feront-ils donc pour tuer l'art ? Par le spectacle, par l'action publique. Aussi discrètement que possible, l'annotation brosse le panorama sur lequel se détachent ces échanges, évoquant les deux saisons Dada à Paris, le Procès Barrès, la préparation du Congrès de Paris, mise en échec par Tzara, la soirée de L'Oeil cacodylate offerte par Picabia, sa revue insolente, 391 ; les vacances prises en commun au Tyrol, la rencontre ratée de Freud par Breton à Vienne, puis, plus tard, la mise en accusation de Dalí, les défis que la société leur lance. Car, au fond de tous ces débats, c'est toujours de création qu'il s'agit, d'un nouveau langage poétique et pictural. Faudra-t-il s'allier à un parti politique pour faire émerger l'homme nouveau ? La psychanalyse ou, plus précisément, l'automatisme verbal, offre-t-il une solution d'avenir ? A moins que ce ne soit le spiritisme, l'hypnose ? C'est le temps où se préparait le surréalisme, dont le nom n'est jamais prononcé, qui se profile à travers Les Champs magnétiques et tant de réflexions esthétiques. "Dada ne fut qu'une bombe, me disait Max Ernst, vous n'allez pas vous amuser à en recueillir les éclats !". Eh bien si, justement, car, aussi éphémère fût-il, il donna du grain à moudre à plusieurs générations, jusqu'à ce jour. Et la braise ne s'est toujours pas éteinte", Henri Béhar.

12/2017

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Critique littéraire

Tristan Tzara. L'homme qui inventa la révolution Dada

De Tristan Tzara, on ne sait souvent qu'une chose c'est l'homme de la révolution Dada. Celui qui lança dans l'Europe entière cet impératif d'une remise en cause radicale : " balayer, nettoyer ! ". Mais entre Samuel Rosenstock, né le 16 avril 1896 dans la province de Bacau en Roumanie, et le révolutionnaire portant monocle et attablé au Flore, qui s'éteindra en 1963 dans un appartement parisien bourré de livres et de masques africains, quelle transformation ! Cette première biographie de Tzara, riche de nombreux entretiens inédits avec les survivants du surréalisme, nous apprend la fabrication d'un mythe. Comment devient-on Tzara ? Comment, au cabaret Voltaire dans le Zurich de 1916, ce " barbare auto-stylé " chevauche la vie tel " le chef d'une armée invisible ". Comment cet inconnu est appelé à Paris par Max Jacob et Apollinaire. Comment il prône la révolution tout en habitant un hôtel particulier construit par Alfred Loos à Montmartre. Comment, devenu compagnon de route du Parti communiste, il reste fidèle à ses amitiés surréalistes. Comment, alors qu'il écrit dans la solitude, il se perd dans le tourbillon de l'entre-deux-guerres, du Bœuf sur le toit aux bals costumés où l'accompagnent Crevel et Cocteau... On croise ici toutes les figures de l'époque, que ce soit en politique - Lénine, Thorez -, ou en littérature - Breton, Crevel, Dali, Georges Bataille, Roger Caillois, tant d'autres. C'est un kaléidoscope de noms, d'images, d'éclats publics et de coups de pistolet.

10/2002

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Poésie

DADA EST TATOU. TOUT EST DADA

"Pour faire un poème dadaïste. Prenez un journal. Prenez des ciseaux. Choisissez dans ce journal un article ayant la longueur que vous comptez donner à votre poème. Découpez l'article. Découpez ensuite avec soin chacun des mots qui forment cet article et mettez-les dans un sac. Le poème vous ressemblera. Et vous voilà un écrivain infiniment original et d'une sensibilité charmante, encore qu'incomprise du vulgaire." Tristan Tzara.

04/2016

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Poésie

L'homme approximatif. 1925-1930

"On a dit que Dada débouchait sur le "néant". C'est mal voir et comprendre Dada en même temps que Tzara : le mouvement et les ouvres établissent le "chaos". Devant un monde dont l'ordre était inacceptable, il fallait dresser les leçons de l'extrême désordre. Cela se fit, par Tzara, de Zurich à Saint-Julien-le-Pauvre. Ce que Tristan Tzara, venu de Roumanie, avait dans le cour lors des premières manifestations du cabaret Voltaire, et qu'il conservera jusqu'à la fin sous la tente à oxygène, c'est la volonté d'une écriture capable de ne plus mentir : nous avons déplacé les notions et confondu leurs vêtements avec leurs noms aveugles sont les mots qui ne savent retrouver que leur place dès leur naissance leur rang grammatical dans l'universelle sécurité bien maigre est le feu que nous crûmes voir couver en eux dans nos poumons et terne est la lueur prédestinée de ce qu'ils disent... ces vers qui sont dans L'Homme approximatif soulignent à merveille ce long effort, cette ascèse, ce renfermement de deux années, bref, la vocation, la destination et la signification de ce poème ininterrompu. Il est juste de marquer que ce chef-d'ouvre - si l'on veut à toute force mettre des étiquettes périssables sur des événements qui ne le sont pas - est chef-d'ouvre, manifestement, du surréalisme. Cette affirmation juste est cependant une constatation fort banale. Je m'explique : dans ce tournant qui va de Dada au surréalisme, il n'y a pas, chez Tristan Tzara, rupture ou déchirement. Les mille anecdotes de la petite histoire littéraire (et qui ont leur importance) auraient tendance à nous cacher l'essentiel, qui est que Tzara, obéissant à cette logique supérieure qui n'est plus la logique commune, à cette raison autre qui n'est plus captive des infortunes du rationalisme étroit, poursuit - beaucoup plus solitaire que les documents ne le donnent à penser -, sa propre route. Il vient, hier, de tordre le cou à l'écriture, de la briser comme une canne en cent éclats sur son genou. Il a démontré les impostures du langage, les ridicules du poème, les vanités de l'apparat critique. Voilà qui est fait. La page est enfin blanche, et tellement qu'elle n'est plus une feuille de papier, mais une feuille d'arbre, un arbre, une main, une femme, un oiseau, la nuit. On écrit avec tout sur tout, voici la leçon. C'est alors, et dans ce temps, que Tzara se met à L'Homme approximatif, inventant l'écriture dans une autre langue que celle dont nous sommes couverts..." Hubert Juin.

03/2007

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Littérature française (poches)

Tristan

Tristan, l'île cerclée par les embruns de l'Atlantique sud, ils en ont rêvé ensemble. Quand ils ont appris qu'il ne restait qu'une place à bord du bateau, ils ont tiré au sort. Et Ida a embarqué seule. Au sein de la petite communauté de Tristan, elle goûte à une vie simple gouvernée par la nature et les naufrages. Sur un coup de tête, Ida suit trois sauveteurs sur un îlot ravagé par une marée noire. Sa vie va basculer...

03/2019

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