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Tristane Banon

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Sociologie

La paix des sexes

" Je suis une femme, je ne suis pas une victime, je l'ai été, ces choses-là passent. Quand le statut de victime tend à devenir une valeur ajoutée, un anoblissement que certaines veulent acquérir à tout prix comme on cherche à atteindre un statut social, je pense, au contraire, qu'héroïser la victime plutôt que de vouloir la respecter, c'est tuer la guerrière, assassiner la créatrice, valoriser la soumise, poser un interdit sur le fait que la femme soit l'égale de l'homme. Je ne dis pas que les femmes ne rencontrent pas, encore aujourd'hui, bien des maux qu'il faut vouloir guérir, je dis que les inscrire dans une guerre des sexes perpétuelle, en appelant à la rescousse le passé d'une société au sexisme systémique clairement établi, ne convient pas. La guerre des genres est un tango funeste qui conduira à sa perte notre égalité lumineuse. Apprendre à s'unir plutôt qu'à se désunir, avancer dans le même sens, ne fût-ce que par instinct de survie, est notre seule issue face aux combats qu'il nous reste à mener. Désormais que les lois de l'égalité existent, c'est à nous tous de réfléchir aux moyens de les faire appliquer, c'est à nous tous de nous éduquer. Et d'éduquer les autres. Bien des batailles féministes restent à mener, s'aliéner la moitié de l'humanité pour y parvenir est une hérésie. "

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Actualité médiatique internati

Le péril Dieu

Quand "? Dieu ? " est érigé en maître à penser politique, c'est la femme qui, la première, courbe l'échine. Il suffit d'observer les fondamentalistes islamistes imposer le niqab, la burqa, le tchador ou le hijab, les juifs ultra-orthodoxes perruquer leur femme, ou encore les traditionalistes catholiques aller jusqu'au meurtre lors de raids anti-avortement, pour s'en convaincre. Bien sûr, ils sont les radicaux, les extrémistes, ils sont ceux pour qui la religion est le moyen d'installer un ordre social au sein duquel la femme se soumet, s'oublie et vit cachée, à l'ombre des hommes. Ce livre ne veut pas faire le procès de la croyance, il appar-tient à chacun de décider ce en quoi il veut placer sa confiance, cela relève de l'intime. Mais aucun texte sacré - ni la Torah, ni la Bible, ni le Coran - ne veut l'émancipation de la femme, aucun ne lui reconnaît les mêmes possibles qu'aux hommes. Seuls existent des croyants humanistes, conscients de ce que les écrits ont à enseigner, et de ce qu'il faut savoir laisser au bord du chemin de l'universalisme. Alors que l'obscurantisme intégriste gagne doucement du terrain, bien plus ancré dans les mentalités que ce que l'on croit, Tristane Banon dénonce les grands marionnettistes de droit divin et rappelle qu'il n'y a pas de féminisme envisageable sans l'irrespect des religions et une bonne part de laïcité.

02/2023

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Littérature française

Prendre un papa par la main

Quand Sasha apprend que l'homme dont elle attend un enfant s'est évaporé pour toujours quelques heures avant son accouchement, le monde s'effondre autour d'elle. Comment faire face à cette nouvelle vie, chamboulée par l'arrivée d'un bébé, seule et le coeur démoli ? Comment expliquer à sa fille qu'elle n'a pas de père à lui offrir ? Face aux inquiétudes de sa mère, Thelma décide de prendre les choses en main et de se montrer, en toutes choses, un bébé modèle. Mais sous son petit crâne exemplaire se concocte en silence un plan de bataille plus ambitieux encore : trouver elle-même un "papa" pour sa maman... Prendre un papa par la main est l'histoire d'un coup de foudre inespéré, d'une relation magique et improbable entre deux êtres. Dans ce conte de fées contemporain, d'inspiration autobiographique, Tristane Banon épouse tour à tour les pensées d'une mère et celles de son enfant, donnant lieu à de savoureux renversements de points de vue, autant qu'à une dissection au scalpel de la figure paternelle. A la fois sensible, émouvant et drôle, ce roman se lit comme une fable des temps modernes.

01/2018

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sociologie du genre

La paix des sexes

" Je suis une femme, je ne suis pas une victime, je l'ai été, ces choses-là passent. Quand le statut de victime tend à devenir une valeur ajoutée, un anoblissement que certaines veulent acquérir à tout prix comme on cherche à atteindre un statut social, je pense, au contraire, qu'héroïser la victime plutôt que de vouloir la respecter, c'est tuer la guerrière, assassiner la créatrice, valoriser la soumise, poser un interdit sur le fait que la femme soit l'égale de l'homme. Je ne dis pas que les femmes ne rencontrent pas, encore aujourd'hui, bien des maux qu'il faut vouloir guérir, je dis que les inscrire dans une guerre des sexes perpétuelle, en appelant à la rescousse le passé d'une société au sexisme systémique clairement établi, ne convient pas. La guerre des genres est un tango funeste qui conduira à sa perte notre égalité lumineuse. Apprendre à s'unir plutôt qu'à se désunir, avancer dans le même sens, ne fût-ce que par instinct de survie, est notre seule issue face aux combats qu'il nous reste à mener. Désormais que les lois de l'égalité existent, c'est à nous tous de réfléchir aux moyens de les faire appliquer, c'est à nous tous de nous éduquer. Et d'éduquer les autres. Bien des batailles féministes restent à mener, s'aliéner la moitié de l'humanité pour y parvenir est une hérésie. "

05/2023

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Littérature française

Trapéziste

Flore Dubreuil se casse régulièrement ses jolies dents dans le monde des gens connus et savoure les purs moments de "vie facile" qui jalonnent son quotidien de galérienne. Les filles comme Flore ne savent pas vraiment où elles en sont et cherchent la meilleure manière de naviguer entre les fêtes au dom pérignon et les découverts bancaires sans attraper le mal de mer. Pourtant, elle ne dit pas grand-chose de sa vie qui va de travers. Elle sait bien que si elle raconte à ses amis du beau monde son assurance voiture qu'elle n'a pas payée depuis huit mois et l'huissier qui veut débarquer à la maison " avec frais de serrurier et cassage de porte " à sa charge, ils ne feront rien. Ces gens-là ne savent pas ce qu'est la vraie compassion, ils ne connaissent que la surface des choses et commencent toutes leurs phrases par "ma pauvre chérie", "mon cœur " ou "ma belle", qui veulent simplement dire qu'ils ont oublié votre prénom.

10/2006

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Communication - Médias

Erreurs avouées (au masculin)

Un homme ne vaut que par ses échecs. Du moins pour ceux qu'il confesse. C'est un cliché d'affirmer que l'erreur est humaine mais c'est un péché que de ne pas en tirer des leçons. Seules les leçons font avancer, donc seuls les échecs permettent de progresser. Je n'échappe pas à la règle. Quand j'ai connu Tristane Banon, elle était en situation d'" échec professionnel ". Après une ou deux expériences malheureuses ou trop limitées, elle recherchait du travail. Loin de se lamenter sur son sort au centième CV sans réponse, elle a eu l'idée de ce livre. Et là, miraculeusement, toutes les portes se sont ouvertes. Tous les coeurs aussi. C'est à qui battait sa coulpe, confessait ses erreurs. Les personnages de ce livre l'ont fait sans fard, sans artifice, mais non sans courage. Qu'ils en soient remerciés. Tristane Banon a su les écouter, les accoucher. C'est sa grâce et c'est ce qui donne son charme à cet ouvrage. Lisez, méditez et continuez ensuite à commettre des erreurs ! Ce ne seront peut-être plus les mêmes."

11/2003

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