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Ungaretti

Extraits

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Critique littéraire

Jaccottet, traducteur d'Ungaretti. Correspondance 1946-1970

"Philippe Jaccottet fait la connaissance d'Ungaretti lors d'un premier voyage en Italie, en septembre 1946, juste après la guerre. Cette rencontre se révélera pour le jeune écrivain aussi décisive que celle de Francis Ponge ou de Gustave Roud. Devenu avec les années le traducteur presque attitré d'Ungaretti, qui lui confie ses textes à peine achevés, il s'implique, prend des initiatives, collabore au choix des inédits, les commente, les préface. C'est aussi à l'homme, solaire et généreux, que Jaccottet s'attache ; il lui vouera une amitié indéfectible, le retrouvant à maintes reprises à Rome, ville restée pour lui élue entre toutes. Chargé d'établir l'édition française de toute son oeuvre poétique, Jaccottet publiera Vie d'un homme. Poésie 1914-1970 (Minuit/Gallimard, 1973), un volume réunissant les principaux traducteurs d'Ungaretti. Cette publication, à la suite de nombreux textes (essais, proses de voyages, entretiens) qu'il rassemble et traduit du vivant de l'auteur, contribuera de manière décisive au rayonnement de cette oeuvre dans les pays francophones. Une semblable exigence en poésie, une expérience parallèle du métier de traducteur, une haute conscience des mots et du rythme caractérisent "sur le terrain" deux écrivains en quête de justesse, mettant leur inquiétude au service d'une oeuvre où le détail, toujours, fait sens. Souvent succinctes, voire hâtives, leurs lettres renvoient davantage à ce travail sur les textes qu'à des propos sur la littérature ou sur leurs contemporains. Elles ouvrent la porte d'un atelier où circulent, au-delà d'une attention minutieuse à la langue, l'intelligence et la passion de la poésie elle-même." José-Flore Tappy.

11/2008

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Poésie

VIE D'UN HOMME. Poésies, 1914-1970

Ungaretti, né en 1888 à Alexandrie, de parents originaires de Lucques, mort à Milan en 1970, est considéré depuis longtemps comme le père de la poésie italienne moderne et l'un des poètes majeurs d'aujourd'hui. Des poèmes de L'Allegria (1919), écrits en partie dans les tranchées, des recueils de la vieillesse (La Terre promise, Le Carnet du vieillard) en passant par la phase riche et sensuelle du Sentiment du temps (1933) et celle plus ample de La Douleur (1947), c'est comme une histoire de la lumière, de l'aube au soir, que déroule cette oeuvre.

01/1981

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 5 : Correspondance (1921-1968)

Il est tout à fait exceptionnel que des relations littéraires se transforment en amitiés véritables, totales, profondes, plus fortes que les vicissitudes historiques adverses dont elles auraient pu sortir brisées. Tel fut pourtant le rapport qui rapprocha étroitement Jean Paulhan et Giuseppe Ungaretti pour près de cinquante ans. Français le premier, d'une famille appartenant aux milieux cultivés du Midi, philosophe et d'abord enseignant, puis écrivain et essayiste des plus compétents et aigus, calviniste tempéré par un scepticisme à toute épreuve, homme d'esprit à la curiosité piquante et inlassable mais de tempérament réservé, presque timide de sa personne, à la voix calme ; italien le second, fils de paysans lucquois à demi analphabètes que la misère familiale avait contraints à l'émigration en Afrique, catholique et croyant après une brève phase d'adolescence athée et libertaire, poète, exubérant de nature, parlant haut et roulant les R, les yeux enflammés, prêt par passion à se laisser aller à des transports de colère : qu'est-ce qui les poussa l'un vers l'autre, pour les tenir unis ensuite pour toujours ? Sans doute, à part l'attirance probable du contraire de soi, d'abord la commune générosité de coeur, un identique sentiment du caractère sacré de l'amitié, une même foi dans l'art et le respect réciproque sur le plan humain et professionnel ; en second lieu l'amour pour leurs deux pays, l'espoir (et le rêve) que dans une Europe à reconstruire de fond en comble, France et Italie, oubliant vieilles rancoeurs et rivalités, pourraient enfm s'avancer côte à côte, comme un exemple de tolérance et de collaboration entre les hommes.

10/1989

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Poésie

Tout un poème

Durant une longue période d'isolement et de silence (pandémie, confinement, solitude...), deux poètes tentent à travers les ondes de RTCI de partager avec les auditeurs leur amour pour la poésie. Ils promettaient un horizon nouveau. Chaque semaine les auteurs partent en voyage avec un poète : sa vie, les dédales méconnus de son existence, l'être, l'écrivain. Ils ont passé des heures avec Lorca, Ungaretti, Nazim Hikmet, Maïakovski, mais aussi Wallada, Badr Chaker As-Sayeb et tant d'autres. Cet ouvrage, inspiré du contenu de l'émission, essaye de trouver chez le lecteur d'autres promesses de vies.

10/2021

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Littérature française

Le dernier livre de Madrigaux

Dans ce recueil d'une trentaine de poèmes, Philippe Jaccottet livre une version moderne des grands textes qui l'ont inspiré. Nous traversons le royaume des ombres sur les traces d'Orphée, d'Ulysse, célébrons les travaux et les saisons, prenons part à des fêtes chargées de mystère. On perçoit en filigrane des références aux traductions de l'auteur (Homère, Ungaretti, Dante) qui viennent flouter le cadre temporel pour donner toute sa nuance de madrigal au recueil, comme un écho à Claudio Monteverdi. Les Madrigaux apparaissent dans l'oeuvre du poète comme le point d'orgue de son art : sa virtuosité dans l'usage du vers libre, son extrême musicalité, le fil continu du jeu de l'ombre et de la lumière.

03/2021

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Poésie

Chants. Edition bilingue français-italien

Vers 1816, au fin fond d'une province pontificale d'Italie du Nord, un jeune homme mélancolique, pétri de lectures érudites, s'apprête sans espoir à l'"oeuvre de sa vie". Ce jeune homme, c'est Giacomo Leopardi. Il écrit des poèmes renouant avec la plus haute tradition italienne, celle qui remonte à Pétrarque et au Tasse. En 1831 paraît la première édition des Canti. De la véhémence des premières canzones (A Angelo Mai, Brutus) aux méditations nocturnes des idylles (L'Infini, Le Soir du jour de fête, A la lune), en passant par les grands poèmes philosophiques (Le Genêt), le poète chante la solitude et l'exclusion, le temps répétitif et destructeur, le destin et la perte. Tour à tour élégiaque et révolté, nihiliste et exalté, Leopardi inaugure une forme nouvelle de lyrisme : du moi au nous, sa voix déplore au nom de tous la souffrance d'être. Ce recueil d'une noire beauté inspira des esprits aussi divers que Schopenhauer, Musset, Nietzsche et Giuseppe Ungaretti.

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