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Updike

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Poches Littérature internation

Les quatre faces d'une histoire

Dans ce recueil de nouvelles, John Updike reprend les thèmes qui lui sont chers : enfance dans une petite ville de Pennsylvanie avec les amis, les on-dit, les folies, solitude à un, à deux, à plusieurs, insécurités traversées d'éclairs qui font penser aux " intermittences " proustiennes. Donnant toute sa mesure dans les pièces courtes, pleines d'ironie et de tendresse ou dans l'arabesque filée d'une longue phrase entrecoupée d'imprévus, John Updike nous démontre aussi qu'il y a des rêves à jamais perdus, lorsque l'écrivain n'est pas là pour les faire soudain resurgir à la mémoire. Traduit de l'Américain par Adriana R. Salem et Patrick Reumaux.

03/1996

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Littérature étrangère

Les larmes de mon père

Malgré le thème, l’enchantement est au rendez-vous. Ce recueil se lit presque comme un roman tant les voix, les personnages et les situations composent une trame narrative homogène. Tous retraités vieillissants, les protagonistes sont attachants par leurs ridicules avoués, leurs petites manies et coquetteries assumées. Au cours de rêveries nostalgiques, ils réinvestissent leur passé, les amours, les désirs sexuels, les ambitions, les nombreux voyages, et à partir des souvenirs de leurs lointaines enfances ils tentent de reconstituer l’histoire des couples de leurs proches, l’histoire de l’Amérique rurale, terre natale d’où ils se sentent irrémédiablement exilés. Quelques nouvelles empruntes de réflexions métaphysiques sont de belles variations libres sur la mort, ou encore la contemplation d’un monde en déréliction que l’homme sait qu’il va devoir bientôt quitter. Enfin, l’auteur nous fait lui aussi son récit sur l’attaque du 11 septembre des tours jumelles de New York, un récit choral ambitieux intitulé avec humour Variété des expériences religieuses.

03/2011

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Littérature étrangère

Ce que pensait roger

Dans le décor anonyme d'une petite ville universitaire de la Nouvelle-Angleterre, Roger Lambert, ex-ministre du culte et professeur de théologie, vit tiraillé entre le scepticisme et le démon de midi. Autour de ce pêcheur d'âmes devenu, comme le révérend Marshfield d'Un mois de dimanches, simple pêcheur, gravitent Edna, sa seconde épouse, Verna, son équivoque demi-nièce, et Dale Kohler, un jeune chercheur féru d'informatique et de religion. Quatre personnages en quête d'une identité qu'en marge des sentiers battus ils cherchent dans l'assouvissement de leurs fantasmes et les plaisirs de la chair. En filigrane le tableau très impressionniste de l'Amérique nonchalante et blasée au crépuscule de l'ère Reagan, dont l'auteur observe et souligne avec réalisme et sans concession, mais aussi avec détachement, les conflits et les paradoxes, l'envers du rêve américain. Ce douzième roman illustre avec éclat la mission que John Updike assigne à l'écrivain contemporain : "penser grand", dépoussiérer le roman en renouvelant ses sources d'inspiration. Sur la trame de la tragi-comédie bourgeoise se greffe une interrogation d'ordre essentiel et existentiel sur la naissance de l'univers, les origines de la vie et le devenir de l'homme. Aux antipodes du roman académique ou expérimental des années 60 et 70, en marge des niches et chapelles littéraires, ni livre-miroir ni livre-masque, Ce que pensait Roger est un roman à tiroirs et à facettes multiples dont la double optique à la fois macro- et microcosmique offre, selon l'ambition de son auteur, "une fenêtre ouverte sur l'univers et la vie". John Updike réussit brillamment la synthèse entre le profane et le sacré, le sexe et la religion, "les deux formes suprêmes de résistance à la peur de la mort".

02/1988

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Poches Littérature internation

Rabbit est riche

Comme dans Cœur de lièvre (1960) et dans Rabbit rattrapé (1971), Harry, malgré ses quarante-six ans, s'obstine à courir, non plus après la gloire ni les certitudes précaires de l'amour et du plaisir, mais après les fantômes de sa jeunesse enfuie et des espoirs déçus. Repu et nanti, enlisé dans ses problèmes domestiques, le confort et la respectabilité, il a perdu tout esprit de révolte et se borne à lutter, avec relatif succès, contre l'ennui, la peur de la vieillesse et de la mort. En même temps que ses rêves, s'effrite le rêve d'une Amérique forte, fidèle aux mythes de son passé et de ses valeurs traditionnelles.

03/1993

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Littérature étrangère

Le Putsch

Le putsch, ou Grandeur et Décadence du colonel Hakim Ellelloû, président-dictateur de l'ex-colonie française de Noire, rebaptisée Koush. Ex-soldat de l'armée française, ex-étudiant des universités américaines, écartelé par sa culture entre l'Afrique et l'Amérique, par son idéologie entre l'Islam et le marxisme, par la chair et l'amour entre ses trois épouses noires et sa quatrième, une Blanche, Ellelloû incarne les antinomies fondamentales et irréductibles entre races et cultures différentes. Poète et mystique, sensuel et austère, Ellelloû témoigne de la persistance, chez Updike, de la veine calviniste et de la veine libertine.

03/1980

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Littérature étrangère

Confiance, confiance...

Pour John Updike le roman est le genre où se manifeste avec le plus d'éclat son talent de narrateur, sa verve et son imagination. La poésie, elle, est un simple divertissement et la critique littéraire un exercice de style qui est à la littérature «ce que le cabotage est à la navigation de haute mer». La nouvelle est le mode d'expression où s'affirme le mieux, en même temps que sa vision désabusée des choses et des êtres, son imagination et son goût du paradoxe. Confiance, confiance... : au titre de ce nouveau recueil de nouvelles, fait écho la devise qui ponctue l'oeil magique gravé au verso du dollar américain : IN GOD WE TRUST. Entre ces deux pôles - affirmation d'une foi transcendante et intuition de la relativité de toutes choses - s'inscrivent vingt-deux petits textes qui, par-delà leurs disparités de situations et de décors, sont autant de variations douces-amères sur le thème de la confiance, et de son homologue la foi. Ni état de nature, ni état de grâce, aveugle ou lucide, menacée ou trompée, la confiance est sans cesse remise en cause ; la trahison (dont nul n'est à l'abri) revêt de multiples formes : lâcheté, mensonge, égoïsme, mais aussi goût du pouvoir et quête du plaisir, tout ce qui incite l'individu à transgresser les lois et les valeurs de la société, aux dépens de l'amour et de la famille, de la paix du corps et de l'âme et, en définitive, de la vie. Un constat illustré par des situations et des événements à l'apparente banalité, démentie par leurs dimensions dramatiques et baroques, et qui débouche sur la certitude de la nature éphémère et de la fragilité humaines. D'où la prévisible conclusion, qui clôt l'une des nouvelles, que «l'Homme n'est pas fait pour vivre au Paradis». Comme dans toute son ouvre romanesque et dans ses nouvelles antérieures, entre autres Des musées et des femmes et La concubine de saint Augustin, c'est en moraliste que s'exprime John Updike. Ces récits-paraboles sont tous marqués par le reflet de ses préoccupations métaphysiques, ainsi que par la nostalgie ou le rêve d'un monde où l'Homme pourrait avoir confiance en soi, en les autres et en la vie. Toujours sarcastique et irrévérencieux, écartelé entre Eros et Thanatos, Updike poursuit son étude sans concession, mais non sans une certaine tendresse, d'une humanité résignée à sa condition, à son «incarcération dans une immédiateté sans perspective». Il dissèque son mal de vivre et évoque ses paradoxes d'une plume acerbe et brillante.

10/1989

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