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Critique littéraire

Boris Vian

Ingénieur, trompettiste de jazz, acteur, chanteur, parolier, pasticheur de romans noirs américains, critique, auteur de nouvelles et de pièces de théâtre, Boris Vian (1920-1959) ne fut jamais reconnu de son vivant pour ce qu'il était avant tout : un grand romancier au style exubérant, mêlant l'absurde à l'émotion, le paradoxe à la fantaisie. Auteur blessé de L'Ecume des jours, il meurt à trente-neuf ans, le 23 juin 1959.

02/2007

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Critique littéraire

Boris Vian

Le 23 juin 1959, Boris Vian est terrasse par une attaque pendant la projection de J'irai cracher sur vos tombes, film tire de son roman. Il disparaît avant d'avoir eu 40 ans, comme il l'avait lui-même prédit. "Ne sous le signe du poisson-volant" , l'inventeur de la roue élastique était imprévisible. Chanteur et polémiste, libertaire mais non contestataire, classique sans cesser d'être d'avant-garde. Mais aussi sce nariste, traducteur, bricoleur, peintre, trompettiste, amateur de cylindrées, interprète, fabuliste, acteur, pataphysicien, objecteur de conscience, poe te... Et, bien su r, romancier : le "prince de Saint- Germain-des-Pre s" , alias Vernon Sullivan, avait autant d'identités que de pseudonymes. Fuyant le "grelot funèbre des prophètes" , les musiciens a the ories comme les romanciers a the ses, que pouvait bien cacher l'e nigmatique "Bison Ravi" , inge nieur du verbe, du swing et de la vie ? Quatre-vingts de ses proches, a commencer par Michelle Vian, re pondent dans ce livre, dont certains n'avaient jamais te moigne : Guy Be art, Claude Bolling, Juliette Gre co, le maquettiste Massin, Georges Moustaki, J. -B. Pontalis, Jean-Jacques Pauvert, Nadine de Rothschild... Enrichie de documents rares ou ine dits, cette biographie est aussi le portrait d'une e poque. Jamais le singulier auteur de L'E cume des jours et de L'Arrache-coeur n'avait paru si pluriel.

06/2019

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Musique, danse

Boris Vian

Jazz, théâtre, prose, poésie, traductions, chansons, peinture… l’exposition consacrée à Boris Vian, présentée à la Bibliothèque nationale de France réunit les multiples facettes de son oeuvre afin d’en dégager l’unité et la richesse. Peu reconnu de son vivant, Boris Vian (1920-1959) est découvert de façon posthume quand Jean-Jacques Pauvert réédite L’Écume des jours en 1963. La postérité, fascinée par cet homme toujours jeune, créateur d’une langue originale et d’un univers foisonnant, en fait une légende. Diplômé de l’École centrale, Boris Vian n’exerce son métier d’ingénieur que quelques années et préfère se consacrer à l’écriture. Sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, il rédige J’irai cracher sur vos tombes, dans le style des romans noirs américains, en se faisant passer pour le traducteur. Bien que l’ouvrage, jugé scandaleux, soit censuré, trois autres titres de Vernon Sullivan voient le jour jusqu’en 1950. L’image de l’écrivain en pâtit : après L’Écume des jours, les romans signés de son véritable nom passent inaperçus. En 1953, devant l’échec de L’Arrache-coeur, il se détourne de l’écriture romanesque au profit de la chanson, en tant que parolier, chanteur et directeur artistique chez Philips. Il crée également pour le théâtre et le cabaret. Cet ouvrage, publié à l’occasion de l’exposition, emmène le visiteur sur les traces de Boris Vian, de Saint-Germain-des-Prés au Collège de Pataphysique, des clubs de jazz aux cafés fréquentés par les intellectuels engagés comme Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir.

10/2011

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Critique littéraire

Boris Vian

Boris Vian, c'est une légende. La " trompinette " dans les caves de Saint-Germain des Prés, le Déserteur, le poète de l'Ecume des jours, le pornographe de J'irai cracher sur vos tombes, le pataphysicien et l'ingénieur. Visage émacié, silhouette tout en os, il est devenu un emblème qui, entre Gréco et Sartre, résume une époque, une nostalgie. Philippe Boggio a voulu voir ce qu'il y avait derrière le masque d'éternel jeune homme triste. Une vie pleine de drames et de secrets, pas mal de bruit et de douleur. Son enquête commence par l'enfance heureuse à Ville-d'Avray, avant la guerre. Les soirées zazou. La mort du père, assassiné. L'espoir d'une vraie carrière littéraire, entre Gallimard et Les Temps modernes. Les nuits du Tabou. Le jazz. Une production frénétique, des projets, des chansons, des pièces, des romans. Le scandale de J'irai cracher. Une vie de galère aussi et la maladie qui le ronge. Les déboires. Les amours perdues et retrouvées. La fin marquée par l'ironie du sort, dans une salle de cinéma, lors de la projection de l'adaptation de J'irai cracher... Boggio a interrogé les témoins de la vie de Vian. Claude Luter, Henri Salvador, Jacques Canetti, Michèle, sa première femme, Ursula, la seconde, tant d'autres. Une série de mondes se rejoignent, celui des lettres, celui du jazz et de la chanson, celui du journalisme et du cinéma. Ca swingue et ça commence même, juste avant sa mort, à avoir un air de rock'n'roll.

06/2009

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Critique littéraire

Vian et la 'Pataphysique

Ingénieur et trompettiste de jazz, poète et chanteur, romancier et dramaturge, Boris Vian eut tous les talents. Mais qui se rappelle Boris Vian "Satrape" et "Promoteur Insigne de l'Ordre de la Grande Gidouille" ? Il devient membre du Collège de 'Pataphysique en 1953. Depuis sa création en 1948, cette "société de recherches savantes et inutiles" promeut la 'Pataphysique et ses solutions imaginaires, en prenant tout au sérieux - sauf le sérieux. Thieri Foulc et Paul Gayot, membres éminents du Collège, nous offrent un récit passionnant, érudit et nourri de documents jusqu'alors inédits. Ce livre révèle l'action de Boris Vian au sein du Collège, réunit les textes qu'il y a donnés, propose d'abondants extraits de sa correspondance et montre ses relations avec d'illustres pataphysiciens comme Raymond Queneau, Eugène Ionesco et Jacques Prévert.

10/2017

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Critique

Boris Vian, bâtisseur de langages

On réduit Vian au romancier musicien. Or il est plus divers. Poète, conteur, il est créateur de mots. Traducteur de livres noirs américains, Sullivan fustige racisme et guerre. Puis c'est théâtre ou spectacles, et des saynètes riches en langues diverses. Cette impétueuse écriture croise peinture ou musique, chansons, voire opéras. Récemment correspondance, expositions, concerts, textes en scène ont attiré l'attention. On retient ici cette création verbale que Jacques Bens appelait "langage-univers" . Vian a essayé tous les genres, soucieux aussi de se défaire des normes, dans une 'pataphysique pleine de mordant.

02/2023

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