Wikileaks

Victime de nombreuses attaques en règle, le site WikiLeaks, qui se bat pour une circulation beaucoup plus libre de l'information, ne peut plus recevoir directement des soutiens financiers. Pour contourner le problème, une nouvelle fondation vient de voir le jour : Freedom of The Press Foundation, rapporte LeMondeInformatique.

Julian Assange, ce devait être le genre de petit garçon à qui on disait de ne pas piocher de cacahuètes dans le placard à apéro, et qui s'emparait alors de tout le paquet pour le déverser dans la rue...

Alors que le site multiplie les miroirs permettant de poursuivre son entreprise de diffusion des câbles diplomatiques américains, c'est désormais l'application Wikileaks pour iOS qui fait les frais d'une campagne de censure, organisée par Apple.

Wilileaks, c'est lui, Julian Assange. Assailli de toutes parts, voyant l'hébergement de son site menacé, sa propre intégrité fustigée, accusé de viol, puis finalement de rapports sexuels non protégés (fait condamné en Suède)... Et dernièrement, abandonné par une partie de l'équipe, qui a décidé de monter un site annexe.

Ça va de mal en pis pour Wikileaks. Après les multiples rebondissements pour l'hébergement du site, qui désormais a été obligé de poser ses valises en Suisse, c'est au tour de Paypal qui empêche maintenant de faire le moindre don à destination du site. De même qu'Amazon avait considéré que Wikileaks violait les conditions d'utilisation de son hébergement libre-service, de même, Paypal considère que sa politique commerciale « interdit l'usage du service de paiement en ligne pour encourager, promouvoir ou faciliter toute activité illégale ».

Mince, ils l'ont fait. Le groupe d'Hacktivistes Anonymous, qui s'est institué bras armé de la justice pour venger Wikileaks des sociétés qui l'ont abandonné avait promis... Et que croyez-vous ? Qu'ils l'ont fait ? Eh bien...

Les fuites de Wikileaks ont inspiré des réactions aussi diffuses que variées... Mais assez riches et pour certaines, particulièrement intelligentes. Celle d'Umberto Eco, dans Libération, vaut ainsi son pesante de relativité et de cacahuètes...

Les révélations de Wikileaks n'en finissent pas, et les contenus politiques allaient forcément faire intervenir à un moment ou un autre des écrivains. Il aurait été génial de découvrir Wikileaks à l'époque d'Aragon pour découvrir quelles furent réellement ses relations avec le parti communiste russe et français...

Le site Wikileaks a reçu dimanche soir le prix Walkley de la « meilleure contribution au journalisme » pour 2011, prix décerné en Australie, le pays natal du fondateur de Wikileaks, Julian Assange.

Pour le 500e épisode des Simpson, la guest star nécessitera une protection rapprochée. Alors que Julian Assange est aujourd'hui classée dans le top 100 des personnes les plus influentes au monde, il sera le 19 février prochain dans un épisode de la grande et belle famille jaune. 

Ça va faire enrager les éditeurs européens, qui se sont fait griller la politesse, mais c'est ainsi : un éditeur allemand va en effet publier le premier un ouvrage qui plongera les lecteurs au coeur même de l'aventure Wikilealks.

Pour la remise de son prix Nobel de littérature, Mario Vargas Llosa s'est fait voler la vedette, avec le lancement de Google eBooks, la librairie du géant américain. Mais cela n'a pas privé le public de quelques propos de l'écrivain sur Wikileaks.

L'animosité est montée d'un cran entre le site Wikileaks et Amazon. Alors qu'en France, un certain Besson nous invente tout un film orwellien visant à interdire l'hébergement par OVH du site diffusant les câbles de la diplomatie américaine, outre-Atlantique, Wikileaks règle ses comptes.

Depuis le début, tout ne tenait qu'à un effort d'hébergement réalisé par le marchand en ligne. Alors que depuis plusieurs jours, les câbles font scandale un peu partout dans le monde.

C'est l'histoire d'un câble qui aura fait déborder le vase. Avec l'avènement de Wikileaks, les journaux et le journalisme a pris une leçon, sur la manière d'opérer sur le net. Pas étonnant que nombre de publications aient cloué au pilori le site de Julian Assange...

Le livre de mémoire de Julian Assange, a été acheté 930.000 £ par l'éditeur Alfred Knopf A, pour les États-Unis et Canongate pour l'Angleterre. Un contrat très solidement monnayé, donc, pour un livre qui doit faire sensation...

Ce jeudi, un auteur et militaire américain, expert dans l'islamisme militant, a déclaré que les terroristes d'Al-Qaïda auraient pu utiliser les informations classifiées divulguées par Manning à WikiLeaks, dans le cadre de planification d'attaques contre les forces américaines. Il ajoute qu'il n'y avait aucune preuve attestant qu'ils l'ont fait. Un témoin, spéculatif selon ses propres termes, qui risque d'avoir de l'influence sur le verdict qui se joue actuellement à Fort Meade.

Le jeune soldat américain, Bradley Manning, du haut de ses 26 printemps, comparaît sur le banc des accusés depuis le 3 juin. Il se trouve  sous le coup, impressionnant, de 22 chefs d'inculpation pour avoir livré des informations confidentielles à Wikileaks. Pendant ce temps, l'artiste et activiste Clark Stoeckley assiste aux audiences, avec le projet de raconter cette histoire sous la forme d'un roman graphique. Un comics qui devrait être publié à l'automne, en attendant le verdict, et de savoir si le personnage principal sera classé du côté des supervilains ou des superhéros par la justice des États-Unis.

Les différents magazines nationaux qui on diffusé les informations dont le site Wikileaks s'était fait le gardien, et la planète est agitée, les communiqués pleuvent, les contre-réponses fusent... Pas mal d'agitation, mais la terre continue gentiment de tourner, sans que ces révélations ne perturbent apparemment l'ordre des choses.

Les 5000 premiers câbles que diffusa Wikileaks, vendus sur Amazon, font du bruit. Non seulement en raison des liens brisés entre le site et le marchand, mais surtout pour ce que ce dernier fait de l'argent avec un tel livre - vendu uniquement pour le Kindle.

En juin 2011, Julian Assange alors en résidence surveillée à Norfolk en Angleterre, reçoit une visite de marque : Eric Schmidt, alors PDG de Google. Il est accompagné de quelques vieilles personnalités politiques américaines, dont un ancien conseiller de Hillary Clinton -  tous fraîchement arrivés des États-Unis pour lui... When Google Met Wikileaks,

Étonnant, de la part de l'homme qui a porté le projet Wikileaks, décidant soudain de ce qui était bon de dévoiler ou non. Cette autobiographie, résultat d'un projet éditorial datant de mars, est pourtant contestée par Assange, qui avait décidé de rompre son engagement contractuel avec l'éditeur écossais, Canongate.

Wikileaks affirme sur son fil Twitter (@wikileaks) avoir achevé de publier aujourd'hui l'ensemble des 251 287 télégrammes diplomatiques américains en sa possession.

Le câble Wikileaks intitulé « The Googlisation of France » permet une vue d’ensemble, et un certain recul, sur les rapports d’amour et de haine du géant américain avec le gouvernement français sur la question de la numérisation des livres.

Daniel Domscheit-Berg, auteur d'un livre à charge contre le site Wikileaks, mais également son fondateur, Julian Assange, fera l'objet d'une plainte de la part de Wikileaks. Ce dernier avait été suspendu en septembre, souligne le site, qui confirme la procédure judiciaire contre lui.

Alors qu'en sa qualité d'hébergeur, Amazon avait décidé de virer Wikileaks comme un malpropre, le cybermarchand n'est pas au bout de ses surprises. Encore que...

EXCLUSIF – Les grands récits se préparent avec minutie. Les éditions du Cerf feront paraître en janvier 2020 un ouvrage rédigé par Juan Branco, portant sur son client, Julian Assange. L’homme qui a fondé l’organisation non gouvernementale Wikileaks en décembre 2006 sera au centre de cet ouvrage.

Wikileaks en parle comme le « secret le mieux gardé des États-Unis » : Julian Assange, créateur de la plateforme, a lui-même donné de sa personne dans une vidéo pour demander à un éventuel lanceur d'alerte de révéler les documents concernant le traité transpacifique. Avec 100 000 $ à la clé, collectés via un projet de crowdfunding.

L'un des sites d'information les plus gênants pour les pouvoirs en place va bientôt être raconté par Hollywood : le film The Fifth Estate retracera en effet l'épopée de Wikileaks et de son créateur aux cheveux immaculés, Julian Assange. Benedict Cumberbatch et Daniel Brühl prêteront leurs traits aux deux principaux protagonistes : Assange, donc, et Daniel Domscheit-Berg, son proche collaborateur.

Hier, Wikileaks a encore fait des siennes. En publiant 1,7 million de documents émanant des services diplomatiques américains, le site de Julian Assange révèle les grands dessous, pas toujours appareils, de la géopolitique étatsunienne. Les documents couvrent la période des années 1973 à 1976, et permettent de se remémorer les joyeuses années de la guerre froide encore bien chaude.