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Yiwu

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Géographie

Les commerçants africains en Chine. Modes de vie et intégration à Yiwu

Pris dans la mondialisation, le monde est devenu un grand village et les métropoles des melting pots. Yiwu, une ville sous-préfectorale très petite à l'échelle chinoise, accueille la deuxième plus grande population africaine de Chine, derrière Canton. Comment cette ville a-t-elle pu attirer une telle population ? Comment s'intègrent ces Africains ? Pour répondre à ces questions, la chercheure est allée sur le terrain pour témoigner de leur parcours et observer leur mode de vie, à travers des questionnaires et des enquêtes. Un ouvrage original sur l'émigration africaine, sur les diasporas actives en Chine et sur les relations Chine-Afrique.

12/2020

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Littérature étrangère

La Chine d'en bas

Liao Yiwu fait parler les exclus, les marginaux et les oubliés de la Chine contemporaine : trafiquant d'êtres humains, pleureur professionnel, embaumeur, migrant, survivant, promeneur de cadavres... Dans la Chine moderne et glorieuse, le mot diceng, qui signifie " les bas-fonds ", a été rayé du vocabulaire. Les réformes du Président Mao et de ses successeurs ont aboli toutes les catégories honteuses de la population. Les marginaux, les mendiants, les truands, les lépreux, les proxénètes et les prostituées, les trafiquants d'êtres humains, les promeneurs de cadavres, les perceurs de coffres-forts, les adeptes de la secte hérétique Falun Gong, les experts du Feng shui, cette superstition d'un autre temps ? Ils n'existent plus. Pourtant, Liao Yiwu les a rencontrés. Tout au long des années 2000, au gré de ses séjours en prison, de ses errances dans la rue, de ses escapades et de ses petits boulots, il a sympathisé avec eux et il a recueilli leurs confidences, en poète. Le point commun de ces vingt-huit individus de tous horizons ? Ils ont tous été privés de liberté d'expression, réduits au silence, niés dans leur existence même. Enfin écoutés par une oreille attentive, ils se rattrapent en débordant de sincérité. Et ce foisonnant portrait de groupe, non content de rendre à chacun sa dignité perdue, dresse un tableau burlesque, spirituel et déchirant d'une autre Chine.

06/2020

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Littérature étrangère

Dans l'empire des ténèbres

Fuling (Sichuan), 3 juin 1989. Dans la nuit, en sueur, en transe, inspiré comme un prophète, Liao Yiwu écrit un long poème qu'il intitule "Massacre". Huit heures plus tard, à Pékin, la révolte des étudiants est matée dans le m sang et niée par un long mensonge : il ne s'est rien passé place Tian'anmen. "Massacre", le premier témoignage littéraire sur ce crime d'Etat, est enregistré, filmé, il circule. Arrêté par la police à un arrêt de bus, accusé de complot manipulé de l'étranger, Liao Yiwu est condamné à quatre ans de laogai, le bagne chinois. Là, il découvre la torture, la terreur, les horreurs de l'humiliation et de la délation, mais aussi le peuple chinois, et sa propre capacité de compassion. Dans cette somme qui fait de lui l'égal du Dostoïevski des Souvenirs de la maison des morts, du Soljenitsyne de L'Archipel du Goulag, du Chalamov des Récits de la Kolyma, Liao Yiwu livre sa devise : "Il y a sur cette terre des fléaux et des victimes. J'ai décidé de me mettre du côté des victimes, en toutes occasions, pour limiter les dégâts." Les autorités chinoises ont tenté par tous les moyens d'empêcher la parution de Dans l'empire des ténèbres à l'étranger. S'il nous manquait une raison de nous plonger dans sa lecture, âpre mais ponctuée d'éclats de rire victorieux, la voilà fournie sur un plateau.

10/2019

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Littérature étrangère

Des balles et de l'opium

1989. La colère monte depuis des mois en Chine. Ce jour-là, le 4 juin, elle éclate. Des millions de citoyens se rassemblent dans les rues et sur la place Tian'anmen, pour réclamer davantage de démocratie et de justice. Le pouvoir répond par des balles, des baïonnettes et des chars d'assaut, et, aussitôt après, propose au peuple défait un nouvel opium : l'argent, à tout prix. Ce livre – qui évoque aussi la mémoire du meilleur ami de l'auteur, Liu Xiaobo, prix Nobel de la Paix 2010, mort en détention en 2017 –, est un recueil de témoignages de quelques-uns des " émeutiers " du 4-juin. Leur crime ? Ils ont écrit, photographié, décrit la réalité de ce jour-là. L'un est poète, l'autre, banquier, un troisième, étudiant, un quatrième a pissé sur un char à l'arrêt. Les qualifications ubuesco-kafkaïennes de leurs actes ? " Tromperie économique ", " récriminations réactionnaires furieuses ", " incitation à la propagande contre-révolutionnaire ". Leurs peines ? Tortures, brimades, persécutions, douze ans de bagne, ou seize ans, ou vingt ans. Et ensuite, après la sortie, une condamnation à rester des " parasites de la société " à vie, des marginaux définitifs. Trente ans plus tard, leurs bourreaux sont toujours au pouvoir.

04/2019

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Histoire internationale

Dans l'empire des ténèbres. Un écrivain dans les geôles chinoises

"Au moment où j'écris, je vis toujours dans cette porcherie qu'est la Chine, et je me languis de pouvoir nettoyer mon âme en profondeur." L'auteur de ces lignes, Liao Yiwu, signe le récit de quatre ans d'enfer dans les prisons chinoises. Sa faute : avoir écrit le poème Massacre à l'aube du jour où l'armée ouvrit le feu sur les étudiants de la place Tian'anmen. "En prison, dit-il, j'ai connu le vrai visage de la Chine." Le visage des truands et des marginaux, des victimes et des bourreaux, des condamnés à mort que l'on vide de leur sang avant de les exécuter... Texte poignant, brutal, comique, lyrique, effrayant, plein de compassion, enraciné dans les espérances démocratiques martyrisées du printemps 1989, Dans l'empire des ténèbres bouleverse notre regard sur la Chine. C'est pourquoi Pékin a tout fait pour empêcher sa parution, volant à l'auteur ses manuscrits, jusqu'à ce qu'il choisisse l'exil en 2011.

01/2013

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Sciences politiques

La nouvelle route de la soie. Comment le monde arabe délaisse l'Occident pour la Chine

Le monde arabe s'éveille. A Dubaï, les gratte-ciel se pressent contre la ligne d'horizon. Des banques étrangères ouvrent des succursales dans les quartiers d'affaires des villes syriennes. Mais le monde arabe ne s'éveille pas seul. La Chine aussi est en pleine expansion. Cette simultanéité n'est pas une coïncidence. Chine et monde arabe sont d'anciennes puissances historiques autrefois liées par l'un des plus dynamiques couloirs commerciaux de la planète. Aujourd'hui, la vitalité de la nouvelle route de la soie ne dépend ni des gouvernements, ni des entreprises, mais des individus. L'histoire d'un acheteur arabe dans la ville chinoise de Yiwu peut paraître négligeable, mais assemblée à des milliers d'autres, elle participe d'un véritable couloir commercial. La nouvelle route de la soie étend ses ramifications du Caire, de Damas ou de Riyad, aux villes-marchés de la Chine tout entière, y compris Beijing, la capitale politique. La nouvelle route de la soie est une enquête originale sur des changements d'équilibres mondiaux et les rapprochements entre la Chine et le monde arabe, dont l'Occident semble pour le moment peu conscient. L'auteur, qui parle à la fois l'arabe et le chinois, se fonde sur un mélange d'analyse et d'expérience personnelle des rues de Pékin, du Caire, de Dubaï et de Riyad. Une lecture indispensable pour qui veut comprendre les changements de notre époque.

03/2011

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