Recherche

Zakhar Prilepine

Extraits

ActuaLitté

Littérature étrangère

Journal d'Ukraine

Après "Je viens de Russie", "De gauche, jeune et méchant", Zakhar Prilepine cristallise la polémique sur une actualité dramatique qui dépasse les frontières du monde russe : l'Ukraine. Il y est allé souvent avant Maïdan et y est retourné après, comme correspondant de guerre et humanitaire. Il a levé les fonds et a consacré son prix du Grand Livre qui l'a auréolé en 2014 à l'organisation de convois pour le Donbass. Il les a lui-même accompagnés et a renouvelé l'opération en septembre 2015. Reporter sur le front, il sait mieux que personne mener le dialogue avec les combattants séparatistes que Kiev s'obstine à traiter de « terroristes ». La guerre, il l'a connaît depuis la Tchétchénie. Et il en parle sans pathos, avec une compassion toute retenue. L'émotion naît de la force de son écriture, pas d'une sentimentalité hypocrite. Non, la guerre en Ukraine ne l'a pas surpris : elle couvait depuis 1990 et les causes du conflit remontent à bien plus longtemps (les plus récentes renvoient à l'après-guerre de 14-18 et aux récidives pronazies des années 40). Son recul historique sur les événements qui ont éclaté en février 2014 se traduit par une analyse fine et sans concession du passé récent. « Le temps des troubles » que traverse l'Ukraine contemporaine, à l'instar de la Russie du début du XVIIe siècle, s'est tramé dans l'histoire. Et il explique comment. Avec une ironie mordante, il dissèque les responsabilités des acteurs politiques, russes et ukrainiens depuis l'effondrement de l'URSS. Il ne ménage pas la partie russe tout en assumant son soutien à la fermeté du Kremlin. Sa plume insolente ne rate pas les intellos du camp libéral qui, de Moscou ou de l'étranger, dissertent sans fin sur les options du Donbass, loin du front et loin de la misère. Ouvrage traduit du russe par Monique Slodzian.

02/2017

ActuaLitté

Littérature étrangère

Ceux du Donbass. Chroniques d'une guerre en cours

Ce livre est sur le Donbass et pour le Donbass. Dans ce livre je n'y suis pas, ou presque : mon Donbass à moi restera hors-champ. Mon rôle ici a été d'écouter et de regarder. Les personnages principaux de ce livre sont ceux qui ont vécu et fait cette histoire.

02/2018

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le singe noir

Le narrateur du Singe noir, journaliste et auteur de romans politiques, est envoyé par son journal enquêter sur un étrange institut où un professeur "s'occupe" d'enfants meurtriers. "Savez-vous que, dans la Chine ancienne, certains empereurs confiaient aux enfants le soin de torturer ?" Car à l'âge béni de l'innocence, on ignore les notions de Bien et de Mal... Mais que le lecteur se rassure, malgré la noirceur de l'intrigue, le ton de Prilepine, la vivacité acide de sa phrase, l'acuité amusée de son regard sur le monde, la vie, l'amour, la mort, les grandes questions du roman russe en somme, sont bien là !

09/2012

ActuaLitté

Littérature étrangère

De gauche, jeune et méchant. Chroniques

Avec Je viens de Russie, chroniques coup de poing publiées par La Différence en 2014, les Français ont pu découvrir les passions, les colères et les combats de Zakhar Prilepine. Formidable écrivain et romancier de renommée mondiale, il partage "le pain chaud" de ses soucis quotidiens avec ses lecteurs. De sa plume anti-glamour et facétieuse, il tient un journal exceptionnel qui nous fait entrer au coeur de la vie russe actuelle. Si Prilepine ne cède pas un pouce de terrain dans son corps-à-corps avec les libéraux, il règle ses comptes en écrivain, avec un humour féroce. Sans détour ni arrogance, il confie ses craintes et ses antipathies. Aucune contradiction pour lui entre les sujets brûlants de l'actualité et la banalité du quotidien. Lisez ces courts récits chaleureux et électriques, et vous en apprendrez beaucoup sur le monde russe actuel, loin des stéréotypes.

09/2015

ActuaLitté

Littérature étrangère

Des chaussures pleines de vodka chaude

Ce recueil de nouvelles permet à Zakhar Prilepine de nous parler à sa façon, qu’on a pu qualifier de “brutale”, d’amour, des femmes, de la guerre, de mecs avec des histoires de chien qu’on mange bravement alors que c’est du porc, de filles délurées… Il y a un ton Prilepine, à coup sûr celui d’un grand écrivain. Les héros de Zakhar Prilepine sont des jeunes gens des années 1990 qui boivent énormément, se sentent “paumés” et sont profondément las. Mais, “c’est toute la Russie qui est lasse : ses pierres, ses arbres, ses maisons, ses routes, ses croyances sont fatigués. Même si l’horizon est bouché, même si les riches ne voient pas la pauvreté autour d’eux, c’est tout de même la Russie.” C’est dans cette Russie-là, horrible mais forcément aimée, que Prilepine nous entraîne. A travers ces onze nouvelles, il nous parler d’amour et de guerre, des femmes et des “mecs”, de comment on devient un homme, de la campagne qui se meurt (“Un Village mortel”), toujours à sa façon qu’on a pu qualifier de “brutale”. La série des nouvelles “entre mecs” (“Récit de garçons”) est souvent tristement comique avec des histoires de voitures déglinguées, de chien qu’on mange bravement alors qu’on découvrira le lendemain que c’était du porc (“Viande de chien”), de filles délurées… pour devenir tragique quand l’action se passe en Tchétchénie (“Le Meurtrier et son jeune ami”, “Slavtchouk”) portée par des personnages particulièrement réussis comme Roubtchik ou le Primate. Mais dans cet univers masculin au possible, deux nouvelles (“Gilka” et “Ma Fille”) montrent un Prilepine nostalgique à jamais de la tendresse des femmes. Avec une force d’évocation qui subjugue, une écriture brutale mais somptueuse, Zakhar Prilepine s’inscrit dans la grande tradition du roman russe. Il promène sur le monde un regard toujours tendre, étonné, émerveillé et plein d’humour, tout en faisant entrer dans ses romans une réalité brûlante, dérangeante, loin de l’image lisse, heureuse et conquérante que souhaite donner la Russie d’elle-même. Il y a un ton “Prilepine”, à coup sûr celui d’un grand écrivain.

10/2011

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Pathologies

Un détachement militaire russe est envoyé à Groznyï et prend ses quartiers dans une école abandonnée. Parmi eux, Egor Tachevski qui trompe la peur, l'ennui et la mort en se replongeant dans son enfance et l'amour de Dacha. Le soldat ne se fait pas d'illusions au milieu de ce carnage : c'est une injustice pour tout un peuple, une boucherie, et s'il ne tue pas le premier, il sera tué à son tour...

08/2018

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté