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Zhongshi

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Littérature étrangère

Au pays du Cerf blanc

Non loin de Xi’an, centre politique et culturel de la Chine des siècles durant, se situe Bailu, le village du Cerf blanc. Après avoir perdu successivement six épouses, le jeune Baï Jiaxuan (Bai = blanc), chef de clan, prend pour femme Xiancao avec laquelle il aura trois garçons (Xiaowen, Xiaowu et Xiaoyi et une fille, Ling dite Lingling). Sa vie de chef sérieux, de paysan aisé, notable confucianiste à la colonne vertébrale bien droite (laquelle sera, justement, cassée par des brigands) est… la colonne vertébrale du livre. Lu Zilin, son alter ego, chef du 2e clan du village (Lu = cerf), est tout le contraire de Bai Jiaxuan : bon vivant voire viveur, prompt à s’adapter à toutes les situations, corruptible mais doux et gentil, sensible. Il a une épouse qu’il trompe allègrement et deux fils : Zhaopeng et Zhaohai. Les deux patriarches s’affrontent sans répit et sans jamais de vrai vainqueur, les Bai et les Lu incarnant tour à tour des facettes de l’histoire chinoise de la première moitié du XXe siècle, de la chute de l’empire manchou à la victoire des communistes sur les nationalistes. Les catastrophes diverses, famine, brigands, choléra s’abattent sur le village tandis que les enfants des deux familles s’aiment, s’entredéchirent, s’engagent politiquement, partent à l’aventure ou plient sous le poids de la tradition. Les structures claniques et les moeurs sont mis à rude épreuve, les femmes s’émancipent peu à peu, dans la douleur.

05/2012

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Poches Littérature internation

Pensée fidèle. Suivi de Inspiration

Difficile pour Manqian de respecter la traditionnelle " pensée fidèle " chinoise que toute honnête épouse se doit d'appliquer à la lettre. Surtout lorsqu'un jeune et bel aviateur vient réveiller des émotions qu'une vie fade et ennuyeuse avait depuis si longtemps étouffées... " L'écrivain le plus célèbre " de Chine, à l'ego démesuré, ne se remet pas de l'affront qui lui est fait : évincé du prix Nobel, il meurt des douleurs insurmontables que lui inflige sa déception. Face au " Directeur de l'Enfer ", l'heure du bilan a sonné. Deux nouvelles, d'un humour fin et sarcastique, qui nous plongent au cœur de la littérature chinoise contemporaine et témoignent de l'originalité de l'écriture de Qian Zhongshu.

01/2006

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BD tout public

Au pays du Cerf blanc Tome 1

A une journée de marche de l'antique cité de Xi'an, se trouve le pays du Cerf blanc. En son chef-lieu de Bailu, la vie s'écoule au rythme des saisons et des travaux des champs, tandis que la vieille rivalité qui oppose les deux familles des Bai et des Lu ne manque pas de suivre le fil du calendrier rituel ni d'obéïr à l'alternance des mariages, naissances et enterrements. Quand survient la fin de l'Empire en 1911, la querelle villageoise va se mettre au diapason de l'Histoire et s'alimenter peu à peu du trouble jeté par la succession des épisodes révolutionnaires. Devenu un classique de la littérature chinoise contemporaine, le célèbre roman de Chen Zhongshi trouve ici, par la grâce du pinceau de Li Zhiwu, une adaptation graphique à la mesure de son univers foisonnant.

01/2015

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BD tout public

Au pays du Cerf blanc Tome 2

Suite et fin de cette grande fresque au coeur de la Chine profonde. Avec la succession des famines, épidémies et nouveaux pouvoirs, les destins des deux clans rivaux Bai et Lu se retrouvent emportés dans le fracas des luttes entre seigneurs de la Guerre et le cruel déchirement des anciens frères nationalistes et communistes. Devenu un classique de la littérature chinoise contemporaine, le célèbre roman de Chen Zhongshi trouve ici, par la grâce du pinceau de Li Zhiwu, une adaptation graphique à la mesure de son univers foisonnant.

07/2015

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Autres langues

La littérature chinoise hors de ses frontières. Influences et réceptions croisées

L'intensification des échanges littéraires dans le contexte de la globalisation et les nouvelles stratégies déployées par la Chine pour renforcer sa visibilité sur la scène mondiale ont favorisé comme jamais auparavant l'essor des études de réception. Dans le domaine de la littérature moderne, on a vu récemment se multiplier là-bas, mais aussi ailleurs, comme chez nous en France, les travaux universitaires ayant pour objectif d'analyser la manière dont tel ou tel auteur était reçu dans le pays hôte et de jauger l'action de son oeuvre sur la littérature locale. Le présent ouvrage se propose d'évaluer les enjeux et les mécanismes de la réception appliquée au cas chinois - et ce dans les deux sens : réception d'oeuvres chinoises à l'étranger et réception d'oeuvres étrangères en Chine -, en s'appuyant sur quelques échantillons tirés d'une masse de faits virtuellement illimitée. La première partie regroupe des éléments de théorie touchant à la question de la réception et à l'imagologie et brosse un tableau de l'histoire de la traduction dans la Chine moderne. Elle est suivie de deux séries d'études de cas, portant respectivement sur la réception d'auteurs chinois à l'étranger (Qian Zhongshu, Li Zhun, Chi Li et Mo Yan), et sur les "lectures créatives" d'auteurs étrangers par des écrivains chinois (Liang Zongdai, Ba Jin, Yu Hua).

10/2014

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Littérature étrangère

Poètes bouddhistes des Tang

Nul besoin d'être " bouddhologiste " pour apprécier ces poètes bouddhistes de la dynastie des Tang (618-907). La part est ici réduite des œuvres doctrinales, au profit des "poèmes de sensibilité bouddhique, qui s'imposent avant tout comme poèmes. A côté de mandarins bouddhistes ou bouddhisants, le lecteur trouvera principalement des moines ou des ermites. Ces hommes, qui s'isolent sur les hauteurs et ne cessent de songer à leurs frères de la plaine, nous déconcertent. Sont-ils vraiment bouddhistes ou d'abord chinois, à vouloir concilier les contraires, la retraite et l'action ? S'ils choisissent la montagne - la rude, la belle montagne chinoise -, n'est-ce m pas à la manière des taoïstes pour s'y revivifier en s'y ensauvageant ? S'ils choisissent d'écrire, n'est-ce pas à la manière des confucianistes pour se distinguer de la bête brute ? Enfin, la Loi du Bouddha leur commandant d'éteindre toutes leurs passions, ont-ils éteint la plus folle d'entre elles, la passion de la beauté, passion de la beauté naturelle, passion de la beauté d'art ? Non ; et tant mieux pour nous ; ils sont restés poètes. A ses traductions en poèmes français de maint et maint poète chinois - hier Li Bai, demain Tao Yuan-ming -judicieusement prisées par le traducteur des Cinq essais de poétique du comparatiste Qian Zhongshu (Ed. Bourgois, 1987), Paul Jacob ajoute aujourd'hui celles de poètes bouddhistes. Pourvu qu'on l'interprète en parfaite antiphrase, j'appliquerai à ce recueil ce que de ses propres travaux écrivait Pang Yun : Jour après jour je ne fais rien de rare ; Mais je m'y tiens tout naturellement. Heureuse collection où persévère " tout naturellement ", tout artistement donc, en l'espèce, celui que voilà quinze ans je repérai au Colloque sur la traduction poétique, et grâce à qui de beaux poèmes deviennent en français de vrais poèmes ! Etiemble

12/1987

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