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aguets

Extraits

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Poésie

Aguets

"En lisière des tumultes" , là où tout cède, tout recommence, Antoine Choplin consigne poème après poème la saignée d'un temps qui heurte, violente et, parfois, recueille ce qui ne cesse de naître au coeur des ruines de nos vaines croyances. La mort règne. Et la guerre. La destruction sournoise ou massive. Il n'en demeure pas moins que le poète, aux aguets donc, se doit de formuler une sorte "d'espoir inespérable" comme ce "possible attentat / dans le métro bondé de [sa] vie de tous les jours". Dès lors, fuir le chagrin, rompre le silence, chercher un peu de lumière, déchiffrer dans les entrailles du sommeil un avenir d'une beauté foudroyante, il n'y aura d'autre destin pour qui recourt enfin au paysage : au terme de son "précis d'égarement" , Antoine Choplin montre non sans superbe que l'on peut encore y rencontrer le lieu du partage, de l'errance et de l'habitation.

05/2023

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Critique littéraire

Aguets. Journal 1988

"Cette fois nous n'avons plus le prétexte de Rome, de l'Italie, du voyage, du spectacle du monde : el viajo que narro es... autour de ma chambre, comme dit Carlos Argentino Daneri, l'admirable et ridicule poète, Second Prix National de Littérature, que Borges met cruellement en scène dans son Aleph. Et les aguets dont il est ici question sont bien souvent déçus, fatalement. Peuvent-ils offrir autre chose, dès lors, qu'une décevante lecture ? Pertinente inquiétude, certes, si je puis me permettre. Tandis que, d'un autre côté... , comme dit cette fois Laforgue, qu'en serait-il, je vous prie, d'une lecture qui ne serait pas décevante ? La littérature - nous n'y prétendons pas tout à fait, mais tout de même - la littérature ne commence-t-elle pas à la phrase qui ne fait pas absolument son travail, qui ne dit pas exactement ce qu'on s'attendrait à ce qu'elle dît, qui ne donne pas ce qu'on a payé pour qu'elle nous fasse entendre ? Et le comble de la forme journal, d'autre part, son essence, sa fin, son fin des fins, ne serait-ce pas de montrer un homme qui tiendrait avec une si maniaque assiduité son journal qu'il ne pourrait plus avoir d'autre activité journalière que celle-là, puisqu'elle lui prendrait tout son temps ? J'écris que j'écris Aguets, voilà quoi. Si notre scribe avait une existence palpitante, au contraire, s'il faisait tous les matins la révolution, l'après-midi la guerre, le soir l'amour et la nuit la critique de la Raison pure, non sans déjeuner entre temps avec Gorbatchev, goûter avec le prétendant au trône de Moldavie pour finalement dîner avec Arielle Dombasle, ou Marie-France Garaud, voire Bertrand Poirot-Delpech, ou l'inverse, je ne sais plus, il se ferait la part trop belle, à mon avis, et ce ne serait plus de jeu, vraiment. Ici rien de tel, rassurez-vous. Rien dans les mains, rien dans les poches (encore que...). Lisez Aguets, je ne saurais trop vous le conseiller : on s'y tient les côtes de bout en bout. C'est un bloc de pur glamour. Et l'on reste pantois de voir l'univers entier avec ses plages, ses bars, ses basiliques, ses cuisines, ses critiques littéraires, ses tragédies et ses beaux promenoirs, tenir à l'aise dans une si mince plaquette".

11/1990

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Littérature française

Une bête aux aguets

Lorsqu'elle se retrouve seule, à l'abri des regards, Anna entend des voix, aperçoit des lumières derrière les rideaux, surprend des ombres dans le couloir. Elle sait qu'elle appartient à un autre monde, qui n'obéit pas aux mêmes lois que le monde ordinaire. Cela l'effraie, et la remplit de honte. Est-ce pour la protéger d'un danger que, depuis l'âge de douze ans, Anna doit avaler des comprimés prescrits par un certain Georg ? De quelle maladie souffre-t-elle ? Dans quel état se retrouverait-elle si elle abandonnait le traitement ?

02/2022

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Policiers

Le chat aux aguets

Milène et Yonis, surnommés Mickey et Minnie, s'aiment passionnément depuis leur plus tendre enfance : à l'âge de dix ans pourtant, la fillette avait été violée et rien n'a plus jamais été comme avant. L'ancien flic Christian Milius, dit " Slo ", peine à se remettre du meurtre de sa collègue Bénédicte. Il découvre sur sa tombe d'étranges figurines représentant un chat, un agneau, un chien, un club de golf et une boîte d'allumettes. Aidée de Yasmina, il cherche à éclaircir ce mystère et se trouve confronté à deux autres crimes. En apparence sans lien avec le premier, si ce n'est la présence de ces mêmes statuettes. Quel point commun entre ces cadavres ? Quelle est la signification des figurines ? Slo et Yasmina tentent de résoudre l'affaire avant que la mort ne frappe de nouveau.

10/2012

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Littérature étrangère

La vie aux aguets

Sénilité précoce, paranoïa ? Comment ne pas y penser quand, par un jour de canicule de l'été 1976, votre mère, si anglaise et si digne, vous annonce tout de go qu'elle est en réalité Eva Delectorskaya, une émigrée russe et une ex-espionne de haut vol ? Et pourtant, Ruth Gilmartin doit s'y résoudre : tout est vrai. Depuis trente et quelques années, pour tenter de retrouver la sécurité, Sally-Eva a échafaudé avec soin le plus vraisemblable des mensonges. Au fil de la lecture du manuscrit que lui remet sa mère, Ruth - revenue d'Allemagne pour terminer sa thèse à Oxford et y élever son petit garçon - voit sa vie basculer. A qui se fier ? A personne, justement, comme le voulait la règle numéro 1 de Lucas Romer, le séduisant mentor d'Eva dans les services secrets britanniques. Et si Eva se découvre maintenant, c'est contrainte par la nécessité absolue d'obtenir l'aide de sa fille pour accomplir sa dernière mission : régler enfin son compte à un passé qui, du Nouveau-Mexique à un petit village anglais perdu, s'acharne à vouloir rattraper une vie déjà habitée par la peur. Une vie aux aguets... sur fond de conflit mondial et de manipulations internationales, mais aussi une magnifique histoire d'amour et de trahison racontée par le plus doué des romanciers anglais contemporains.

02/2007

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Policiers

L'oeil aux aguets

Forte tête mais flic de talent, l'inspecteur Cartaya avait déjà renoncé à tout espoir d'avancement quand le tireur fou commence à accumuler les cadavres. Mais quel rapport peut-il bien y avoir entre un ancien révolutionnaire reconverti dans la dope, un photographe de plateau qui trimballe des clichés compromettants pour la femme d'un général en place et un prof de sport au sexe un peu incertain ? La seule réponse que nous propose Justo E. Vasco est Cuba, une société aussi déglinguée que les personnages de son roman.

09/2003

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