algerie lecture

L'écrivain Miguel Cervantès partage avec ses héros de papier une existence quelque peu romanesque. Il faut dire que l'auteur espagnol disparu le 23 avril 1616 (date choisie par l'UNESCO pour la « Journée du livre ») a vécu, contre son gré, cinq ans en Algérie.

La vie de Jean-Marie Mojon n’est pas entrée dans l’histoire officielle. En 1962 il est resté vivre avec sa femme et ses deux premières filles à Chebli, une petite ville de la Mitidja dont il était maire. Personne ne l’a chassé de sa maison et il travailla même pour un ministère algérien, dont il est encore aujourd’hui allocataire à la suite d’un accident du travail. Il continua à accueillir des amis et de la famille venant de France passer des vacances et il y eut deux autres enfants, le cinquième étant né en France.

Le maillage de l'Algérie en librairies est un problème récurrent ces dernières années. Le nombre d'établissements n'est clairement pas suffisant pour assurer les besoins mais surtout pour soutenir le développement de la lecture et donc le désir de lire.

Le coup d'envoi est sifflé pour la France. N'en déplaise à Jorge Luis Borges, ce soir encore des livres vont prendre la poussière sur les étagères pendant que les derniers 8e de finale se jouent au Brésil. Une fois que le sort des Bleus sera déterminé par la loi du ballon, il ne faudra pas s'imaginer la soirée footballistique terminée pour autant. La ministre de la Culture nous rappelle qu'on « est tous un peu concernés » par le match opposant l'Algérie et l'Allemagne. Filippetti confie vers quelle équipe va sa préférence, tout comme le maire de Nice, Christan Estrosi.  

Afin de répondre à d'importants besoins dans le sud de l'Algérie, le ministre de l'Education, Boubekeur Benbouzid a annoncé vouloir recruter 1000 enseignants de français qui officieront dans cinq départements : Tamanrasset, Illizi, Béchar, Adrar et Tindouf, rapporte l'AFP.

Salim Brahimi, fondateur de Z-Link, première maison d'édition dans le registre DZ manga, pendant algérien du roman graphique japonais, est fier de sa « marque de fabrique ». Il publie des bandes dessinées s'inscrivant dans la lignée de l'art du pays du soleil levant tout en s'enracinant dans le quotidien algérien. Tandis que le monde arabe a tendance à lire des oeuvres importées, le DZ manga fait un carton auprès de la jeunesse.

Face à la situation actuelle de la chaîne du livre en Algérie, le directeur du Centre national du livre (CNL), Hassan Bendif, lui-même ancien libraire, veut redonner toute leur place aux librairies indépendantes.

Le secteur de l'édition se porterait de mieux en mieux en Algérie, selon le président du syndicat des éditeurs de livres, Ahmed Madi, qui justifie cela par l'intervention de l'État et le financement du secteur.

Albert Camus, une difficile célébration en Algérie

En 2004, l'écrivain algérien Youcef Dris publiait, uniquement en Algérie, Les amants de Padovani aux éditions Dalimen. Ce court récit de 150 pages reprenait l'histoire d'amour véritable qui s'était déroulée au sein de sa famille entre une pied-noir et un Algérien dans les années qui ont précédé la fin de l'Algérie française.

L’économie de l’Algérie est fortement liée au cours du pétrole. Avec la chute très importante du prix du baril de brut ces derniers mois, le gouvernement a décidé de mettre en place un régime d’austérité important. Mais la ministre de l’Education nationale a voulu couper court aux rumeurs.

Avec le retour des élèves dans les écoles en Algérie, l'Office national des publications scolaires est à pied d'œuvre pour assurer l'approvisionnement de l'ensemble des établissements du pays. 59 millions de livres ont été produits pour couvrir les besoins de l'année scolaire, rapporte Radio Algérie.

BONNES FEUILLES — Ecrite à la première personne, cette histoire tient à la fois du journal intime, du roman de formation, de la quête spirituelle.
 Il s'ouvre sur l'enfance, l'Algérie, les rapports complexes avec les familles arabes, la lumière, la chaleur. Mais également le décalage entre la vie stricte et pieuse d'une famille juive d'Algérie – sa mère est à l'origine de confession catholique, et la liberté, la légèreté de la vie en France. 

Vive polémique pour cette rentrée 2012, embarrassante pour le ministère de la Culture. Un demi-siècle après la fin de la guerre d'Algérie, il semblerait que la France ait toujours du mal à reconnaître ses exactions où tout ce qui pourrait entacher le drapeau tricolore.

Selon deux articles du journal en ligne La Tribune d'Algérie, la littérature jeunesse est un segment porteur dans l'industrie de l'édition, mais demeure sous-exploité. Les éditeurs ne sont pas les seuls coupables. Aujourd'hui, le gouvernement algérien tente de remettre les livres en valeur. La lecture a été trop longtemps négligée par l'Education Nationale. L'école, le lieu censé donner envie de lire, n'aurait pas joué son rôle. 

Menacés d'expulsion, les libraires  situés à El-Djil Lil Kitab (Algérie) sont complètement déboussolés. Un jugement exécutoire de la cour de Tizi Ouzou fait état de ce que le propriétaire de leur local réclame son bien. 

Intervenant au sein du forum culturel d'El Moudjahid, Hacen Bendif, président du Centre national du livre en Algérie, a déploré le faible nombre de véritables librairies ouvertes dans l'ensemble du pays, rapporte El Watan.

Pour la quatrième reprise, Mohamed Benchicou se heurte à un problème de censure dans le pays dont il est originaire, l'Algérie. Cette fois, c'est pour Le Mensonge de Dieu, à paraître le 5 mai, aux éditions Michalon.

L'enseignement à distance s'envole en Algérie

La conférence nationale sur l’éducation en Algérie s’est ouverte dimanche 20 juillet  au lycée de mathématiques de Kouba, à Alger. Les débats doivent durer deux jours, 400 propositions doivent être examinées au cours des deux réunions, des cinq conférences et des huit ateliers. Les recommandations issues des débats serviront de base aux réformes à venir. 

Même si cela fait des années que le Syndicat national des éditeurs attire l'attention de l'Etat algérien sur les difficultés rencontrées par le secteur du livre, rien ne semble véritablement changer, rapporte El Moudjahid.

Les deux bibliothèques nationales, de France et d'Algérie, viennent de signer une convention de coopération, au ministère de la Culture. Fleur Pellerin et son homologue algérienne, Nadia Labidi Cherabi, présente à Paris la semaine passée, se sont entretenues autour des modalités de travail entre les deux pays.

Durant la fin de l'année 2013, l'écrivain Yasmina Khadra avait officialisé son intention de se présenter aux élections présidentielles en Algérie face à l'actuel président, Abdelaziz Bouteflika (voir notre actualitté). Cependant, faute d'avoir réuni les 60 000 signatures d'électeurs à travers l'Algérie, le romancier est obligé de renoncer à son projet, rapportent nos confrères du Figaro.

À l’invitation de l’Institut français d’Algérie, du CNL algérien et de l’Association des libraires d’Algérie (ASLIA), l’AILF poursuit son cycle de professionnalisation des libraires dans ce pays. Si les trois formations organisées en 2017 concernaient les directeurs de librairies, celles-ci ont pour objectif de former des employés en librairie d’Alger et de province.

Sur Facebook, l'écrivain Yasmina Khadra n'en démord pas : le ministère de la Culture algérien s'est, selon lui, mis en travers d'une demande de tournage déposée par l'équipe de l'émission littéraire de Canal +, 21 CM. Le tournage, prévu en décembre, n'a pas pu se faire, et l'auteur déplore « [l]e renvoi des responsabilités » entre ministères.

Il y a deux semaines, je vous présentais le Festival International de la Bande Dessinée d'Alger (FIBDA), qui s'est déroulé du 4 au 8 octobre. Je vous propose ici un aperçu de la création et la diffusion de la bande dessinée en Algérie et dans la région, présenté à travers les différentes conférences qui ont eu lieu à ce sujet et des discussions avec quelques éditeurs et auteurs présents sur le site du festival.

Interrogé par nos confrères d'El Watan, Ahamed Madi, président du Syndicat national des éditeurs de livres (SNEL), déplore le manque de librairies en Algérie. Entre 1962 et 2013, le pays serait passé de cinq cents établissements à seulement une centaine. De quoi mettre en péril la bonne distribution du livre à travers le territoire.

Tout s'arrange finalement pour Le Mensonge de Dieu, le livre de Mohamed Benchicou, qui avait, aux dires de l'auteur, était censuré par le ministère de la Culture algérien, pays d'origine du romancier.