auteurs britanniques

En juin 2011, John Locke rejoignait le club très fermé des auteurs atteignant le million d'exemplaires  vendus d'e-books Kindle. Détail notable : Locke s'était autoédité. Un succès qui vient de trouver des réponses avec le succès de deux auteurs british autoédités avec l'outil Kindle, et qui figurent en tête des ventes des troisième et quatrième trimestres d'Amazon.

Jamais aussi bien servi que par soi-même, la Society of Authors organise une collecte de fonds pour les auteurs britanniques. Elle espère réunir 400.000 £ pour maintenir les actuelles aides, jusqu’à la fin de l’année. 

Sept auteurs au Royaume-Uni ont choisi des livres jeunesse qu'ils apprécient particulièrement. Leur point commun ? Tous pouvaient être signés par un auteur étranger et avoir été publiés en dehors de l'île Britannique. Une manière de faire découvrir aux jeunes lecteurs des ouvrages qui ne viennent pas forcément de leur propre pays.

La Society of Authors, syndicat professionnel qui représente les auteurs britanniques, vient d’écrire aux éditeurs. C’est à travers les clauses contractuelles que la SoA veut changer la situation. Et de demander « aux éditeurs de prendre en charge leur rôle dans les revenus des auteurs, en révisant les modalités de leur contrat et le traitement des auteurs ». Hasard du calendrier, l’Authors Guild, le pendant américain de la SoA, vient de dégainer le même courrier.

La British Library, chargée par le gouvernement britannique de faire le bilan des prêts au sein des établissements du pays, a communiqué les statistiques pour l'année 2017-2018. Si James Patterson reste indétrônable en haut du classement des auteurs dont les livres ont été les plus empruntés, d'autres, dont les livres sont destinés aux plus jeunes, s'y trouvent bien installés eux aussi.

L'agent littéraire Curtis Brown vient de signer un accord avec le marchand en ligne, pour proposer l'arrivée de 200 titres britanniques, en exclusivité numérique. Le service White Glove, encore peu en vogue chez les agents, servira de plateforme pour cette commercialisation, permettant d'introduire plus facilement des auteurs britanniques sur le marché américain. 

Society of Authors (SoA) a lancé une nouvelle campagne, Tree to Me, afin de soutenir les écrivains dans leurs engagements environnementaux auprès des éditeurs. L’idée : mettre (gentiment) la pression sur ces derniers, pour une réduction de l’impact écologique des livres physiques, que ce soit du côté de la fabrication du papier, du transport ou de l’utilisation de produits chimiques. Avec comme objectif « d’atteindre le net zéro dans l’industrie de l’édition ».

L'auteure britannique Emma Tennant est morte le vendredi 20 janvier dernier à l'âge de 69 ans, laissant derrière elle une impressionnante bibliographie dans laquelle se croisaient de nombreux genres, du policier aux livres jeunesse en passant par les réécritures de classiques de la littérature britanniques.

Penny Vincenzi, auteure britannique d'origine italienne, est morte le 25 février 2018 à l'âge de 78 ans. Journaliste de formation ayant signé des articles sur la mode et la haute couture, Penny Vincenzi publie son premier livre, Old Sins, en 1989. Sa bibliographie compte 17 livres, dont le dernier, A Question of Trust, a été publié en 2017.

L'auteure britannique Helen Dunmore, dont la bibliographie affiche romans, nouvelles, poèmes et livres pour enfants, est décédée le 5 juin dernier à l'âge de 64 ans. Elle fut la première lauréate de l'Orange Prize for Fiction, une des récompenses les plus prestigieuses outre-Manche. L'éditeur Neil Astley, de la maison Bloodaxe Books, qui publiait sa poésie, a annoncé la nouvelle.

Singapour arrête un auteur britannique trop turbulent

Depuis le début de l'année, la Society of Authors, organe représentatif des auteurs au Royaume-Uni, attire l'attention des responsables politiques et du grand public sur la délicate situation des écrivains. Des revenus en baisse, un statut peu protecteur : la Society of Authors a mis au point une série de mesures législatives pour améliorer la protection des auteurs.

300 œuvres et travaux littéraires écrits par des auteurs célèbres ont été numérisés grâce au projet Discovery Literature : 20 th Century, et viennent gonfler le catalogue des documents conservés par la British Library, la bibliothèque nationale du Royaume-Uni. Avec plus de 150 millions de références, dont environ 14 millions de livres, il s’agit d’une des plus importantes bibliothèques de référence du monde. 

La semaine dernière, la Cour de Justice de l'Union européenne a jugé que le prêt de livres numériques était assimilable au prêt de livres papier, « sous certaines conditions ». Parmi celles-ci, la rémunération « équitable » des auteurs dans le cadre du prêt de leurs ouvrages, ce qui réjouit particulièrement la Society of Authors : jusqu'à présent, les auteurs ne touchaient aucune compensation.

En janvier dernier, Words of Color en collaboration avec la maison d'édition indépendante Jacaranda Book ont lancé le hashtag #Twentyin2020 sur Twitter, avec pour projet de publier 20 écrivains britanniques noirs en 2020. Un moyen d'affimer et de promouvoir les auteurs noirs au Royaume-Uni. La London Library vient d'annoncer qu'elle s'associait et soutenait ce projet. 

Entre les réseaux sociaux, qui permettent de nouvelles relations avec les lecteurs, l'autopublication, et des best-sellers adaptés en films en moins de temps qu'il n'en faut pour les lire, on oublie un peu rapidement que la situation sociale et financière des auteurs est plutôt catastrophique. Depuis la Foire de Londres, la directrice exécutive de la Society of Authors, Nicola Solomon, a lancé un appel à la prise de conscience. Ou de pouvoir ? 

Au Royaume-Uni, les auteurs font savoir toute leur inquiétude vis-à-vis du droit de prêt britannique, et de son application au livre numérique. La rémunération des auteurs a été garantie pour les prêts réalisés depuis les établissements, mais pas pour les prêts réalisés à distance, depuis les domiciles des usagers. Le manque à gagner potentiel a conduit les auteurs à demander une extension du droit de prêt à ces emprunts.

Le règlement du droit de prêt aux auteurs, assuré en Grande-Bretagne par la British Library, ne verra pas son montant réévalué pour l'année 2013/2014. Dans une lettre aux auteurs, le ministre de la Culture Ed Vaizey a confirmé cet état de fait, tandis que la Société des Auteurs, qui les représente, s'est inquiétée du nombre grandissant de bibliothèques gérées par des volontaires - et ne sont donc pas concernées par le règlement du droit de prêt.

Le Kindle Store est ouvert aux éditeurs et auteurs britanniques

Qui a dit que la France laisserait un José Manuel Durão Barroso dicter à la France ce que doit être son exception culturelle. N'oublions pas que dans le cadre de cette exception, on compte également la numérisation patrimoniale, ou du moins, présentée comme telle. En France, ce projet s'appelle ReLIRE, et s'inscrit dans dans le cadre de la loi sur l'exploitation numérique des livres indisponibles. 

Les programmes d'éducation nationaux anglais, qui préconisent aux enfants l'emploi d'un langage trop élaboré et fleuri, seraient néfastes pour la façon d'écrire des élèves et leur imagination. Un groupe d'auteurs s'apprête à écrire une lettre au ministère de l'Éducation pour rendre compte de ces pratiques d'apprentissage, considérées comme « particulièrement dommageables » pour les enfants. 

Google : les auteurs britanniques en désaccord avec la Society of Authors

La Society of Authors (SoA) a publié une liste de conseils sur la façon dont ils peuvent protéger leur travail de « l’impact des nouvelles technologies ». Le syndicat est par ailleurs formel : les systèmes d’intelligence artificielle (IA), en développement constant, ont déjà une incidence directe sur les membres de la SoA. Est traitée aussi de l’utilisation de l’IA par les auteurs et les éditeurs.

Âgé de 53 ans, l’auteur britannique a succombé le 14 mai des suites d’un cancer diagnostiqué en 2016, nous apprend The Bookseller. Ce natif de Liverpool est l’auteur de plus d’une centaine d’ouvrages : il était connu notamment pour sa série Scream Street, traduite en français chez Bayard Poche sous le titre Trouille-la-mort. Une série qui avait même donné lieu à une adaptation en stop-motion par la CBBC en 2015.

En acceptant d’étendre les conditions d’admissibilité, le jury du Booker Prize avait essuyé les prédictions de Cassandre et autres oiseaux de mauvais augure. Le plus prestigieux prix littéraire britannique allait-il perdre son âme en acceptant que des romanciers de langue anglaise puissent figurer dans les listes ? Manifestement, tous les sinistres prophètes avaient raison. Plutôt raison.

L'auteure Kerry Hudson, qui a récemment reçu un prix pour son roman Tony Hogan m'a payé un ice-cream soda avant de me piquer maman (aux éditions Philippe Rey, 2014, traduit par Françoise Lévy-Paoloni), appelle au changement dans le monde de l'édition britannique, qui reste en retard en terme de diversité, selon elle.

Les exceptions au droit d'auteur sur la copie privée et la parodie devraient entrer en vigueur cette année, après avoir été retardées. Les deux exceptions étaient supposées entrer en vigueur à compter du premier juillet prochain, accompagnées de plusieurs amendements - les Statutory Act - sur la recherche, l'accessibilité et l'administration publique, et sont désormais programmées pour l'automne.

L’auteure et journaliste britannique Sally Beauman, née le 25 juillet 1944 dans le comté de Devon, au sud-ouest de l’Angleterre, est décédée le 7 juillet 2016 dans un hôpital de Londres, a indiqué sa famille. Ses livres Destinée, Les rumeurs du Nil ou encore Les sœurs Mortland ont rencontré un succès international.

La Société des auteurs du Royaume-Uni a répondu fin avril au rapport du gouvernement sur l'avenir de l'économie britannique et les stratégies à adopter. Elle y replace le secteur de la création au centre des débats et aborde plusieurs sujets tels que le statut des freelances, la place des bibliothèques ou encore les conséquences du Brexit pour le marché de l'édition.