auteurs indépendant manifeste

C'est une exclusivité « mondiale et galactique » qu'annoncent les 451, un collectif réunissant des professionnels de l'édition, autour d'actions et réflexions sur leur métier. Suite à une rencontre en mai dernier, avec l'Observatoire des éditeurs indépendants d'Italie, les 451 ont traduit un manifeste présenté par les 79 maisons qui composent l'ODEI, en décembre dernier. 

Plusieurs auteurs se sont retrouvés autour d’un texte présentant une alternative, basée sur la force du collectif, pour rendre aux créateurs.trices leur place. Estimant que la situation actuelle est viciée, ils constatent que le système de protection des auteur.e.s ne remplirait plus son rôle. Ils sont aujourd’hui une vingtaine à avoir lancé cet appel, incitant chacun à y prendre part. Le texte reproduit ci-dessous est une version de travail destinée à évoluer : c'est en l'état le document que les signataires revendiquent, avec la liberté de le voir modifié à l'avenir, sur les bases posées.

Parmi les poules aux oeufs d'or soigneusement entretenues par Amazon, on trouve les auteurs autoédités, qui bénéficient avec le site de e-commerce d'un taux de royalties alléchant, doublé d'un service à la hauteur. Qui vient de s'enrichir un peu plus avec l'ajout d'un générateur automatique de couverture pour les livres numériques, à destination des auteurs peu inspirés par la composition graphique.

Un groupe d'auteurs indépendants réfléchit depuis plusieurs semaines à s'affranchir des contraintes et discours qui tendent à concentrer entre quelques mains droit de vie et de mort sur la pensée, l'expression, la culture.

Lundi, Joanne Harris prononçait le discours inaugural du Festival Littéraire de Manchester. Elle abordait l'exercice d'une façon originale en revenant sur son rapport au lecteur, qu'elle estime dissymétrique : si, à l'heure du web, il est devenu facile de contacter les auteurs, ou de s'exprimer sur leur travail en revendiquant certaines attentes, elle estime que les auteurs aussi peuvent être en droit d'avoir exigences envers leurs lecteurs. 

Google fait un geste, un beau geste — même si rien n’est gratuit. Depuis juillet dernier, la firme expérimente de nouvelles conditions de rémunérations pour certains territoires : États-Unis, Canada et Australie ont servi de cobayes. Mais depuis la semaine passée, d’autres marchés sont concernés : l’argent coulera à flots !

L'ancienne agent littéraire et auteure autopubliée Orna Nass n'a pas vraiment la tête d'une keupon. Elle vient pourtant de promouvoir le fameux « Do It Yourself » des affreux en créant la Society of Independent Authors, un organisme à but non-lucratif qui va défendre les intérêts des auteurs qui se débrouillent tout seuls.

De même que le Salon du livre de Paris dispose de sa Scène Numérique, de même, la Foire du livre de Londres possède la Digital Zone, qui s'apparente parfois à la Twilight Zone. Mais au cours d'une table ronde, cet espace a donné l'occasion d'échanges autour de deux thèmes majeurs : l'auto-édition et ce qu'elle a pu retirer de la commercialisation numérique des livres. 

La société Scribd, service de lecture en ligne, qui se présente comme un réseau social de la publication de documents, vient de passer un accord de distribution avec Distribution Powerhouse BookBaby Partners. Par ce biais, des milliers d'auteurs indépendants verront leurs ouvrages accessibles depuis n'importe quel appareil. Une expansion d'envergure pour le réseau. 

Rencontres / Débats - Mercredi 27 février 2013 à 20h00 - A la librairie

Une lettre ouverte de l'écrivain Lemony Snicket, aka Daniel Handler, a été relayée cette semaine par le fondateur du groupe militant Authors United, Douglas Preston. Celle-ci presse les auteurs à rejoindre l'initiative Upstream, qui vise à connecter la profession avec les libraires indépendants locaux. Une note annexe de Preston explique que cette mesure est impulsée afin « d'encourager un écosystème pour une édition saine et diversifiée ».

Il n’aura pas fallu attendre bien longtemps pour qu’une première version sorte : nous évoquions récemment la possibilité qu’une Charte des auteurs autoédités soit proposée à tout un chacun. Neil Jomunsi vient de faire paraître la première mouture d’un texte susceptible d’évoluer encore. Et déjà extrêmement complet.

Sourcefabric vient de concevoir le logiciel open source idéal pour écrire un livre avec plusieurs mains. Booktype permet aux différents auteurs d'un même livre de collaborer et de participer ensemble à la conception d'une œuvre. Novateur.

L'autoédition qui fait transforme un auteur en millionnaire n'existe encore qu'à l'état d'anecdote littéraire. Pourtant, il en existe aujourd'hui une quinzaine d'écrivains autoédités qui vivent de leur plume bien mieux que d'autres passés par une maison classique.

Les maisons d'édition du Big Six ont la réputation de ne pas se soucier du prêt de livres numériques. Ce manque de compréhension ou d'intérêt, de la part des éditeurs, complique la tâche des bibliothécaires. Tandis que ces derniers ont pour mission de permettre la découverte de nouveaux ouvrages à la communuté des lecteurs, ils se trouvent freinés dans le cadre de leur adaptation de l'ère physique vers celle du numérique. 

Encourager les auteurs locaux à soumettre leurs romans en format numérique pour les intégrer au système de prêt de la bibliothèque et leur offrir une plus grande exposition, voilà l'idée annoncée par la Washington County Library. C'est qu'il faut bien faire face aux réticences des grands éditeurs, et parvenir malgré tout à constituer un catalogue d'ebooks pour les usagers...

Amazon vient de lancer sa tablette, le Kindle Fire en France, et avec lui, un service particulièrement intéressant : la bibliothèque de prêt d'ebooks. Une exclusivité de l'Américain, lancée début novembre 2011 aux États-Unis. Alors que les établissements publics se retrouvent confrontés à des conditions commerciales lourdes, imposées par des éditeurs qui perdent pied, l'offre de prêt d'ebook constitue clairement une force supplémentaire. Le marchand semble avoir très bien compris ce que désignait une « offre légale attractive », contrairement à d'autres.

La plateforme Smashwords est désormais mondialement connue : permettant aux éditeurs indépendants, autant qu'aux auteurs autoédités de proposer leurs titres dans une grande librairie, elle a été créée par Mark Coker, qui répond aujourd'hui à quelques questions de Digital Book World.

Depuis quelques mois, un mouvement s’est structuré sur Twitter, fédérant – ou s’ouvrant du moins, aux auteures. #women_writers n’incarne pas le hashtag le plus sexy des réseaux, mais exprime clairement son projet : offrir de compter parmi les membres d’une communauté. Et cette dernière a de multiples services à apporter...

Les auteurs seront ravis d'apprendre, pour ceux qui utilisent les outils iBooks dans la publication de leurs livres numériques, qu'Apple les aime. Fort. Pas au point de leur faire des câlins pleins d'amour, mais suffisamment pour leur octroyer des fonctionnalités assez indispensables dans la commercialisation de son ouvrage. Parce que chez Apple, on pense différemment. Très différemment…

Une étrange restriction vient de tomber chez Amazon, avec l’autorisation pour les auteurs indépendants de faire la promotion de leurs livres. Jusqu’à lors, cette solution était réservée aux auteurs KDP Select. Désormais, tout auteur autopublié peut en profiter. 

Une bonne saison de bouclée, assure Amazon sur son blog britannique : les ventes de Kindle ont augmenté, grâce aux auteurs indépendants, au service Kindle Unlimited ainsi qu’à la division éditoriale Amazon Publishing. Le tout sans aucun chiffre communiqué, le tour de force est toujours spectaculaire.

Crise oblige ? Peut-être. Pour le service d’autopublication numérique du libraire Barnes & Noble, l’année 2021 commence avec une modification des conditions d’utilisation. Les revenus pour les auteurs sont désormais établis à 70 %, s’alignant ainsi sur la majorité des opérateurs. 

Sous réserve de la modification des critères d’éligibilité, La Sofia vient d’indiquer qu’elle avait abondé au fonds d’aide destiné aux auteurs. Ce dernier, qui fait largement débat, n’est cependant que l’un des deux volets du soutien apporté par l’organisme de gestion collective. Les éditeurs ne sont en effet pas oubliés.

Dès le 1er janvier, au Luxembourg, la taxe sur le livre numérique passera de 15% à 3%. La société Amazon implantée dans le pays aurait pour projet d'appliquer le même taux pour les livres de la Kindle Direct Publishing.

L'année 2012 est celle de l'ebook. C'est en tout cas l'avis de Suw Charman-Anderson pour Forbes. Sur le site du magazine américain, elle fonde sa théorie sur les outils sortis ou à sortir facilitant l'accès au livre numérique pour les auteurs. Et force est de constater qu'ils sont pour le moins nombreux.

Les services ne manquent plus, pour la commercialisation de livres numériques, en dehors des sentiers battus de l'édition traditionnelle. Payhip est une firme britannique qui fait tout de même très fort en proposant aux auteurs qui utiliseront son service de conserver 100 % des droits d'auteurs perçus à partir des ventes. Perplexe ?

Avec un marché de 600.000 titres autopubliés aux États-Unis, le marché est particulièrement intéressant pour des établissements publics de prêt. Cependant, l’accès aux ouvrages d’auteurs indépendants n’est pas chose aisée – sauf à passer par les services de Self-e, une structure qui apporte une partie des réponses nécessaires.

Si l'heure est aux bilans pour certains, Amazon dégaine son traditionnel communiqué de presse pour annoncer le succès de ces fêtes de fin d'années. Avec un million de clients qui ont souscrit au service Amazon Prime durant la troisième semaine de décembre, ce sont plus de 36,8 millions d'articles qui ont été commandés durant le Cyber Monday, avec un record de 426 articles par secondes.