autoediter

Après les services d'autoédition Kindle Direct Publishing, le géant du e-commerce a pensé aux auteurs de comics en dévoilant la semaine dernière un outil dédié aux planches à bulles. Un programme qui prend en charge l'upload de fichiers illustrés dans une pluralité de formats allant du KF8, au PDF, JPG, TIFF, PNG mais aussi de l'EPUB. Une fois chargés, les fichiers seront transformés au format propriétaire d'Amazon, bien entendu.

En juin 2011, John Locke rejoignait le club très fermé des auteurs atteignant le million d'exemplaires  vendus d'e-books Kindle. Détail notable : Locke s'était autoédité. Un succès qui vient de trouver des réponses avec le succès de deux auteurs british autoédités avec l'outil Kindle, et qui figurent en tête des ventes des troisième et quatrième trimestres d'Amazon.

L'auteur de la saga à succès l'Épée de vérité, Terry Goodkind, publiera par ses propres moyens son prochain livre. Après un premier trailer visible sur les réseaux sociaux,  un second dévoile le nom de ce prochain roman : The first confessor, the legend of Madga Searus. Relativement sombre, cette vidéo, baptisée « creation », montre le personnage principal du livre écrire de nombreuses pages sous différentes vues, entouré de pentacles et la photographie de personnages comme Lincoln.

C'est dans le plus grand vivier d'auteurs qu'Amazon plonge régulièrement les mains pour s'assurer de grossir son catalogue de livres numériques. Et cette fois, c'est Jessica Parc qui vient d'obtenir les grâces de la société, avec une présence en page d'accueil, réservée en temps normaux, aux grandes annonces de la firme. Et le tout, avec une lettre signée par Jeff Bezos, qui s'adresse directement aux clients...

Les gros contrats pleuvent actuellement : chez Macmillan, on vient de faire tomber un chèque pour acquérir les droits de cinq ouvrages et deux encore à avenir. L'auteure est Mary Wood, une écrivain bien connue... pour être autoéditée avec un grand succès. 

L'ère du numérique, pour les auteurs en herbe, signe également la fin des arnaques liées à l'édition à compte d'auteur, ou encore, les prestations tournant en général autour de la commercialisation des livres. Depuis quelque temps, c'est l'offre de Penguin, Author Solutions, qui est sous le coup d'un recours collectif. Mais l'éditeur Bloomsbury ne devrait pas échapper à la déferlante.

Basé au Royaume-Uni, mais desservant le marché des États-Unis, Obooko lance sa déclinaison britannique ces jours-ci. Avec le slogan « ebooks gratuits pour tous », le site web s'est taillé sa place dans les sites consacrés à l'autoédition. Spécificité de son catalogue, Obooko propose des versions numériques d'auteurs non publiés ou alors libres de droits.

On en sait un peu plus sur le livre pour enfant que l'acteur Jim Carrey compte publier. Il y a peu, le monde apprenait, ébahi, que le comédien américain se lançait dans la littérature, inscrivant ses pas dans ceux de nombreux autres comédiens qui se verraient bien aussi en écrivains. Or, à la différence de ses collègues, l'acteur a choisi l'auto-édition. 

On connaissait (ou pas) le site Internet germanique BookRix comme un réseau social des auteurs autoédités, créé automne 2008. (voir notre actualitté) Fort de ses quelques 400000 membres, BookRix va bientôt proposer un réseau de distribution de livres numériques qui permettra de mettre en vente sa création sur de nombreuses plateformes.

Étant donnés les succès rocambolesques rencontrés par de nombreux ouvrages passés par l'autoédition, avec en tête le Fifty Shades... d'EL James, on s'étonnerait presque que le sujet ne soit parvenu aux oreilles des bibliothécaires seulement maintenant... Une ressource infinie d'ouvrages, avec laquelle la médiation des établissements de prêt pourrait retrouver toute sa place.

La plateforme d'autoédition Smashwords, une des plus importantes au monde, propose déjà aux auteurs qui souhaitent éditer eux-mêmes leurs ebooks une distribution assez large, avec une présence aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada et en Australie. Cette liste de pays s'allonge encore avec l'ajout de l'Inde, où les ouvrages seront disponibles via le site de e-commerce Flipkart.com.

C'est maintenant officiel, Amazon va recruter du côté des auteurs autoédités pour alimenter son service de prêt de livres numériques, dans le cadre de la bibliothèque ouverte dernièrement.

The Digital Reader rapporte que l'auteure australienne Sarah Billington a lancé dernièrement un appel à pétition sur le site internet Change.org. Pour l'écrivaine, qui commercialise ses livres numériques via le Kindle Store, il serait temps que le géant Amazon daigne reverser les royalties aux indépendants sous forme de paiements électroniques et non plus de chèques papier. Et visiblement, elle n'est pas la seule à penser ainsi.

Les services d'édition et de distribution ciblant les entreprises d'édition de livres numériques et l'industrie de l'autoédition se multiplient. Tout spécialement à destination des auteurs jeunesse autoédités, Rocksauce Studios lance depuis le Texas son service ReadRover. Une plateforme doublée d'une application, qui visent à améliorer l'expérience familiale à l'heure de faire la lecture de contes et autres histoires aux petits. 

Comme le rapporte aujourd'hui Michael Kozlowski de

Le dernier service mis en place en décembre dernier, qui s'était installé dans l'iBookstore, Breakouts Books, prolonge sa mission : mettre en avant les auteurs autoédités. La réponse du berger à la bergère, alors qu'Amazon s'appuie amplement sur ces écrivains. Une sélection « d'ouvrages triés sur le volet venant de nouveaux talents... publiés indépendamment sur l'iBookstore », explique la firme à la Pomme. 

L'Alliance des Auteurs Indépendants (Alliance of Independent Authors, ALLi en V.O.) lance une grande campagne pour attirer l'attention sur les auteurs autoédités, en appelant le monde du livre en général, des librairies aux festivals littéraires, à leur accorder une plus grande visibilité. Le tout est soutenu par une pétition sur Change.org, qui entend rassembler près de 10.000 signatures.

Le dernier trimestre a été plutôt profitable pour le libraire Barnes & Noble qui a annoncé fin octobre que ses revenus au travers de Nook Medias on diminué de 51 millions $, passant à 160 millions $. Un trimestre en ralentissement de toute manière et pour tous les acteurs, puisque les vacances passent par là, et diminuent la consommation. 

On croyait que la liseuse maison d’Amazon avait disparu des radars, au point que l’entreprise elle-même n’en parle plus. Ou l’ait oubliée. Que nenni ! En mai dernier, une communication faisait l’éloge de la réussite commerciale pour les auteurs autopubliés. Un succès dû, comme il se doit, au service Kindle Direct Publishing — auquel recourent « des millions d’écrivains de par le monde ». Promis. 

Unibook, bientôt la vente dePub pour les auteurs autoédités

Sergio de la Pava est l'heureux lauréat du prix PEN/Robert W. Bingham, pour son ouvrage, A Naked Singularity. Il récompense spécifiquement un jeune auteur dans le domaine de la fiction. La dotation est de 25.000 $, ce qui mettra un peu de beurre dans les épinards du romancier, mais surtout, lui offre l'occasion d'une revanche assez significative. 

Tweets, Tumblr, raccourcis émoticones et autre langage SMS ont le vent en poupe à l'ère du tout connecté. Et voilà que la nouvelle plateforme Drablr, lancée par  Michael Cook, l'homme derrière le moteur de recherche EpubBooks, entend servir de support aux auteurs autoédités spécialisés dans les drabbles. Des fictions plus que courtes, comprenant une centaine exacte de mots au compteur. A croire que moins c'est long, plus c'est bon.

Depuis juin 2020, il existe une librairie en ligne dédiée aux publications autoéditées par leurs auteurs. Jeunes Pousses, dirigée par Lou Ledrut, souhaite faciliter la découverte des textes « qui le méritent » par les lecteurs. Un financement participatif permettra également à certains auteurs de se rendre dans des salons, mais aussi de créer des librairies éphémères, pour faciliter les rencontres.

La politique de recrutement des auteurs dans l'organisation Writers' Union of Canada est actuellement soumise à réflexion. L'enjeu est pour l'heure de consulter les membres, au travers d'un vote, pour savoir si les écrivains autoédités ne devraient pas désormais être acceptés dans les rangs. Une véritable révolution, très clairement alimentée par l'essor de la commercialisation numérique - et les quelques succès que l'on connaît...

Voilà deux semaines que le scandale s'est invité dans les catalogues des librairies en ligne majeures, suite à la découverte de titres aux contenus pornographiques violents (voire ultraviolents). Et surtout vendus aux internautes, même mineurs, sans filtrage. Tandis que Kobo a fermé momentanément sa plateforme le temps d'en retirer ses livres autoédités, une pétition d'auteurs intitulée « Leave our erotica alone » n'a pas tardé à récolter quelque 13.000 signatures. Si les signataires critiquent cette « censure », le chef de contenu de Kobo, Michael Tamblyn, leur a répondu ce week-end.

Tout le monde n'a pas eu le flair d'écrire une saga SM inspirée de Twilight, vendue à près de 20 millions d'exemplaires, et dont les droits de traduction ont été convoités par à peu près tous les éditeurs de la planète... (voir notre actualitté) Pour ces auteurs autoédités que l'international effraie, l'Alliance of Independent Authors (AIA) s'est associée avec l'agence AM Heath, qui prodiguera ses bons conseils.

« Une librairie en ligne et ambulante qui met en avant les auteurs autoédités, les petites et moyennes maisons d'édition ! » Spleinir, l’établissement ainsi nommé en référence au mythologique cheval nordique à huit pattes – et d’ordinaire, moyen de locomotion d’Odin – fait une entrée remarquée. La promesse est celle d’un voyage dans une forêt livresque, pas tout à fait comme les autres.

Le problème avec les communiqués de presse, c’est qu’à les reprendre trop hâtivement, on se met les pieds dans le tapis. La semaine passée, Bowker jurait tout pimpant que plus d’un million de livres autopubliés étaient sortis en 2017. Ou pas. Ou bien plus, en réalité.

John Locke, millionnaire en ebooks vendus sur Amazon, a décidé de vendre ses droits d’édition papier à l'une des quatre plus grandes maisons d’édition de langue anglaise. Il conserve cependant ses droits sur les versions numériques de ses livres.

Venise A. Fulton, auteur indépendant, comme l'on dit pudiquement sous nos latitudes, a autoédité un ouvrage proposant une forme de régime assez saugrenue, mais que Grand Central Publishing a décidé d'acquérir.