baisse des ventes

La société d'édition Edilivre se convertit pour adorer le nouveau Dieu du marché du numérique.

Inutile de partir avec toute sa bibliothèque pour pouvoir lire. Le lecteur ebook a un potentiel qui va croissant, mais les ventes ont connu une légère baisse durant ces derniers mois. Les revenus sont à la baisse : de 33 % au mois de janvier et de 44 % pour le mois de février.

Le Boersenverein, la Fédération des éditeurs et libraires allemands, dresse un bilan de l'année 2023. Celui-ci est mitigé : derrière la bonne nouvelle de la hausse des revenus, une baisse des ventes, et un résultat positif qui s'explique donc par l'inflation, tout simplement.

Voilà quatre mois que le service Kindle Unlimited, la lecture à volonté contre souscription par Amazon, est lancé aux États-Unis. Si en France l'initiative de Jeff Bezos a rencontré la frilosité de certains éditeurs, outre-Atlantique elle s'est principalement appuyée sur le vivier des auteurs autopubliés via Kindle Direct Publishing Select. Désormais certains observateurs du marché du livre se demandent si cette formule d'abonnement aux ebooks ne va pas nuire à l'ensemble des écrivains indépendants, en rognant sur leurs ventes. Réponse ? Evidemment...

Le libraire américain Barnes & Nobles affiche une légère baisse des ventes  de 0,6% au second semestre.  Son chiffre d'affaire reste stable a 1,9 milliards de dollars.

Vendredi, Vincent Montagne, président du Syndicat national de l'édition (SNE), était l'invité de David Dauba sur la chaîne BFM Business. Alors qu'il vient d'être reconduit pour deux ans à la tête du SNE, l'éditeur était amené à commenter les derniers chiffres présentés, soit une baisse des ventes de 3 %, aussi bien en volume qu'en valeur (voir notre actualitté).

Belgique : légère baisse des ventes de livres en français

En France, les libraires ont pris les devants pour proposer des solutions à la crise que traverse la profession, chaque semaine amenant son lot de fermetures... Les indépendants s'inquiètent tout particulièrement, en attendant avec fébrilité le plan librairie que le ministère de la Culture doit dévoiler au cours du Salon du Livre 2013. Outre-Atlantique, les ventes accusent encore le coup, mais certaines petites librairies sentent le vent tourner.

Tous les responsables, chez Barnes & Noble, redoutaient l'événement : la présentation des résultats du 3e trimestre de l'année fiscale en cours, pour la chaîne de librairies, s'annonçait particulièrement douloureux. Il le fut, avec des chiffres déprimants pour les investisseurs et les employés de la maison : tous les secteurs sont touchés par une baisse sensible des ventes, et le vent n'a pas l'air de vouloir tourner.

Malgré une reprise pour l'ensemble des commerces sur le mois de novembre 2013, avec une hausse des ventes de 1,2 %, le secteur du livre n'a pas confirmé le bon mois d'octobre, enregistrant même une baisse des ventes de 2,5 % par rapport à novembre 2012, rapportent nos confrères de Livres Hebdo.

L'Association des éditeurs américains (AAP) rapporte, dans son dernier rapport en date, que les ventes de livres ont baissé pendant le premier tiers de 2015, de 5,6 %. Le prix élevé des ebooks aurait particulièrement pesé sur les maisons d'édition.

Si pendant près d'une décennie le manga a littéralement porté le marché de la bande dessinée en France, depuis la fin des années 2000, on est entré dans une phase nette de baisse. A l'appui de la collecte de différents indicateurs chiffrés, le Journal du Japon brosse le portrait d'un marché qui évolue assez rapidement.

Dans leurs bouleversements liés au contexte économique comme aux innovations technologiques, les différents marchés nationaux du livre suivent un schéma sensiblement proche, dès lors que l'on s'arrête aux pays développés. En Nouvelle-Zélande, une situation vue ailleurs est en train de se produire : les ventes globales de livres diminuent, tandis que les ventes en numérique augmentent.

La société de conseil Tosca consultants publie sa traditionnelle enquête annuelle des logiciels métier en bibliothèques, marquée, pour sa 29e édition, par une baisse des ventes, en volume, au cours de l'année passée. 31 fournisseurs ont participé à cette enquête 2023, représentant environ 98 % du marché français.

WH Smith accuse une baisse des ventes moyennes de 5 %

Les librairies WH Smith ont dévoilé leurs résultats annuels pour la période d'activité qui s'achevait à la date du 31 août 2014. Avant impôts, ses bénéfices ont progressé de 9 % d'une année sur l'autre, atteignant les 112 millions £. Parmi les deux branches d'activités, les boutiques situées dans des gares ou aéroports sont celles qui ont enregistré les meilleures performances, avec une année record en termes de profits : 73 millions £, soit une augmentation de 11 % par rapport au relevé 2013. Sur la High Street, la chaîne les a vus augmenter de 4 %, pour 58 millions £.

La chaîne de librairies WH Smith vient d'annoncer son bilan chiffré pour les douze mois d'exercice s'achevant à la fin du mois d'août 2013. Si l'enseigne affiche une hausse des profits pour ce qui concerne sa division voyagent, mais aussi ses magasins sur la High Street, les ventes sont en revanche une nouvelle fois en baisse au sein du groupe. En comparaison à l'année précédente, le chiffre d'affaires aura chuté de 10 %, tandis qu'il n'aurait toutefois chuté que de 6 % si l'on retirait le phénomène Fifty Shades of Grey de l'équation.

L'édition américaine s'éloigne un peu plus du livre numérique, avec une baisse de 10 % des ventes entre 2016 et 2017, selon les données collectées par PubTrack Digital, qui rassemble les chiffres de 450 éditeurs. Ce chiffre n'est toutefois pas surprenant : la baisse des ventes des ebooks publiés par les maisons d'édition américaines est constante depuis des mois. Et s'expliquerait surtout par une perte de parts de marché de la part de ces éditeurs, au profit de l'autoédition ou de plus petites maisons.

C'est un deuxième trimestre difficile que présente le groupe Torstar Corp, avec des revenus inférieurs aux prévisions, dans la publicité sur les supports de presse, mais également une diminution des ventes plus importante que prévue sur les ventes étrangères de l'éditeur Harlequin. Avec 354,9 millions $ sur ces trois derniers mois, c'est une diminution de 29 millions enregistrée, par rapport aux 383,9 millions $ l'année passée.

Nouvelle perspective de ventes en baisse chez Barnes & Noble

Selon l'Association of American Publishers, les ventes de livres pour le mois d'octobre 2011 sont à la baisse, de 4,5 % précisément, avec différents secteurs particulièrement impactés par ces diminutions.

L'institut Gfk a mené une étude sur le marché du livre numérique en Espagne, qui permet d'évaluer son niveau en 2012 et d'anticiper celui de 2013 et des années à venir. Dans un pays où l'édition est clairement en crise, l'ebook apparaît comme un moyen de maintenir un volume de vente suffisamment intéressant, même si la valeur ne suit pas encore. Et pourrait bien constituer une bouée de sauvetage pour les librairies physiques.

L'époque est aux données, et celles de BookNet Canada concernent les ventes de livres et le marché de l'édition. Avec un acteur comme Kobo qui continue de mener la danse (25,2 % de parts de marché), le Kindle reste second, avec 18,4 %, et l'iPad troisième avec 14 %. Un phénomène assez classique, aujourd'hui, mais la spécificité canadienne semble ici s'y exprimer. 

L'Association of American Publishers a fait les comptes pour la période janvier-mars 2015, qui ne sera pas la plus inoubliable : les ventes globales ont baissé de 6,6 % au cours de ce début d'année, par rapport à 2014. Le retour massif à des contrats d'agence auprès d'Amazon aurait indirectement accompagné cette baisse des achats, en élevant le prix des livres numériques.

Pearson, premier éditeur mondial, a nommé un nouveau directeur financier, après avoir annoncé une chute de ses ventes de 4 % en 2014. Le groupe britannique attribue la baisse de ses ventes et la hausse très modeste de ses bénéfices nets principalement aux fluctuations des taux de change et à des frais de restructuration.

Bien malgré le bras de fer opposant toujours Simon & Schuster à la chaîne de librairies Barnes & Noble, et qui a conduit le détaillant à réduire ses commandes de livres auprès du partenaire, les profits affichés par l'éditeur sont en hausse. D'après les chiffres du premier bilan trimestriel 2013, les ventes ont connu une baisse de 3 %, et auraient pesé 171 millions de dollars. La maison d'édition a su prendre ses mesures de compensation de perte, tout en négociant la résolution de son conflit avec le libraire.

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