bibliothèques nazis

L’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (Enssib), avec l’Institut d’histoire du temps présent et l’Université Paris Diderot, organise un colloque international sur les bibliothèques spoliées par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, on estime que 5 millions de livres furent volés par les nazis aux bibliothèques des différents pays occupés. Longtemps ignorée, la spoliation des établissements a fait l’objet d’un colloque en mars 2017. Les actes sont pour partie réunis sous la direction de Martine Poulain, dans un ouvrage essentiel.

Votre personnalité en dit beaucoup sur les erreurs que vous relevez : c’est en tout cas ce que révèle une étude conduite par Julie E. Boland, Robin Queen et leur équipe de l’Université du Michigan, aux États-Unis. D'après leurs résultats, plus une personne pointerait des erreurs à l'écrit, moins elle serait sociable.

La bibliothèque nationale d'Autriche rembourse les vols de livres des nazis

Ces petits montages faits main, où chacun vient prendre et déposer des livres à l’envi, n’auraient pas dû provoquer de pareils débordements. Dans le Nebraska, la ville de Lincoln – apprécions l’ironie – fait face à un léger problème. Les bibliothèques de rue sont bourrées de propagande néonazie...

Les bibliothèques allemandes acceptent le lourd poids du passé, et souhaitent y remédier. Pour ce faire, certaines  se sont lancées dans la recherche active des ayants droit des livres dérobés. Au cours de la Seconde Guerre mondiale la population juive a été largement spoliée par les nazis et les bibliothèques tentent de leur restituer les œuvres que l’histoire n’a pas épargnées.

La bibliothèque de l'Université de l'État de Californie ne portera plus le nom d'Henry Miller Madden. Cet ancien bibliothécaire du campus de Fresno s'est révélé être un sympathisant nazi et un antisémite assumé, a révélé une enquête interne après l'étude de ses archives personnelles. Au vu des preuves accumulées, les 25 membres du conseil d’administration de l'institution ont voté, le mercredi 13 juillet, le changement de nom.

Éradication par le feu : un préliminaire

Mercredi 13 septembre, les forces de l'ordre argentines ont fermé une imprimerie clandestine qui produisait des livres aux contenus nazis et antisémites : elle faisait l’objet d’une enquête depuis 2021. Les policiers ont saisi plus de 200 ouvrages d’endoctrinement, et arrêté Pablo Giorgetti, le responsable de cette lugubre entreprise.

BONNES FEUILLES - En septembre 1943, Rome est sous occupation allemande, et la terreur est imposée par Paul Hauptmann, le chef de la Gestapo. Face à l'augmentation des évasions de prisonniers en Italie, il craint la réaction du Führer. 

HIVER2024 - Née en 1895 dans une famille juive à Nuremberg, Lucie Adelsberger entame sa carrière médicale en 1919. S'installant à Berlin, elle devient une allergologue et pédiatre éminente. Elle rejoint l'Institut Robert Koch, avant d'en être expulsée à cause des lois nazies.

La lutte contre la diffusion illégale des livres exige une certaine ténacité, un fait que les éditeurs du monde entier redécouvrent constamment. Alors que Z-Library et LibGen sont sous le feu des actions en justice, s'installe Anna’s Archive, une nouvelle pirate qui ne vise rien de moins que l'exhaustivité...

Edité en novembre 1944, À Paris sous la botte des nazis proposait un portrait unique de la vie des Français sous l'occupation allemande. Pour conduire ce projet, l'éditeur de l'ouvrage, Raymond Schall, et les différents photographes qui ont contribué à sa réalisation, avaient pris des risques considérables.

Cadence, de Stéphane Velut : des nazis et une poupée

Le chirurgien et chroniqueur Michel Cymes suscite actuellement la polémique avec son dernier livre intitulé Hippocrate aux enfers. Alors que l'ouvrage de ce petit-fils de Juifs polonais se consacre aux médecins des camps de concentration nazis, il accuse également l'université de Strasbourg de conserver en ses murs des restes de victimes de la Shoah. Accusation réfutée par l'institution alsacienne qui évoque plutôt des « rumeurs ».

C'est par les livres et les souvenirs que l'histoire perdure. Et quand les livres en question sont perdus, il devient capital de remettre la main dessus... Une fondation allemande tente de réparer les crimes commis par les nazis envers la culture et l'héritage des victimes juives de la guerre, et cherche depuis un an à restituer les livres volés jadis aux Juifs par les partisans d'Hitler.

Le constat revient régulièrement, mais rien n'y fait : les librairies en ligne des multinationales Amazon et Google proposent toujours des ouvrages nazis, ouvertement racistes et incitants à la haine. Cette fois, c'est la BBC qui prend en flagrant délit les enseignes virtuelles, avec des produits faisant référence au Ku Klux Klan et au suprématisme blanc.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Nazis vidèrent plus de 38 000 appartements en France, emportant de manière rationnalisée des millions de livres et des milliers d'œuvres d'art. Après la Libération, ce furent des trains entiers remplis de livres qui firent leur retour dans l'Hexagone. Mais, quant à la restitution, peu évidente, elle ne concerna qu'un faible nombre d'ouvrages.

Amazon révolutionne régulièrement le commerce en ligne, et il est indéniable que le site est plutôt bon dans son domaine. Question gestion de la masse salariale, par contre, il semblerait que les méthodes soient quelque peu datées, au point que des relents peu engageants s'en dégagent : des néo-nazis auraient ainsi été engagés pour assurer la cadence de trois entrepôts allemands.

Depuis lundi, la bibliothèque de Berlin a commencé à restituer des ouvrages que les nazis avaient durant la Seconde Guerre mondiale. La première fournée de treize ouvrages vient d'être rendue à la communauté juive.

Il compte parmi ces survivants de l'Holocauste qui se sont vu accorder une réputation mondiale pour avoir fait par la suite la chasse aux nazis, où qu'ils se terrent. Mais finalement, Simon Wiesenthal, pourrait n'être plus l'homme que l'on a cru, assure une nouvelle biographie.

UkraineUnderAttack - Le 3 avril dernier, l'agence de presse russe RIA Novosti, contrôlée par le Kremlin, publie un nouvel article : « Que devrait faire la Russie avec l'Ukraine ? » Les réponses qu'apporte l'agence font frémir : « nettoyer » l’Ukraine de ses éléments nazis, « rééduquer » chaque ukrainien ne souhaitant pas revenir à la raison. L'écrivain ukrainien Ostap Ukrayinets a répondu, dans un essai, à ce qui semble être le véritable plan de Vladimir Poutin. 

Début octobre - on aura largement le temps de vous en redire quelques mots d'ici là - Les carnets de l'info vont inaugurer une nouvelle collection : Fiction documentée. Et le premier opus à sortir abordera les questions de terrorisme issu des réseaux cachés d'extrême droite.

L'affaire Crownhill, Georges Evens : les méchants nazis de retour

Tatatata, tatatatatatata, tatata tatatata (air de James Bond...)*

En 2023, la ministre de la Culture Rima Abdul Malak a porté une loi pour faciliter la restitution des biens culturels dérobés aux familles juives entre 1933 et 1945, dans le contexte des persécutions antisémites. Afin d'informer et valider les procédures pour rendre ces œuvres et objets, une commission indépendante doit intervenir : ses contours et compétences sont désormais précisés.

Le réalisateur de La Haine ou des Rivières Pourpres fait son retour derrière la caméra, près de 13 ans après son dernier film. Il adaptera La Bête est morte !, bande dessinée écrite sous l'Occupation et publiée à la Libération.

BONNES FEUILLES - Bavière, 1931. Accusé d’un crime qu’il n’a pas commis, le jeune professeur norvégien Thörun Gärensen est contraint de rejoindre ceux qui sont promis à devenir les maîtres de l’Allemagne. 

Le Caire figure parmi ces villes dont le nom seul évoque un obscur exotisme. Et devient propice à une ambiance de polar, avant même la première page. Ajoutez à cela un contexte historique si proche de nous qu’il nous murmure encore aux oreilles. Le cadre est posé : bienvenue dans l’univers de Parker Bilal.

De 1976 à sa mort en 2013, Georg Salzmann a rassemblé environ 12.000 livres interdits – et brûlés – par les nazis parce qu’ils étaient considérés comme « non-allemands » sous le régime d'Hitler. Son père, qui soutenait le parti, s'était tué d'un coup de feu en 1945 alors que Georg n'était qu'un adolescent.