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Théâtre

Comment Carmen tua Bizet

1874 : Bizet est un compositeur de second ordre, harassé de travail donnant des leçons ou faisant des travaux secondaires pour des compositeurs célèbres, tout cela afin de survivre. Son ami le librettiste Halévy, obtient pour lui une commande. Ce sera Carmen, pour l'Opéra Comique. Bizet compose la partition en neuf mois. Il ne se rend pas compte qu'il écrit un chef-d'oeuvre. La première du 3 mars 1875 sera un scandale, les critiques effroyables. Bizet, accablé, se réfugie dans une petite maison à Bougival. Trois mois après, le 3 juin, il se baigne dans la Seine. L'eau est trop froide, il meurt dans la nuit d'un abcès à la gorge. Deux ans plus tard, Carmen est donné sur la scène de cinq des plus grands opéras du monde.

10/2013

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Musique, danse

Georges Bizet. 1838-1875

Qui était l'auteur du plus célèbre opéra français dans le monde, admiré très vite par Nietzsche et Conrad, Tchaïkovski et Wagner ? Sa brève carrière tient entre deux chefs-d'oeuvre aveuglants : la Symphonie en ut, composée à dix-sept ans, et Carmen, dont la France frileuse de 1875 a sanctionné le caractère scandaleux par un échec, lors de sa création, sans que Bizet, mort tout de suite après, ait pu assister au triomphe immédiat de l'opéra, partout à l'étranger. Dans l'intervalle, une suite de "concessions", comme il l'a lui-même avoué. Un destin si singulier ne pouvait être celui d'un homme aussi conventionnel qu'on l'a dit et répété. Il y a là comme un mystère que Rémy Stricker a entrepris de dissiper en réexaminant les sources, dont il rétablit la vérité, et en mettant au jour des documents restés jusqu'à présent inédits.

03/1999

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Littérature française

L'intendant bigot. Tome 1

Un froid intense faisait craqueter la neige sous les pas rapides des piétons qui, dans la nuit du vingt-quatre décembre mil sept cent cinquante-cinq, se dirigeaient, renfrognés dans leurs fourrures, vers la cathédrale de la bonne ville de Québec. La cloche du lourd beffroi, dont la silhouette se dessinait nettement sur un ciel bleu tout semé d'étoiles étincelantes, rendait un son mat et sec qu'étouffait encore une épaisse couche de neige dont les millions de parcelles cristallines scintillaient sur la terre gelée, comme autant de vers luisants, tandis que la lumière pâle de la lune estompait les larges ombres de la cathédrale sur la grande place de l'église. Chacun se hâtait. Car la bise mordait les joues rougies des femmes sous la capuche de leurs pelisses chaudement doublées d'ouate ; et les bons bourgeois sentaient leur barbe frimasser rapidement par suite d'une respiration fréquente que doublait leur marche précipitée. Puis, si l'on allait si vite, n'était-ce pas aussi pour arriver plus tôt à l'église, tout illuminée depuis la grande porte jusqu'à l'autel, en l'honneur de l'Enfant-Dieu ? Oui certes : et les derniers tintements de la cloche, se mêlant aux grincements de la corde que le froid avait raidie et qui gémissait là- haut en frottant l'une des parois du clocher, annonçaient l'approche du service divin.

03/2023

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Littérature française

L'intendant bigot. Tome 2

Un froid intense faisait craqueter la neige sous les pas rapides des piétons qui, dans la nuit du vingt-quatre décembre mil sept cent cinquante-cinq, se dirigeaient, renfrognés dans leurs fourrures, vers la cathédrale de la bonne ville de Québec. La cloche du lourd beffroi, dont la silhouette se dessinait nettement sur un ciel bleu tout semé d'étoiles étincelantes, rendait un son mat et sec qu'étouffait encore une épaisse couche de neige dont les millions de parcelles cristallines scintillaient sur la terre gelée, comme autant de vers luisants, tandis que la lumière pâle de la lune estompait les larges ombres de la cathédrale sur la grande place de l'église. Chacun se hâtait. Car la bise mordait les joues rougies des femmes sous la capuche de leurs pelisses chaudement doublées d'ouate ; et les bons bourgeois sentaient leur barbe frimasser rapidement par suite d'une respiration fréquente que doublait leur marche précipitée. Puis, si l'on allait si vite, n'était-ce pas aussi pour arriver plus tôt à l'église, tout illuminée depuis la grande porte jusqu'à l'autel, en l'honneur de l'Enfant-Dieu ? Oui certes : et les derniers tintements de la cloche, se mêlant aux grincements de la corde que le froid avait raidie et qui gémissait là- haut en frottant l'une des parois du clocher, annonçaient l'approche du service divin.

03/2023

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Musiques du monde

Manu Dibango. Conversations avec Yves Bigot

"Mama sé, mama sa, mama makossa" , ce mantra de Manu Dibango (1933-2022) a été repris, samplé, plagié de Michael Jackson à Rihanna, en passant par les Fugees ou encore Beyoncé. Paru à l'occasion de la coupe d'Afrique des Nations en soutien aux Lions Indomptables du Cameroun, "Soul Makossa" constitue dès sa parution en 1972 un véritable manifeste culturel. Ce titre est la porte d'entrée naturelle dans l'oeuvre foisonnante de ce compositeur et saxophoniste d'exception, qui a su fusionner entre autres l'afro-beat de Fela Kuti et le zouk de Kassav', et donner naissance à la world music. Les tribulations artistiques de Manu Dibango l'ont conduit de Reims à Bruxelles, de Douala à Abidjan, de Paris à New York, où il a partout été acclamé, devenant dans les années deux mille le patriarche de la musique africaine. Ces entretiens, avec son ami et producteur Yves Bigot, rendent hommage à sa personnalité à travers son histoire personnelle comme musicale, sa vision originale du panafricanisme, et ses observations lucides des enjeux culturels et géopolitiques entre les peuples.

01/2023

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Littérature française

Mon père est un petit bicot

"Mon père est court sur pattes. Il ne marche pas, il se dandine. Il a un grand nez évasé et une oreille plus grande que l'autre. Il a un sourire plein de trous. Et pourtant, mon père est un grand séducteur. Toutes les femmes boivent ses paroles. Elles se bousculent et se pressent. Elles lui abandonnent leur main. Mon père séduit les femmes en leur lisant les lignes de la main. Elles en raffolent. Il leur diagnostique un présent difficile et leur prédit un avenir radieux. Il ne m'a jamais lu les lignes de la main. A mes soeurs non plus. En revanche, il a toujours lu celles de mes amies, à condition qu'elles soient jolies. Les gourdes se pâment et s'exclament. Je suis consternée d'avoir des amies aussi crédules. Et tellement fière d'avoir un père qui plaît aux jolies femmes". Au fil de brefs récits, mordants et incisifs, une jeune femme évoque les trois hommes de sa vie - son père, son amant, son fils - transformés par l'écritrure en héros du quotidien. A travers ces croquis insolents et vifs se dessine le portait d'une jeune femme d'aujourd'hui, amoureuse de la vie sans tabous. Un premier texte plein de tendresse, de sensualité, d'humour.

03/2005

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