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boue

Extraits

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Policiers

Boue

Comment un homme sensé peut-il se laisser guider par ses passions ? Ainsi s'interroge Benito Torrentera qui, au seuil de la cinquantaine, abandonne sa paisible vie de professeur d'université célibataire pour protéger Flor Eduarda, une jeune criminelle de vingt et un ans. Lecteur de philosophie et connaisseur de l'histoire coloniale, il s'aperçoit, un peu tard, que la raison et l'érudition ne sauraient être suffisantes pour résister à l'attraction qu'exerce sur lui une petite employée de supermarché illettrée. Flor Eduarda, elle, est intriguée par cet homme pessimiste et occupé à des affaires auxquelles personne ne s'intéresse. Ensemble, ils fuient Mexico. Ni l'un ni l'autre ne peut se figurer le dénouement de cette aventure.

02/2009

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Littérature grecque

La Boue

Persuadé d'avoir tué son père, Alexandros, dit Sando, revient à Athènes après une absence de presque un an. On comprend peu à peu qu'il revient pour se suicider, une fois qu'il aura revu, dans l'ordre, son ancien appartement, son ex petite-amie, sa soeur et sa mère. Tout le roman constitue un long monologue intérieur durant lequel le narrateur s'égare dans les rues athéniennes, décrit ce qu'il y voit, et cette déambulation est un prétexte pour nous conduire dans les recoins les plus obscurs de la société grecque, qu'il ne se prive pas de critiquer avec une ironie cinglante. Cette errance géographique est sans cesse interrompue par ses souvenirs, ses réflexions, ses angoisses, ses projets, qui nous apportent un éclairage sur le personnage, sa psychologie, son passé, par petites touches. Par le truchement de la mémoire, il donne notamment la parole à ses parents, émigrés albanais, et permet ainsi de comprendre une partie importante de l'histoire qui lie la Grèce et l'Albanie. Ses interactions avec les autres personnages, notamment avec sa soeur, nous permettent de nous rendre compte que la réalité qu'il nous décrit et à laquelle nous croyons n'est finalement que le fruit d'une forme de folie, hallucinatoire, qui le conduit à la toute fin à douter lui-même de cette réalité qu'il s'était forgé.

10/2023

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Littérature française

Bain de boue

La bauge, peut-être demain, après la catastrophe. Tout n'est que boue à perte de vue. Au centre, le refuge, où le Jardinier règne en maître sur deux castes : les pelleteux, chargés de repousser la boue, et les puterels, une cour de très jeunes hommes et femmes privilégiés mais à sa merci. Certains sont nés là et ne connaissent rien du monde extérieur. D'autres, plus rares, sont venus d'ailleurs, par-delà les ruines, et prétendent ne pas savoir pourquoi. Il en est ainsi de Lana et Rigal, qui, lassés de lutter contre la boue, coulée après coulée, ont décidé de fuir l'hostilité des lieux pour faire la route inverse. Flanqués du Puterel roux et de la Môme, sa jeune protégée, ils tentent d'échapper aux dangers de l'environnement et des hommes pour retrouver le chemin de la lumière. Au fil d'une narration tirée au cordeau, qui lève progressivement le voile sur le passé de ces personnages aussi énigmatiques qu'attachants, la dystopie prend peu à peu la forme d'une épopée flamboyante, portée par une langue d'une grande richesse et d'une formidable inventivité.

08/2023

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Littérature française

Dans la boue

A 36 ans, Souhila, cette belle et élégante femme a bien réussi professionnellement : un diplôme universitaire et plusieurs années de travail mais, dans sa vie privée, le destin ne lui offre presque rien. Elle est toujours célibataire, ni petite famille ni enfants car, déçue par ceux de son entourage, elle considère que les hommes sont en deçà des rêves et des aspirations des femmes... plus encore, elle les voit comme des obstacles dans leurs vies. Au fur et à mesure que le temps passe, le poids de l'âge et la routine ont raison de son moral. Elle décide, alors, de partir loin, au Canada ne serait-ce que pour changer de décor. Peu de mois avant son départ, elle est mutée dans une école où elle rencontre, parmi ses nouvelles collègues, une femme qui lui ressemble beaucoup. Cependant cette dernière paraît avoir réussi sa vie de couple, elle a un mari, des enfants et, visiblement, elle nage dans le bonheur. Mais Souhila remarque une certaine tristesse au fond de ses yeux. Alors, elle tente d'en faire son amie, de se rapprocher d'elle pour tenter de fouiller dans sa vie afin de découvrir si c'est l'homme, son mari, qui en est la cause car cela conforterait ses réflexions, mais la dame est très discrète et l'enquête semble difficile.

09/2020

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Littérature française

Monologues de la boue

Une femme marche seule, de frontière à frontière, de Boulogne-sur-Mer à la Belgique, du nord de la France au Jura, des Ardennes à la Suisse ; puis plein ouest, vers une fin de terre, au-delà de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle s'enfonce dans le paysage et s'y confond, se fait brume et pluie, terre, humus, boue. Les nuits dans les forêts dictent ses jours. La marche peuple sa solitude de la compagnie des bêtes, de conversations entendues dans les cafés ou d'échanges sur les chemins. Ses pas heurtent des mots, lèvent des souvenirs, épuisent l'absence et les séparations, fatiguent le corps dans une tentative farouche de se réinventer une vie.

01/2015

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Littérature française

La Boue du delta

Quand un soir d'avril 1911 la jeune étudiante Harriet Du Maine, fille d'un exploitant de coton, rencontre Samuel Bragard, le musicien noir du ghetto, elle est bien loin d'imaginer qu'elle vient de libérer les forces aveugles de l'intolérance et de la bêtise, et de mettre en marche une machine qui finira par l'écraser. Frappée mortellement dans son âme et meurtrie dans sa chair, devenue à la fois criminelle et victime, l'héroïne découvrira dans son malheur même une ultime raison d'espérer... Du racisme à l'émancipation de la femme, Gustave Rongy rythme sa chronique des jeunes heures du XXe siècle d'une musique étrange, syncopée, chaotique - véritable arrière-plan du récit -, qui fleurit dans les bas-fonds et dont les timbres cuivrés filtrent à travers les portes closes des lupanars les plus sordides. Une fresque riche et prenante comme un air de jazz lancinant, où le meilleur et le pire de l'humanité se livrent une valse étouffante.

02/2014

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