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Histoire du protestantisme

Calvin

Austère, sévère, intolérant, ainsi apparaît Calvin à beaucoup de ses détracteurs, qui l'accusent d'avoir brûlé Servet, transformé Genève en dictature, prédestiné la majorité des humains à l'enfer éternel. Mais d'autres célèbrent en lui un théologien génial, un maître de la langue française, le " fondateur d'une civilisation " (E. Léonard), l'un de ceux qui ont le plus contribué à l'avènement du monde moderne. En 2009, un chocolatier suisse a voulu célébrer sa naissance en créant un chocolat qui, sous une couche pralinée classique, contient en son coeur un caramel à la crème suisse pour exprimer la douceur et la tendresse de Calvin dans son action concrète. Les images de Calvin sont parfaitement contradictoires. L'homme, qui n'a jamais voulu être honoré ni considéré comme un saint, qui a voulu s'effacer totalement derrière la Parole de Dieu, dont on ne sait même pas où il a été exactement inhumé et dont on a peu de portraits, a donné naissance à de nombreux mythes. Aussi est-il nécessaire de dresser un portrait rigoureux du réformateur afin de faire la part de la légende et de comprendre à la fois ce qu'il était et pourquoi il a été compris de manières si différentes. C'est tout l'objet de ce livre.

06/2023

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Religion

Calvin

" Il n'est jamais facile de rendre compte de la vie et de l'oeuvre de quelqu'un, à des siècles de distance, lorsqu'on s'adresse à un public non spécialisé. Ayant une bonne connaissance du contexte de l'époque, Aimé Richardt n'a pas eu de problème à cet égard : il a parsemé son propos de nombreuses citations de Calvin lui-même. Sa perspective n'est pas de présenter un visage sympathique ou non de Calvin, il s'en tient d'abord à l'essentiel, qui se résume pour le réformateur dans la " justification par la foi seule ". Elle transpirait déjà dans le discours rédigé par le jeune Calvin et prononcé par le recteur de l'Université de Paris en 1533. On la retrouve bien affirmée dans ses prédications à Strasbourg, à Genève et surtout dans son principal ouvrage, l'Institution chrétienne auquel il travailla sans cesse et dont il publia trois versions. Tout Calvin est dans cet ouvrage et l'auteur en expose bien les principes fondamentaux qui gouvernent toute une vie. Promu gouverneur de Genève, Calvin y régna en maître : luttes politiques avec les libertins, difficultés pour faire appliquer ses " ordonnances ecclésiastiques ", procès, excommunications et exécutions de Gruet et Michel Servet... La froide rigueur dans ces " affaires " ne doit pas faire oublier le prédicateur de l'Évangile qu'il voulut toujours être. Il affirma dans son testament avoir " tâché, selon la mesure de grâce que (Dieu lui) avait donnée, d'enseigner purement sa Parole... (et) d'exposer fidèlement l'Écriture sainte... " Mais pour lui, la gouvernance de Genève ne pouvait se réaliser qu'en conformité avec une morale chrétienne rigoureuse telle qu'il la concevait. Ainsi fut-il, selon Aimé Richardt, " à sa manière, un prophète, aussi un savant théologien, un administrateur d'une redoutable efficacité " ajoutant qu'" il manqua toujours d'amour et de charité ", ce qui rejoint, en négatif, la pensée de PierreJourda : " Il mit l'accent sur la foi plus que sur l'espérance et l'amour. "Mgr Huot-Pleuroux.

01/2010

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Littérature étrangère

Monsieur Calvino et la promenade

" Calvino, parfois pendant toute une semaine, se déplaçait à travers la ville en emportant avec lui un ballon bien gonflé. Pour autant, il ne changeait en rien ses activités quotidiennes, qui suivaient leur cours normal : le trajet du matin, les gestes nécessaires à son office, les horaires et la ponctualité conformes à sa rigueur coutumière, la discrétion de ses vêtements et de son sourire. [...] Accorder une ; attention inhabituelle à un objet comme celui-là était un exercice fondamental qui lui permettait d'aiguiser son regard sur les choses du monde. Dans le fond, le ballon était un moyen simple de désigner le Néant. [...] Sans cette enveloppe colorée, cet air, à présent souligné et se distinguant du reste de l'atmosphère, passerait complètement inaperçu. Choisir la couleur revenait à attribuer une couleur à l'insignifiant. "

09/2009

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Littérature étrangère

Roland furieux. Raconté par Italo Calvino

Le Roland furieux de l'Arioste s'est imposé comme un des ouvrages fondateurs de la littérature européenne avec un poème aux mille registres qui a ouvert la voie de l'aventure romanesque, cinq siècles avant la liquidation de la littérature chevaleresque achevée par Cervantès avec son Don Quichotte. Nul hasard donc, souligne Italo Calvino, si parmi les quelques livres que le curé de Cervantès décide de sauver de l'incendie de la bibliothèque où Don Quichotte a trouvé le chemin de la démence figure le Roland furieux, "un ouvrage unique en son genre qui peut être lu sans la moindre référence à d'autres livres d'avant ou d'après : un univers en soi où l'on peut voyager en long et en large, entrer, sortir, se perdre". Les strophes choisies du poème succèdent ici à un récit limpide et passionné, fruit de l'admiration de Calvino pour l'Arioste : un extraordinaire guide à la lecture du Roland furieux.

11/2015

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Religion

Calvin, héraut de Dieu

Connaît-on vraiment Calvin ? Né Jean Cauvin en 1509, à Noyon, ce Picard au fort tempérament est un personnage complexe, resté d'une grande discrétion sur sa propre histoire. Eric Denimal nous offre ici le récit enlevé de son parcours, tant spirituel qu'intellectuel. Il s'arrête longuement sur son enfance et inscrit le réformateur dans l'ambiance de ce XVIe siècle fascinant, entre Moyen Age et Renaissance. Le climat familial, religieux, politique et culturel de l'époque influence profondément ce garçon brillant, qui aime se frotter aux pensées nouvelles. Les grandes découvertes ouvrent des horizons nouveaux et les idées propagées par Luther font vaciller les anciennes bases. L'étudiant en théologie et en droit, assoiffé de liberté, de vérité et de justice, se nourrit de cette effervescence qui agite l'Europe, où les bûchers tentent de sauver des pouvoirs et des privilèges dépassés. Avec le soutien de Théodore de Bèze, Lefèvre d'Etaples, Guillaume Farel ou Marguerite de Navarre, il domine ses adversaires, domestique une Genève tumultueuse et finit par exercer une influence majeure et durable sur une Europe en pleine mutation. En voyant grandir et se former l'homme de Noyon puis de Genève, en analysant ses combats personnels contre les autorités religieuses de sa région natale ou contre la fatalité qui mine sa vie conjugale, l'auteur nous livre la biographie pleine d'humanité d'un homme émouvant et résolu qui, entre souffrances et passions, s'est toujours effacé au profit de son œuvre et de sa mission.

01/2009

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Religion

Jean Calvin. Vies parallèles

Face à la truculence et à la vitalité de Martin Luther, Jean Calvin (1509-1564) semble faire pâle figure. L'histoire souvent a vu en lui un réformateur froid et distant, dépassionné et peu prolixe sur lui-même. Pourtant sa vie fut intense et contrastée, traversée à tout instant par la violence du don de soi à une humanité qu'il voulait fraternelle et solidaire. Calvin se pensait en effet comme élu de Dieu sur le modèle des élus de l'Ancien et du Nouveau Testament. Prophète et apôtre, il mena - spécialement à Genève - ses combats en reprenant avec opiniâtreté, comme un acteur monté sur une scène, les paroles et les gestes des acteurs des temps bibliques : Abraham, Job, Saül, David, Jonas, Paul... Il fonda ainsi une foi évangélique qui tentait de rompre avec les angoisses dont il avait lui-même souffert avant sa conversion, avec les illusions dont à ses yeux les chrétiens de son temps étaient bercés ; une foi rassurante qu'il s'efforça sans relâche de communiquer. Même lorsqu'il proclamait que Dieu haïssait les incrédules et que Sa justice s'exerçait inexorablement sur tous ceux qui vivaient dans le péché, il agissait en croyant débordant d'un amour qui épousait l'amour divin. Il serait donc anachronique de discerner en lui un inventeur ou même un accoucheur de la " modernité ", car il se comprend au sein d'un XVIe siècle envahi par des doutes et des craintes, travaillé par la question lancinante du salut, mais aussi ouvert à une profonde espérance, au désir de faire de la vie de tous les jours une sagesse.

05/2000

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