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Ethnologie

L'animal cannibalisé. Festins d'Afrique

Questionner les formes transgressives, alternatives et subversives de consommation, dont le cannibalisme est un cas exemplaire, permet d'interroger les interactions entre les humains et les animaux. Domestiqués ou mis à distance, anthropomorphisés ou nourriciers, domptés par la force ou dotés d'inquiétants pouvoirs, les animaux alimentent aussi les affects et l'imaginaire des hommes. Entre ethnologie et muséographie, trois modes opératoires sont ici analysés : consommer l'ordinaire, accommoder l'imaginaire et digérer le sauvage. La consommation du lait de chèvre ou de chamelle chez les Touaregs du Niger (Abdoulaye Mohamadou). celle de sang et de lait chez les Bodi d'Ethiopie (Lucie Buffavand) ou celle de viande de primate chez les Pygmées Aka (Alain Epelboin) constituent des cas princeps d'ingestion. Dans l'ordre des représentations, les références animalières sont omniprésentes dans les proverbes africains (Cécile Leguy), tandis que le modèle de la prédation sert à penser la sorcellerie en Afrique centrale (Julien Bonhomme). Le nourrissage des fauves exposés dans les parcs zoologiques d'Afrique de l'Ouest (Julien Bondaz) et les enjeux de la présentation d'animaux vivants au Musée national Boubou Hama du Niger (Mamane Ibrahim) révèlent quant à eux les problèmes liés à l'exposition de la faune africaine sur place. Les imaginaires de la sauvagerie africaine et de sa consommation se rejoignent dans l'histoire des trophées de chasse (Nélia Dias) ou dans celle du safari (Maxime Michaud), mais aussi dans l'actualité problématique du modèle du muséum d'histoire naturelle, dans le cadre du projet lyonnais du Musée des Confluences (Martine Millet), ou celle d'un ancien musée missionnaire (Michel Bonemaison et Audrey Collé). Ces onze réflexions d'ethnologues ou de professionnels de musée sont présentées par trois anthropologues non africanistes, Noélie Vialles, Benoît de L'Estoile et Sergio Dalla Bernardina, qui proposent un regard réflexif sur les métamorphoses zoologiques et les métaphores ethnologiques du cannibalisme.

10/2012

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Ecrits sur l'art

L'invention du rose. Couleur Japon, histoire monde

L'auteur montre comment le rose contemporain constitue un discours de la modernité aussi bien que l'un de ses stigmates, qu'il est devenu une couleur intermédiaire entre le rouge historique et le transgressif violet. Transferts culturels, orientalisme ou encore soft power seront autant de clefs de lecture pour comprendre un phénomène mondial, à l'intersection de l'histoire culturelle, des relations internationales et des études japonaises. Cette enquête sur plusieurs rives du monde et plusieurs époques veut saisir la spécificité d'une couleur qui cannibalise la période actuelle. Une couleur tombée du ciel et que l'on ne discerne pas vraiment, le rose. Mais pas n'importe lequel : celui des sakura, celui qui n'existe pas...

09/2023

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Littérature française

Alabama Song

Montgomery, Alabama, 1918. Quand Zelda, "Belle du Sud", rencontre le lieutenant Scott Fitzgerald, sa vie prend un tournant décisif. Lui s'est juré de devenir écrivain : le succès retentissant de son premier roman lui donne raison. Le couple devient la coqueluche du Tout-New York. Mais Scott et Zelda ne sont encore que des enfants : propulsés dans le feu de la vie mondaine, ils ne tardent pas à se brûler les ailes... Gilles Leroy s'est glissé dans la peau de Zelda, au plus près de ses joies et de ses peines. Pour peindre avec une sensibilité rare le destin de celle qui, cannibalisée par son mari écrivain, dut lutter corps et âme pour exister... Mêlant avec brio éléments biographiques et imaginaires, Gilles Leroy signe ici son grand "roman américain".

08/2007

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Littérature française

Cannibales

Une nuit, près de Tanger, une petite troupe attend le moment opportun pour embarquer avec un passeur : Azzouz, le narrateur, et son cousin Réda, une jeune femme et son bébé, un Algérien rescapé d'une tuerie, Youssef, et deux Maliens. Tous unis par la force obstinée d'une même quête : extorquer au destin une vie nouvelle, une deuxième chance. Une attente ponctuée de retours en arrière, de récits d'épisodes vécus par les uns et les autres, de portraits et de silhouettes pathétiques : Morad, le " rabatteur " a vécu longtemps en France et se glorifie de son titre d'" Expulsé européen " ; la jeune femme veut rejoindre son mari qui travaille en France et ne donne plus de nouvelles. Azzouz, lui, a bénéficié d'un enseignement classique grâce à des religieuses, mais la mort de sa protectrice a brisé net ses élans ; quant à son cousin Réda, il a réussi à s'enfuir de l'organisation de mendiants dans laquelle il avait été recruté et où son frère manchot a préféré rester. Dans ce récit où s'entremêlent tendresse, humour et cruauté, se dessine le destin tragique d'une humanité cannibalisée.

08/1999

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