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La Fnac peut remercier Darty et ses « propres marchandises »

Elle devait rééquilibrer la concurrence entre les plateformes en ligne et remettre les GAFAM dans le droit chemin. Mais de fait, Amazon est le premier à dégainer sa rispote contre la loi de Bruno Le Maire. Ce sont les clients qui paieront la taxe sur les services numériques. À compter du 1er octobre, 3 % de majoration seront appliqués.

Voilà des années que les commerçants se plaignent de constater combien leurs taxes excèdent amplement celles dont s’acquittent les GAFA. Pour y remédier, le gouvernement britannique présentait en octobre 2018 un projet de taxation basé sur le chiffre d’affaires réalisé par les GAFA. Prévu pour avril 2020, il était estimé à 400 millions £ — soit 450 millions € alors. 

Certains ont déjà pris leurs précautions, pour partie. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, évoque pourtant une directive européenne prochaine qui initiera une taxation méthodique des GAFA. Entre 2 et 6 % du chiffre d’affaires réalisé pour les entreprises américaines, voilà ce que le texte prévu pour fin mars dévoilera.

Avec des allures d’IPAD mini, deux nouveaux lecteurs ebook ont fait leur apparition sur le marché russe. Créée par la société suisse PocketBook, la nouvelle marque se nomme « Reader ». Deux appareils noir et blanc, des plus épurés, au prix cassé et allégés des fonctionnalités compliquées, afin d’être « accessibles au plus grand nombre » sont aujourd'hui proposés. 

La grande distribution développe ses solutions pour livrer avec toujours plus de rapidité. La plateforme de commerce en ligne Cdisount, appartenant à Casino, élargit son réseau de casiers de retrait de livraisons aux gares. Comme avec les points de retrait déjà existants, au nombre de 17.500 à travers le pays, chaque commande génère un code permettant d'accéder au casier dans lequel l'article acheté sera livré dans les 24 heures suivant l'achat.

Ecran, mon doux écran, ne vois-tu rien venir ?

Amazon, CDiscount et la Fnac arrivent en tête de peloton des sites de e-commerce les plus visités par les Français. Les chiffres sont donnés par la fédération du e-commerce et vente à distance (Fevad), disponible depuis le 3 juillet dernier. L’organisme a décortiqué les habitudes des Français sur internet tout au long du premier trimestre de 2015. Pour ce qui est du livre, l’étude annonce que les produits culturels représentent 2,6 milliards d’euros, soit 5 % du chiffre d’affaires du commerce sur internet. 

Le site Good e Reader nous résume la teneur d'une conversation qui a eu lieu lors du Digital Book World Conference à New York. Le débat sur le prix des livres numériques avait réuni le directeur éditorial de Digital Book World, Jeremy Greenfield, et Dan Lubart, analyste des ventes de Harper Collins. Un constat partagé : moins un livre est cher, plus il a de succès dans les ventes. 

Présentée hier, l’offre triple play de Cdiscount, Cstream, propose un abonnement pour 9,99 € mensuels. Le principe est simple : musique, films et livres, en accès illimité. Mieux que Netflix, Spotify et Kindle Unlimited réunis, donc ?

Musique, vidéo, livres, BD et magazines, le tout pour 9,99 € par mois. Cdiscount vient de frapper fort avec une offre streaming 3 en 1, où tous les contenus culturels sont regroupés. Ceci sans engagement, avec un accès multiplateforme. Attention à la concurrence.

L'entreprise française Cdiscount, spécialisée dans la vente en ligne, annonce l'ouverture d'une section consacrée aux livres, vendus neufs ou d'occasion par des libraires partenaires. Parmi ces derniers, les enseignes Chapitre, Decitre ou encore Gibert, auxquels viennent s'ajouter des vendeurs inscrits sur la marketplace. Le confinement et la crise sanitaire auront accéléré le retour de Cdiscount dans le domaine du livre, que la plateforme avait délaissé il y a quelques années.

La super-star de l'édition canadienne, Anne Robillard, vient de décider d'une plainte portée contre son éditeur, à qui elle reproche une certaine négligence. Quid ? En effet, ses ouvrages, commercialisés dans l'enseigne Dollarama, une chaîne de discount canadienne. Et l'auteure peste...

La rumeur court : Amazon souhaiterait sortir une tablette, écran 6 pouces, et ce, pour une somme avoisinant les 50 $. Un appareil déjà estampillé du sceau Low cost et qui, comme son nom l'indique, risquerait fort de privilégier le prix à la qualité. 

Les clients de la librairie en ligne Storyworld ont récemment appris la fermeture de celle-ci, le 21 décembre. Si l'on se fie à la page d'accueil de books.ch, les commandes devraient être honorées dans leur ensemble. Si tel n'est pas le cas, les clients malheureux seront avertis par mail.

On croyait qu'Amazon était le spécialiste du livre numérique à prix cassé, au moins sur le territoire étatsunien. Il faudra désormais compter sur la présence de l'entreprise sud-coréenne, Kyobo, qui va encore plus loin dans la course aux prix bas. Pour l'instant, seul le marché coréen est seul concerné, mais cela peut laisser présager de pratiques futures. 

Günther Oettinger va prochainement succéder à Neelie Kroes au poste de commissaire européen à la société et à l'économie digitale. Sur le bureau, reste l'imposant dossier de la réforme du droit d'auteur à l'échelle européenne.

Alors qu'Eric Schmidt était reçu par le président François Hollande pour discuter des demandes de rétribution émanant de nombreux éditeurs de presse (voir notre actualitté), le débat gagne l'ensemble de la Toile. Faut-il ou non taxer les moteurs de recherche, c'est-à-dire principalement Google, qui indexent du contenu qu'ils n'ont pas produit pour rétribuer les producteurs de contenu ?

L'éditeur américain Bloomsbury taxé de racisme

Taxe iTunes : imposer tous les divertissements téléchargés

Pour parer aux difficultés économiques des entreprises françaises, l'État a intégré dans la loi de finances rectificative pour 2020 un dispositif permettant d'apporter sa garantie pour l'obtention de prêt. La société Cdiscount va bénéficier de ce dispositif, pour un prêt d'un montant de 120 millions €. Récemment, la plateforme s'est invitée dans le secteur de la vente de livres d'occasion.

Mercredi soir avait lieu l’assemblée générale annuelle de la Publishers Association, l'association des éditeurs britanniques. À cette occasion, fraîchement nommé président, Charlie Redmayne, PDG de la maison d’édition Harper Collins, s’est engagé à donner la priorité au « droit d’auteur, à la concurrence et aux engagements » tout au long de son mandat. Il succède à la présidente sortante, la directrice générale de Hodder Education, Liz Tribe.

Comme il l’avait annoncé, ou laissé entendre, le Département de la Justice américain lance une enquête sur la concurrence dans le secteur high-tech. Au menu, sans qu’ils soient explicitement cités, Amazon, Facebook, Apple et Google, dans le viseur du DoJ. Et surtout, une surveillance intensifiée des acteurs du net, qui avait déjà commencé.

À force de collectionner les procédures, les GAFA et les autres grandes entreprises américaines nées d'internet pourront ouvrir un musée. Quelques semaines après l'annonce de l'ouverture d'une enquête par le Department of Justice américain, une vingtaine d'États est à son tour prête à faire appel à la justice, dans une affaire qui dépasse les oppositions entre républicains et démocrates.

Sans changer son fusil d'épaule, le blogueur s'est à nouveau posé cette semaine en défenseur des bibliothèques et bourreau des DRM. Alors que les services de prêt peinent à se constituer une digne offre de livres numériques, Cory Doctorow s'est notamment entretenu avec l'American Association of Publishers, préconisant à l'industrie de pratiquer des tarifications discount à destination des bibs et de leur épargner les coûts liés aux logiciels de vérification des DRM.

Les GAFAM dominent la nouvelle économie mondiale du numérique. Ces firmes se complètent plus qu'elles ne sont en concurrence entre elles. Possédant un pouvoir économique et financier considérable, parfois supérieur à celui des Etats, elles sont régulièrement la cible de critiques et de procédures judiciaires en raison de leur position monopolistique, de l'utilisation qu'elles font des données personnelles ou de l'optimisation fiscale qu'elles pratiquent à grande échelle.

L'Espagne a ajouté la semaine dernière un amendement à sa législation sur le droit d'auteur, pour répondre aux demandes des éditeurs de presse sur les usages de l'agrégateur Google de leurs extraits et images d'articles. Comme en France ou en Allemagne, les éditeurs demandaient une compensation financière pour l'affichage des résultats au sein de l'agrégateur de Google, au prétexte qu'ils lui fournissaient l'essentiel de son trafic.

De l'autre côté de l'Atlantique, les États doivent démontrer qu'un vendeur est physiquement présent sur leur sol pour pouvoir prélever des taxes commerciales sur ses ventes. Une aubaine pour Amazon et consorts, qui bénéficient ainsi d'une alléchante remise dans la plupart des cas. Mais la zone de non-droit pourrait bien être abrogée par une série de mesures visant à imposer la collecte auprès des acheteurs.

C'est devenu ces dernières temps une sorte de jeu-concours, où chacun rivalise d'ingéniosité pour inventer une nouvelle taxe qui permettra de financer la création à l'heure d'Internet. Mais en déconnectant la question du financement de la création de la reconnaissance de nouveaux droits au profit des internautes, les politiques sont en train de laisser passer la chance d'instaurer une véritable paix numérique.

Pour favoriser les échanges entre les éditeurs de presse français et le géant de la recherche sur Internet Google, un modérateur devrait être nommé prochainement. Si Google a marqué sa forte opposition à l'instauration d'une taxe (voir actualitté)qui correspondrait à la rétribution de l'indexation d'articles par les moteurs de recherche, le principe même de cette taxation ne fait pas l'unanimité dans les médias (voir notre actualitté).