chaîne librairies Japon

L'une des plus importantes chaines de librairies de Taïwan, Eslite, ouvrira sa première boutique au Japon à l'automne prochain. C'est la première fois que la firme se risquera en dehors d'un territoire sinophile, et compte, pour une transition en douceur, sur un partenariat avec une enseigne locale.

Au pays du Soleil Levant et des téléphones mobiles, l'arrivée d'un ebookstore ne passe pas complètement inaperçue. Si pour le moment, le catalogue ne débarque pas avec une monstrueuse somme de livres, il n'en reste pas moins particulièrement intéressant, au vu des éditeurs présents.

Tsutaya Books, la plus grande chaîne de librairies japonaise – avec des milliers de magasins au Japon, à Taïwan et en Chine –, fait son entrée en Asie du Sud-Est : considéré comme « l'une des plus belles librairies du monde », un nouveau magasin Tsutaya Books ouvrira ses portes au Pavillon Bukit Jalil, un centre commercial dans la ville de Kuala Lumpur. Une ouverture prévue en avril 2022.

Dans la série causes perdues et sinistres culturels, voici... l’état de la librairie au Japon. Selon un rapport établi par un distributeur, plus de 22 % des municipalités du pays ne disposeraient pas de librairies. Sur les 1896 villes recensés, 420 ne disposent pas d’un lieu de vente de livres. 

Plus de cent librairies indépendantes anglaises tentent de s'unir pour rivaliser avec les puissantes chaînes de librairies telles que Waterstones ou WH Smith. L'objectif ? Négocier de meilleurs prix et obtenir des éditions exclusives de bestsellers. 

Les organisateurs de Japan Expo récompensés par le Japon

Une version revisitée de L’Attaque des titans vient de se jouer au Japon. La maison d’édition Kadokawa, fondée en novembre 1945, vient de lever quelque 30 milliards de yens. Et ce, à travers une alliance nouée avec le Chinois Tencent : ce dernier achètera quelque 4,8 millions d’actions prochainement émises, à travers sa filiale Sixjoy. Et deviendra le troisième actionnaire de l’entreprise éditoriale nippone.

Depuis la semaine passée, la Chine a décidé de mettre en place un embargo sur les livres japonais, en réaction au conflit diplomatique qui oppose les deux nations. Opposées sur le sort des îles Senkaku-Diaoyu, tout le monde se regarde en chien de faïence, et au milieu de ce marasme, Haruki Murakami publie une tribune incendiaire, sortant de son antre pour jouer l'arbitre du Changement...

Le dilemme fiscal se poursuit au Japon, alors que les ebookstores seront prochainement taxés, en vertu des nouvelles mesures gouvernementales. Mais seuls les ebookstores locaux seront frappés par cette décision : les acteurs étrangers, loin d'être inquiétés, sont en train de se frotter les mains, tandis que l'échéance s'approche...

Les librairies dites partagées connaissent un succès grandissant au Japon et se répandent dans tout le pays comme une nouvelle manière de partager des coups de coeur. Le principe est simple : chaque membre du magasin dispose de sa propre étagère où il propose à la vente des livres qu’il ou elle aura déjà lus. Mais surtout aimés.

Murakami est de nouveau en librairie ! Son nouvel ouvrage, un recueil réunissant six nouvelles intitulées « Onna no inai otokotachi » (les hommes qui n'ont pas de femmes) bénéficie déjà d'un tirage de 300 000 exemplaires - une ambition qui semble récompensée aux vues des queues en librairies selon une dépêche de l'AFP…

L'écrivain Haruki Murakami revient en librairie au Japon. Un recueil de nouvelles paraîtra au cours du mois d'avril 2014. Intitulé Onna no inai otokotachi (Les hommes qui n'ont pas de femme), ce recueil, publié aux éditions Bungei Shunju, comportera cinq histoires courtes, rapporte l'AFP.

Les livres d’Haruki Murakami sont-ils menacés par les revendeurs en ligne ? La librairie japonaise Kinokuniya a décidé d’acheter 90.000 des 100.000 exemplaires de la première édition de son livre Novelist as a vocation. L’intention est de permettra aux clients des boutiques physiques de pouvoir se procurer l’ouvrage.

Constatant un manque de concurrence sur le marché du livre polonais, 6 éditeurs locaux réagissent en créant leur propre réseau de librairies, BookBook. L'objectif est bien entendu d'améliorer la visibilité de leurs ouvrages, mais aussi de couvrir un territoire délaissé par les deux chaînes de librairies principales du pays, Empik et Matras. Il s'agit d'une première en Pologne.

Ce 31 décembre, Jon Woolcott effectuait sa dernière journée de service au sein de la chaîne de librairies Waterstones. Après avoir été employé par l'enseigne pendant sept années durant, aux postes de directeur de la planification commerciale puis directeur marketing, le Britannique estime qu'il est temps pour lui de passer à autre chose.

Après l’offre, voici le passage en caisse. Yahoo! Japon avait annoncé son intention d’investir dans eBook Initiative Japan en juin dernier. Désormais, la firme a obtenu un accord, avec l’achat de 2,3 millions d’actions de l’entreprise, pour un montant de 2,67 milliards ¥. La date de paiement est prévue pour le mois de septembre. 

En dépit de son image, résolument tournée vers les nouvelles technologies, le Japon aurait tendance à ne pas ouvrir les vannes au livre numérique. Une récente étude menée par le groupe Net Mile, auprès de plus de 1000 personnes de Chine et du Japon montre de réelles différences dans la consommation.

Il n'aura pas fallu bien longtemps aux pirates chinois pour détourner la biographie de Steve Jobs, et il s'est avéré facile, quelques jours après sa publication, de trouver des versions, certes semblables, mais pourtant complètement contrefaites...

L'ambassadeur de Chine en Grande-Bretagne, Liu Xiaoming, commençait l'année en fanfare en comparant dans le Daily Telegraph la politique militaire japonaise aux forces du mal de Voldemort en personne. Keiichi Hayashi, ambassadeur du Japon en Grande-Bretagne, lui a répondu, toujours dans les colonnes du Daily Telegraph, en usant du même exemple. Voldemort n'a peut-être pas de nez, mais ses oreilles doivent siffler...

Nombre de lecteurs dorment aux côtés de leurs livres, posés sur la table de nuit ou directement sous l'oreiller : la librairie Book and Bed Tokyo, au Japon, vous propose carrément de dormir dans une bibliothèque ! Une expérience déconseillée aux claustrophobes, mais qui plaira sans doute aux grands lecteurs.

Le Japon, c'est aussi le lieu des boutiques insolites. Voire improbables. En l'occurrence, s'était ouvert en 1987 un drive-in, qui ne proposait ni junk food à base de frites et de viande hachée, ni autre type d'alimentation rapide... Non, la boutique vendait des livres, tout simplement.

Sa part majoritaire vendue fin juin au groupe d'investisseurs Gimel Yafit, la chaîne de librairies Steimatzky se trouvait alors sérieusement criblée de dettes, accumulant les retards dans le règlement de ses fournisseurs. Si bien que des maisons d'éditions partenaires ont demandé la mise en liquidation de l'enseigne quand d'autres ont refusé de l'approvisionner. S'il est difficile de savoir si ces soucis se règlent depuis, la société s'apprête à changer de direction. 

En février dernier, la chaîne de librairies allemandes Hugendubel prenait son indépendance en quittant Weltbild, le groupe éditorial allemand en faillite. La décision avait été saluée comme une libération, qui laissait toutefois les comptes des boutiques fragilisés. Quelques mois plus tard, il semblerait bien que les résultats des ventes numériques, via la fédération Tolino, soient au-dessus des espérances.

La chaîne britannique de librairies Blackwell annonce renouer avec les bénéfices, pour la première fois depuis une décennie, grâce à un plan de restructuration drastique. L'enseigne propose à ses clients d'assister à des représentations théâtrales à sa boutique d'Oxford, ou encore à des séances de dédicaces partout ailleurs. La prochaine étape de la métamorphose devrait se traduire par l'adoption d'un nouveau modèle d'actionnariat salarié.

La vente de la chaîne de librairies Thalia n'est pas vraiment une surprise, outre-Rhin : en 2012, la holding Douglas, spécialisée dans la parfumerie, avait mis la main sur 75 % de la chaîne de librairie, puis sur la totalité, mais les perspectives étaient à court terme. L'agence Reuters confirme ces prévisions, et rapporte que le fonds d'investissement australien Macquarie sera chargé d'organiser le processus de cession.

Après neuf ans d'exercice en tant que chef de la direction de WH Smith (chaîne de librairies et de papeteries britannique), Kate Swann démissionnera le 30 juin 2013. Arrivée en 2003, elle avait pris en charge l'entreprise à une époque « difficile », où elle perdait des parts de marché. Sa première année de présidence fut marquée par l'une des plus grandes pertes de l'histoire du détaillant. Depuis un an, elle a néanmoins contribué à une hausse de 10%, en consolidant l'entreprise d'un bénéfice de 102 M £.

L'enseigne Family Christian Stores propose des livres consacrés à la religion chrétienne, mais aussi d'autres objets, qui vont des accessoires pour le culte à des cadeaux en tous genres. Depuis plusieurs années, FCS est en grande difficulté, avec une chute des ventes de 29 % depuis 2008, avec 216 millions $ de chiffre d'affaires annuel pour cette société américaine.

Le secteur de la librairie connait aussi un phénomène de concentration : outre-Manche, la chaine de librairies britannique Waterstones, propriété du fonds d'investissement américain Elliott Advisors, est devenue propriétaire de Blackwell's. La vingtaine de boutiques et les employés changent de patron...

La solidarité a encore de l’avenir. Lorsque la librairie October Books de Southampton (Angleterre) a dû déménager pour de bon, ce sont les habitants qui ont retroussé leurs manches. Et formé littéralement une chaîne humaine pour déplacer les livres.

Si en France, les actions se multiplient en faveur des librairies indépendantes, la situation semble également très compliquée en Belgique. Le site Retail Detail fait ainsi état de la fermeture de cinq établissements flamands en à peine une semaine :  « Van In » à Lierre, « Markies van Carrabas » à Hasselt, « De Kleine Johannes » et « De Grote Johannes » à Louvain et enfin « Littera » à  Bruges.