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Critique Roman

La poétique du discontinu dans les romans d'Eric Chevillard

S'inscrivant dans le cadre d'une littérature qui proclame le renouveau, l'écriture de Chevillard procède à la mise en scène de la discontinuité et aux jeux entre la norme et la distorsion, entre le retour et le détour, avec et contre le roman. A travers le décryptage de la mise en scène esthétique de la discontinuité, le présent travail vise la sollicitation et l'interprétation des différentes manifestations de la rupture et de la dislocation, génératrices de l'éclatement de la narration, de l'écriture digressive et métaleptique, et de la complexité de la lecture. Renforcés par la portée ludique et comique, ainsi que par l'abolition des frontières entre le fictif et le réel, avec ses clichés et ses stéréotypes, de tels procédés se révèlent au service de la vision ironique et critique qui contre-attaque ce que Chevillard appelle le "bon vieux roman" .

10/2021

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Littérature française

Monotobio

Monotobio plutôt que Mon autobio, avec quatre O comme quatre roues bien rondes, car il s'agit de ne pas traîner. Nul temps mort dans nos vies, le train des conséquences ne ralentit jamais, tout s'enchaîne selon la logique impérieuse du destin. Nous rencontrons ici un écrivain éperdu, aux prises avec son autobiographie. Peut-il se permettre de passer sous silence les plus menus incidents de son existence ? Chaque instant compte. La seconde où il a marché sur sa balle de ping-pong, celle où il a caressé un zèbre... S'il tait ces épisodes, la trame de son récit ne risque-t-elle pas de se défaire ? Et si tout était écrit avant d'être vécu, que lui reste-t-il maintenant à inventer ?

03/2020

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Littérature française

Prosper à l'oeuvre

Prosper Brouillon n'écrit pas pour lui. Il ne pense qu'à son lecteur, il pense à lui obsessionnellement, avec passion, à chaque nouveau livre inventer la torture nouvelle qui obligera ce rat cupide à cracher ses vingt euros.

10/2019

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Beaux arts

D'attaque

Un jour, Gaston Chaissac a saisi un pinceau. Que se passa-t-il alors ? Rien. Nulle foule rassemblée, nulle pluie d'étoiles, nul craquement sinistre de la machine du monde. Je m'étonne décidément que les gestes les plus importants ne soient jamais perçus comme tels aussitôt par quelqu'une des innombrables antennes sensibles qui vibrent dans les airs. La nuit tomba sur ce jour comme sur tous les autres, avec indifférence. Le lendemain, enfin, les ennuis commencèrent. Voici le peintre maigre à la recherche d'un peu de santé pour lui-même. Mais c'est le monde alentour qui reprend des couleurs. Regardez-les : les tableaux de Chaissac ne seront jamais ces marqueterie desséchées devant quoi l'esthète se prosterne, dont le souffle bavard décolle une à une les écailles. Les peintures des enfants ne sont pas si pimpantes, et pourtant, sommes-nous assez obtus encore pour n'y rien comprendre et ne rien voir de la solitude et de l'effroi de l'homme né dans un cerne noir ?

09/2019

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Littérature française (poches)

L'autofictif repousse du pied un blaireau mort. Journal 2019-2020

Si certains en prennent pour leur grade, si les idées reçues y sont soumises à l'épreuve implacable de l'acide et de l'ironie, aucun animal en revanche n'a été maltraité ou blessé pendant l'écriture de ce livre. A l'exception d'un blaireau, bien sûr, comme son titre en fait l'aveu. Mais l'auteur semble hors de cause et plutôt déterminé à le venger. Y parviendra-t-il ? Ce n'est pas le seul enjeu du livre, mais ce n'est pas non plus le moindre. Un journal est-il d'ailleurs autre chose qu'un quotidien suspense ?

01/2021

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Littérature française

Le désordre Azerty

Nous attendons d'un livre qu'il nous parle de neige, de marquise, d'île, de zoo, de style, de photographie, de Beckett, d'humour, de Dieu, de virgule, de littérature et évidemment de kangourou. Ce sera le cas de celui-ci, entre autres questions de semblable importance. Soucieux de mettre un peu d'ordre dans son recueil, l'auteur a cédé à la tentation de l'abécédaire, optant même pour la disposition AZERTY du clavier français, conçue justement à l'origine pour éviter que les machines à écrire et ceux qui en usent ne s'emmêlent les pinceaux. C'était oublier que l'écriture selon son goût pactisera toujours plus volontiers avec les forces du désordre.

01/2014

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