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colonialisme

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Philosophie

Situations. Tome 5, Colonialisme et néo-colonialisme

De mai 1958 à octobre 1964, Sartre est sur tous les fronts. Depuis le premier volume de Situations, on le sait curieux et perspicace ami des écrivains et des artistes : Albert Camus, Paul Nizan, André Masson, Merleau-Ponty, Andreï Tarkovsky... Le refus du prix Nobel de littérature et la tonalité polémique que Sartre lui donne viennent mettre le point final à ces pages consacrées aux lettres et aux arts. Ce qui, incontestablement, tient la première place, c'est le combat politique. La toile de fond en est le conflit algérien et, de manière plus générale, les conflits du Tiers Monde ; y apparaissent de grotesques figures, d'autres que Sartre juge plus pernicieuses et dangereuses pour la démocratie et la République, d'autres enfin qui sont à ses yeux porteuses d'espérance ou véritablement héroïques. Dans ce combat politique, Sartre fait flèche de tout bois : le polémiste y excelle, le moraliste y cisèle ses aphorismes ; la violence va jusqu'au cri, semble emporter l'écrivain au-delà de toute retenue. Mais il est enfin un autre Sartre plus humain, plus fraternel, celui qui part à la recherche de ses amis disparus, qui sont morts prématurément, absurdement, et à qui il faut rendre hommage ou justice : Camus, Nizan et Merleau-Ponty. Ces trois éloges funèbres sont également trois occasions de revenir sur soi, de comparer sa propre vie et celle de ceux qui ont disparu, de voir tout le chemin parcouru, tantôt avec eux tantôt sans eux ou contre eux, de jeter sur qui l'on fut un regard qui n'a nulle complaisance mais qui n'est pas sans tendresse.

06/1964

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Histoire internationale

Colonialisme et révolution, Histoire du Rwanda sous la Tutelle. Tome 1, Colonialisme

Tous les colonialismes ne se ressemblent pas. Au royaume du Rwanda, mandatée par l'ONU, la Belgique pratique un colonialisme progressiste, démocratique et révolutionnaire. Elle y impose des réformes sociales, des chamboulements politiques et, à la veille de l'Indépendance, la démocratie électorale et la République. Le Royaume de Belgique soutient la Révolution rwandaise de 1959-1961 et l'accession des "petits" au pouvoir. Cette révolution progressive est l'entreprise des évolués et se fait en grande partie selon le droit. Mais si les paysans hutu déclenchent la révolution politique et la soutiennent aux élections, ils font aussi une guerre ethnique, bannissant par l'incendie la moitié des Tutsi rwandais. Le premier tome, Colonialisme, dresse un tableau systémique et pluridisciplinaire du Rwanda sous la Tutelle, soit de la Seconde Guerre mondiale à la fin de la monarchie. Le deuxième tome, Révolution, retrace les événements qui mènent de la mort du mwami en 1959 à la Terreur rwandaise de 1963-1964, via les déguerpissements de Novembre, les élections communales, le coup de Gitarama, les missions de l'ONU, le Kamarampaka, la naissance de la République et l'Indépendance de 1962.

10/2017

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Linguistique

Provincialiser la langue. Langage et colonialisme

Les discours coloniaux français sur les pratiques langagières en Afrique procèdent de l'idée selon laquelle la langue devrait servir l'unification d'un Etat-nation, considéré comme le seul modèle de société moderne. Ces discours s'articulent autour de deux injonctions. La première commande l'évincement des langues africaines au profit de la langue coloniale. La seconde fait de la notion-même de "langue" un objet de valorisation sociale ; elle se traduit par une tentative de standardisation des langues africaines et l'instauration de l'école de type européen comme seul moyen d'instruction, de culture et d'élévation sociale. Mais cette politique coloniale a fait l'objet de fortes résistances. La plupart des pays colonisés par la France n'ont jamais abandonné la multitude d'autres langues qu'ils pratiquaient. Et à la différence de ce qui s'est passé en France métropolitaine, ils n'ont jamais cessé d'appréhender le langage comme une élaboration intrinsèquement hétérogène de pratiques langagières placée sous le signe de la création, de l'inventivité et du plaisir du jeu avec les mots. Pour Cécile Canut, saisir un tel mouvement implique de penser autrement notre rapport au langage, en renonçant à se demander si les gens parlent conformément à des normes pour chercher à comprendre ce qu'ils font quand ils parlent. Son étude des pratiques langagières et des imaginaires linguistiques d'Afrique de l'Ouest invite à provincialiser non pas seulement la langue française mais la notion même de "langue" , la "langue standard" imposée comme modèle d'une supposée modernité. Car provincialiser la langue, c'est retrouver la parole, le dialogue et la vie du langage.

09/2021

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Sciences politiques

Parler en Amérique. Oralité, colonialisme, territoire

Parlures régionales, formes non écrites, hybridées, dominées, colonisées, marginales, migrantes, illettrées, clandestines, domestiques… S'articulent ces langues subalternes, dévaluées, ces manières du quotidien, ces lieux de mémoire et de l'intimité. Elles persistent, migrent, opèrent une cartographie souterraine, portent la mémoire du continent et les traces de l'histoire coloniale. S'opèrent alors des pratiques de liberté, des audaces philosophiques et littéraires qui laissent la porte ouverte à tout ce qui est susceptible d'initier une "machine intime de décolonisation".

04/2019

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Sciences politiques

De l'esclavage et du colonialisme

Esclavage et colonialisme. En ce XXIe siècle, deux mots qu'on ne devrait plus rencontrer que dans les livres d'histoire ou de fiction. Hélas, il n'en n'est rien. Ces deux termes sont encore d'actualité et dans une version non édulcorée, comme les mauvaises conditions de travail assimilées à l'esclavage ou le colonialisme soft du parler globish ou de la malbouffe, non les vrais, les durs, à l'ancienne ! Celui qui met aux fers et celui qui s'accapare les terres en chassant l'autochtone ! L'esclavage qui persiste aussi bien dans les richissimes pétro-monarchies que dans la peu développée Mauritanie, les marchés aux esclaves en Libye, la colonisation de la Palestine, en voilà quelques exemples... Malgré le travail de centaines d'historiens et de chercheurs, tout n'a pas encore été dit sur ces deux monstruosités et il y a encore à faire. Ce livre comble cette lacune. Il énonce des faits d'hier comme d'aujourd'hui. Ah, vous ne saviez pas ! — Normal, car tout est fait pour que vous ne sachiez pas. Désormais, avec ce livre, vous allez savoir. Et, donc, merci de le faire savoir !

03/2019

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Histoire de France

Le colonialisme en question. Théorie, connaissance, histoire

Comment étudier les sociétés coloniales en tenant compte du fait – mais sans être paralysé par lui – que les outils d’analyse utilisés sont issus de l’histoire que l’on tente d’examiner ? Cette question essentielle est au centre de ce nouveau livre de Frederick Cooper. Pourquoi l’intérêt pour l’analyse du colonialisme a-t-il connu son apogée à une époque où ce dernier n’était plus un problème politique ? Que regroupe-t-on aujourd’hui sous les trois vocables « identité », « globalisation », « modernité » ? Qu’est-ce qu’un empire colonial ? Quel imaginaire véhicule-t-il ? Les empires européens étaient-ils vraiment des empires coloniaux ? Un ouvrage indispensable, faisant déjà figure de classique, pour toute personne qui s’intéresse à l’histoire des colonies et du colonialisme.

03/2010

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