concurrence edition academique

L'OMPI, Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, et l'Union internationale des éditeurs ont uni leurs forces pour proposer un rapport sur l'année 2018 de l'édition mondiale, passant en revue différents secteurs. Les données révèlent, pour l'édition académique, scientifique, technique et médicale, une concentration qui s'est intensifiée au cours des dix dernières années.

Une transaction à 51,5 millions € permet à l'éditeur allemand De Gruyter de faire l'acquisition de son concurrent néerlandais, Brill, pour constituer un nouveau géant de la publication universitaire. De Gruyter Brill réunira 750 employés, pour un chiffre d'affaires annuel estimé à 134 millions €.

Il ne s'agit pour l'instant que d'une pratique ultra-marginale ne concernant que quelques librairies aux États-Unis. Pourtant, le concept est on ne peut plus simple : proposer aux adhérents du programme des premières éditions signées de la main de l'auteur. C'est la librairie Greenligth Bookstore à Brooklyn qui vient de mettre en place ce système.

Au Brésil, comme ailleurs, Amazon Kobo, Apple et Google dominent le marché de l'édition en ligne. A ce ci près que le réseau Saraiva leur tient tête et applique certaines de leurs recettes qui porteront probablement, à terme, leurs fruits. Présentation d'un outil qui se pose en véritable alternative.

La recherche semble menacée, en Égypte, par une attitude hostile des autorités, dénonce une vingtaine d'organisations dans un communiqué commun. Cette attitude se traduit par des arrestations, comme celle de l'étudiant et chercheur Ahmed Samir Santawy, mais aussi par des entraves diverses à la liberté académique.

En dépit d'un intérêt grandissant des universitaires sur la chose, la polémique va bon train sur les prétentions académiques de la revue Porn Studies. Annoncé comme le premier support pluridisciplinaire sur les usages et représentations de la pornographie, le titre à paraître est accusé d'avoir une politique partisane en accueillant au sein de son comité directeur un acteur du milieu et une blogueuse spécialisée. Une promotion déguisée de l'industrie du sexe filmé, un moyen de favoriser la culture porno auprès des plus jeunes, les critiques, acerbes, font peu de cas des deux fondatrices de la revue. Pourtant, les deux femmes sont reconnues dans le milieu académique britannique.

Lundi 13 octobre, l'écrivain, historien et professeur kényan Ali Mazroui, né à Mombasa en 1933, est décédé à l'issue d'une longue maladie. Alors qu'il était âgé de 81 ans, il laisse derrière lui un héritage culturel dont la renommée aura largement dépassé les frontières de son pays natal. Considéré comme l'un des plus grands intellectuels africains, s'étant lui-même considéré comme un patriote, l'homme de lettres a influencé toute une génération post-coloniale. Il a publié un nombre important de livres et joué un rôle majeur dans la formation universitaire.

Le groupe britannique Bloomsbury Publishing, qui dispose d'une filiale américaine, a annoncé l'acquisition de l'éditeur académique ABC-CLIO, dont les activités, principalement basées aux États-Unis, permettront à Bloomsbury d'investir un peu plus ce secteur.

En préparation depuis deux ans, le COBAC, Consortium des Bibliothèques Académiques du Congo, a vu le jour en avril dernier, annonce un communiqué de presse. L'initiative est née lorsque l'Université privée chrétienne Shalom, à Bunia, en République démocratique du Congo, a ouvert un catalogue en ligne à destination de ses usagers. L'opportunité de travailler en consortium, et de partager les bonnes pratiques, s'est alors présentée.

Dans le champ des recherches scientifiques et des études en tous genres, l'Open Access, ou libre accès, a essaimé depuis le début des années 1990. Soucieux du savoir commun et du partage de la connaissance, des chercheurs se sont alors emparés de l'outil Internet pour publier en libre consultation le fruit de leurs recherches. Des journaux académiques en libre accès sont apparus depuis, et la question de leur prise en compte par les bibliothèques se pose.

Une association de bibliothèques britanniques a annoncé ne plus signer aucun accord avec des revues académiques tant que les prix des abonnements seront trop élevés.

Outre-Atlantique comme en Europe, les gouvernements semblent prendre peu à peu conscience de l'intérêt de diffuser les publications académiques en Open Access. Une volonté d'exporter les fruits de la recherche scientifique en format numérique peu coûteux, pour ouvrir l'accès à tous publics, et ce, via des revues gratuites pour le lecteur. Telle semble être l'optique en ligne de mire, notamment des dernières politiques en la matière de l'Union européenne, des Etats-Unis et du Royaume-uni.

Le consortium Couperin, qui se charge des négociations au nom de ses membres pour l'achat et l'accès aux ressources numériques, a mené l'enquête pour établir un état des lieux du livre numérique dans les bibliothèques académiques. Cette mise à jour de la dernière enquête, qui remontait tout de même à 2009, permet de se rendre compte que la situation n'a guère évolué. 

Dans l'Hérault, l'inspection académique fait un geste pour débloquer la situation

A partir du 1er janvier 2016, le nouveau cadre régional créé par la loi de janvier 2015 entrera en application. Dans un communiqué, le ministère de l’Education nationale précise qu’ « en métropole, les académies actuelles, maintenues dans leurs limites géographiques

L’optimisation fiscale permise par les États européens est au cœur des conflits actuels : les entreprises américaines qui ont mis un pied sur le Vieux Continent profitent de ces mesures pour limiter leurs prélèvements. Au point que la concurrence devienne rude, voire impossible, entre les structures physiquement installées, et les géants du Web, fraîchement débarqués. James Daunt, patron des librairies Waterstones en Angleterre, revient une fois de plus sur le cas Amazon.

Vice-Président de l’Autorité de la concurrence, en détachement de l’université Paris I où il est professeur depuis 2005, Emmanuel Combe est un spécialiste des pratiques anticoncurrentielles développées au sein des sociétés. C’est à ce titre qu’il s’est intéressé à l’éducation dans le cadre d’un article récemment paru dans La Tribune.

Avec son iPad 2 proposé avec un prix de départ tournant autour de 400 €, Apple continue d'occuper une place de leader incontesté sur le marché des tablettes numériques. Néanmoins, l'arrivée de nombreux constructeurs s'appuyant sur le système d'exploitation de Google, Android, crée une forte concurrence.

Outil incarnant la mobilité par excellence, la tablette doit s'apprécier notablement selon son degré d'autonomie. C'est bien ce qu'a voulu faire ressortir Tech Daily en mettant en concurrence les principales tablettes actuellement reines de ce marché en plein développement.

Les premières estimations du prix de vente de la tablette estampillée Google, prévue pour juin prochain, ont fait surface sur les sites spécialisés. Et Google, comme les autres acteurs du marché des tablettes, s'est vu forcé de revoir ses prix à la baisse, pour disposer d'un argument supplémentaire face au(x) Kindle Fire et au plus ou moins hypothétique mini-iPad.

AuctionBytes, un outil de vente indépendant pour les éditeurs en ligne, vient de publier un sondage. La société a démarché ses clients ainsi que les lecteurs sur le sujet des ventes ebooks, et de la manière dont celles-ci affectent les ventes de livres.

En dépit des lois protectionnistes en la matière, le gouvernement canadien avait offert à Amazon de s’introduire dans le marché national. Une situation inexcusable pour les libraires qui mettaient en avant des lois refusant que des acteurs étrangers possèdent des services de distribution canadiens. (

La concurrence s'intensifie face à Amazon

Nouvel entrant sur le marché très dynamique du livre jeunesse, Unique Heritage Éditions s'intègre au sein d'Unique Heritage Media et s'appuiera sur l'approche éditoriale des marques du groupe, comme Fleurus Presse ou Quelle Histoire, pour proposer des livres « aux contenus innovants ».

Les plateformes sont donc dans le viseur du Conseil National du Numérique, qui vient de présenter un rapport de 120, détaillant ses différentes observations. Il résulte également de la consultation d'une centaine de spécialistes, au cours des 10 derniers mois. Pourtant, c'est depuis Google que tout est parti, même si aujourd'hui, Apple, Facebook et Amazon sont également en ligne de mire. 

Courant 2012, Apple avait déployé iBooks Author, qui permet à ses utilisateurs de créer leurs propres manuels scolaires et autres ebooks interactifs. Ce jeudi, Amazon se positionne comme concurrent sur le créneau en lançant Textbook Creator : un outil offrant aux usagers de convertir des fichiers PDF, gourmands en espace de stockage, et de les publier via Kindle Direct Publishing. L'outil est disponible en

EXCLUSIF – Le confinement a révélé, à son insu, quelques secrets de fabrication et autres télescopages douteux chez Amazon France. Un différend juridique entre une éditrice et son prestataire a mis en lumière de manière flagrante les arrangements de la firme, aboutissant à une distorsion de concurrence. Tout à la fois revendeur et fournisseur de services, elle aura rendez-vous avec la justice française pour en répondre.

Le Volatile réduit au silence ? Ce serait une première, dont l’explication tient en quelques lignes cocasses : la médiathèque de la ville de Sassenage s’est retrouvée, un peu malgré elle, en délicate position. Pour avoir indiqué à ses usagers qu’elle cesserait de proposer l’hebdomadaire Canard enchaîné, certains ont crié au scandale. Mais plus encore, le petit mot d’accompagnement, qui lui fait tourner les regards vers la mairie. 

25 pages, bien juridiques et bien denses, donc totalement indigestes, pour tenter de récuser la présidente de la Federal Trade Commission, Lina Khan. Quand Amazon décide de protéger ses intérêts, les avocats ne font pas les choses à moitié. Alors que la Commission qui pilote l’enquête antitrust a Khan à sa tête, Amazon demande à ce qu’elle soit démise de ses fonctions… Et pour cause…