correction livres

Plusierus petites nouveautés viennent d'apparaître avec la mise à jour du Kobo, nous apprend la société, puisque le correctif apporte des améliorations notables de l'appareil et principalement dans l'autonomie de la bête.

Dans un email d'avertissement, Kobo annonce que le nouveau firmware sera sous peu disponible et qu'il faut cependant attendre un email de confirmation, lequel contiendra un lien qui ne s'autodétruira pas forcément, mais mènera au téléchargement d'un paquet à installer par la suite.

La mise à jour complète devrait toutefois prendre entre 10 et 20 minutes. Tout de même... Dans le lien, un tutoriel sera intégré pour vous aider à réaliser l'opération sans encombre.

Niveau améliorations, correction de bugs et petites nouveautés, notons :

des ebooks qui sera plus correcte. Il aura fallu contourner certains aspects du CSS des fichiers ePub, et notamment des consignes obligatoires du SDK d'Adobe... ça, c'est fait.

Retrouver plus facilement les livres qui ont été achetés dans sa bibliothèque et surtout pouvoir se débarrasser sans peine des ouvrages libres de droits qui étaient offerts avec. Les livres préchargés seront dissimulés au regard dans un premier temps, plutôt une rustique qu'une véritable solution.

Enfin, le problème majeur concernait la batterie et son autonomie : l'appareil même en mode veille consommait une grosse quantité d'énergie. Désormais, c'est fixé.

Dernier point, hilarant : la petite loupiotte qui normalement s'éclaire quand on met en charge tout appareil... sur le Kobo, ne s'allumait pas, mais devenait rouge quand la charge était achevée. Maintenant, c'est rouge en charge et bleu quand c'est fini.

Oui, inutile. Complètement...

Cette période de l'année devient sans peine la plus critique pour le corps professoral, qui se voit accablé de travail et débordé d'annotations au stylo rouge...

Les corrections du baccalauréat, qui sont aujourd'hui rémunérées entre 1,06 et 1,32 € la copie seront désormais plus attractives, apprend-on dans un communiqué du ministère.En effet, un forfait de 5 € la copie sera mis en place dans le cadre de la « revalorisation du coût de correction d'une copie ».

Après une phase de test dans quatre académies et départements qui ont « expérimenté une nouvelle organisation des épreuves du baccalauréat », le ministre Xaver Darcos a décidé de « généraliser cette mesure à l'ensemble des académies. Elle sera donc effective pour la prochaine session 2009 avec un nouveau calendrier de l’orientation ».

Dans un premier temps, donc les épreuves seront repoussées, pour favoriser « la poursuite de l’année scolaire jusqu’à son terme ». Dès lors, les professeurs comme les élèves pourront bénéficier de plus de temps, pour les programmes et les révisions...

Un avant-goût de réforme ?

Les conseils de classe seront de même repoussés et pour 2009, les 2ndes commenceront à partir du 15 juin, du 11 juin pour les 1eres générales ou techniques et 8 juin pour les terminales. « Ainsi, les épreuves du baccalauréat 2009 commenceront le jeudi 18 juin 2009 soit 2 jours plus tard qu’en 2008 (lundi 16 juin) et 7 jours plus tard qu’en 2007 (lundi 11 juin). »

Trois objectifs sont visés par le ministère :

Et pourquoi 5 € ? « Cette majoration tient compte du fait que les enseignants concernés doivent désormais assurer la correction des copies en même temps que la poursuite de leurs activités d’enseignement », explique le ministère. On n'oubliera pas que plusieurs grèves doivent se tenir prochainement au niveau national et que ce type d'annonce pourrait calmer quelque peu les ardeurs.

L'affaire de la gifle que le professeur de technologie avait administrée, sans respecter manifestement la posologie, entraîne des commentaires de toutes parts. Charles Hadji, professeur émérite au laboratoire des sciences de l’éducation de l’université Grenoble-II, a ainsi ajouté sa pierre à l'édifice.

Analysant la situation, il reconnaît la difficulté accrue du métier, et voit dans ce geste toute la complexité de la relation entre l'enseignant et l'élève. Une difficulté qui dépend du degré d'enseignement et du public, évidemment. L'autorité remise en question, et la médiatisation excessive ont créé un effet boule de neige autour de cette histoire.

Lieu commun ou image d'Épinal, M. Hadji estime que si « l’école laisse toujours croire qu’elle est une chance de développement pour tous [...] certains se rendent compte que non, qu’elle est par exemple impuissante face à la paupérisation ».

Mais cette gifle est avant tout « un échec pour l’enseignant », non pas un acte d'autorité. On conserve cette dernière tant que l'on ne s'en sert pas, en somme... Car la violence de ce geste témoigne de l'exercice d'un pouvoir qui fait perdre, paradoxalement l'autorité. Or, les élèves « sont passés maîtres dans l’art de l’escalade. Ils commettent une incivilité qui n’est pas une infraction — insulter, comme a fait cet élève, ne relève pas du pénal, mais perturbe fortement la vie de la classe ».

Le professeur : un animal à sang froid, par obligation ?

« C’est une perte de sang-froid qui n’est pas excusable, mais qui ne mérite pas une garde à vue de 24 heures ! », ajoute-t-il. Et de conclure : « Là il y a eu un double manque de respect, de l’élève envers le professeur, du professeur envers l’élève. Je milite pour ce travail de formation pédagogique auprès des enseignants. »

Pour sa part, le premier ministre expliquait sur RMC qu'« il n'est pas acceptable qu'un élève traite un enseignant de connard, c'est une faute qui mériterait semble-t-il une sanction plus sérieuse que celle qui a été prise, et donc oui, je soutiens cet enseignant ».

Juillet 2010 sera peut être, d'ici quelques années, aussi célèbre que l'imprimerie de Gutenberg. L'annonce d'Amazon, selon laquelle la librairie en ligne vendrait plus d'ebooks que de livres (encore que...), sera peut-être regardée comme un tournant de notre histoire.

Quoi qu'il en soit, des artistes se sont passés le mot: que faire des bouquins qui prennent (déjà ?) la poussière sur les étagères des fans de lecteurs ebook. Des étagères, des fleurs, de l'art abstrait ou des jardins. La marque Inhabitat a par exemple créé le jardin vivant de la culture, avec plus de 40000 livres. Stephen Doyle utilise des pages pour faire des tanks (entre autres bien sur), et des livres comme présentoirs. Jim Rosenau en fait des étagères ou des meubles.

Les exemples sont légions: Robert The découpe les livres en forme de pistolets. Paul Octavius fait des photos de livres empilés les uns sur les autres (l'art est ouvert d'esprit, c'est parfois regrettable).

Pour 29 $, vous pouvez même vous procurer, chez Restoration Hardware, des liasses de pages reliées sans couverture. Stop, jusqu'ici on frôlait le ridicule, mais on vient de toucher le pathétique.

La question qui me taraude, défenseur opiniatre de ma - petite, mais c'est pas la taille qui compte - bibliothèque, est la suivante : le livre a-t-il besoin d'une nouvelle vie? Si l'on en croit Sylvia Whitman ( gérante de la librairie anglo-saxonne Shakespeare and Company à Paris) le numérique et l'ancien peuvent cohabiter. La preuve: Busted Typewriter à créé le livre-lecteur numérique.

Enfin, disons plutôt que la société propose de cacher/transporter votre lecteur numérique dans un vrai livre, coupé à la main . Ce n'est pas vraiment la cohabitation, que nous, vieux fossiles du livre papier, espérions.

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