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Littérature étrangère

Koba

Dans son vingtième roman, Robert Littell met en scène pour la première fois un enfant comme héros et narrateur. Le jeune Léon est à la fois intellectuellement précoce et d'une candeur désarmante ; ses rencontres avec un péremptoire vieillard dont il ignore l'identité seront surprenantes et instructives pour l'un comme pour l'autre. La Maison du quai est un vaste immeuble à Moscou, où logent des fonctionnaires, des apparatchiks soviétiques, ainsi que le jeune Léon Rozental. Après la mort de son père, physicien nucléaire, dans un accident de laboratoire, et l'arrestation de sa mère pendant la purge stalinienne des médecins juifs, Léon et d'autres enfants se cachent du NKVD dans les pièces secrètes du bâtiment. Lors d'une expédition souterraine, il découvre un passage menant à une immense salle de bal désaffectée. Il y rencontre Koba, un vieil homme peu avenant dont l'appartement est protégé par plusieurs gardiens jouant aux échecs. Koba est un officier soviétique haut placé, plus important encore que Léon ne peut l'imaginer, et qui connaît de façon troublante les pensées et machinations du camarade Staline... Dans ces conciliabules entre un jeune garçon naïf et un tyran paranoïaque, Robert Littell fait un portrait ambigu du dictateur soviétique, montrant son côté humain et en même temps une inconscience totale par rapport aux souffrances qu'il a infligées au peuple russe des décennies durant. Le charme et la spontanéité du jeune Léon en font un personnage irrésistible — et qui n'est pas sans rappeler Holden Caulfield, à qui il avoue s'identifier — pris dans la toile d'araignée du récit tissé par cette figure énigmatique.

05/2019

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Littérature française

Koba

Au début de notre ère, un terrible ouragan dévaste ces hautes vallées du Caucase que l'on appelait le " Ventre du monde ". Pour se venger du Vent, un bûcheron géorgien, Koba, chef des Abreks, décrète l'extermination des dieux, de tous les dieux, où qu'ils se trouvent. Alors commence cette chasse insensée : les " Insoumis ", ainsi s'appellent-ils eux-mêmes, déferlent sur les hauts plateaux d'Arménie, installant partout, jusque dans les chemins de neige, des pièges à dieux. Koba s'écrie : " Que les dieux nous blâment à leur guise ! Laissons-les pousser des cris de rage ; même s'ils se lèvent contre nous, nous serons vainqueurs ! " Pour se rendre plus effrayants, les Abreks s'enduisent de glu et se roulent dans les chardons. Massacres, viols et pillages s'enchaînent : Ninive est en flammes, Babylone mise à sac. Dans les déserts de Syrie, des juifs leur parlent d'un certain Elohim, un dieu qui passe dans la brise et qui chuchote. Qu'à cela ne tienne : Jérusalem investie, les chercheurs de dieux dévorent et mâchent les rouleaux de la Torah. Le Sinaï franchi, Koba et ses hordes ensanglantées dévastent les rives du Nil, " le Nil couleur de carnage et d'incendie "... puis rageusement s'embarquent pour la Grèce, à destination du mont Olympe, le repaire des dieux inaccessible aux hommes. On le sait, c'est surtout à mi-chemin des mythes et de l'Histoire que les dieux ont tendance à pulluler : c'est donc là que Koba inscrit sa guerre personnelle - une guerre totale par laquelle le Guide, à la recherche du Grand Coupable, pourchassant dieux et hommes jusqu'au dernier, devient dieu lui-même. En ce sens, Koba est au-delà de Prométhée, il est lui-même l'injure définitive, l'injure bariolée, hoquetante et inépuisable qu'on fait aux dieux.

08/2002

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Policiers

Koko

Le mot "Koko" gribouillé sur une carte à jouer... C'est la signature du tueur. Un mot qui va projeter quatre amis quinze ans en arrière, en plein cauchemar du Vietnam. Koko, ils le savent, est l'un des leurs, un des participants à ce terrible massacre d'un village qu'aucun d'eux n'a pu oublier. Ils décident donc de retrouver Koko avant la police, non seulement pour l'empêcher de commettre de nouveaux crimes, mais aussi dans l'espoir de l'arracher à la folie. Ce qui risque bien de s'avérer une mission impossible...

11/2002

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Tout-carton

Bobo, Super !

Ouhouuh ! Super pleure, il s'est fait bobo ! Maman essaie de le consoler sans y arriver. Alors elle fait appel au raton-laveur, qui sait calmer la douleur, mais ça ne fonctionne pas. Le cheval lui souffle sur le bobo, mais ça ne sert à rien. Les gentilles araignées lui font un pansement, rien n'y fait, Super est inconsolable. Jusqu'au moment où…

11/2021

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Policiers

Techno bobo

Deux heures du matin. La rave bat son plein quand deux amies sous ecstasy et kétamine se jettent d'une falaise. Chargée de rouvrir l'enquête qui a conclu à un double suicide, la privée Louise Morvan infiltre le monde de la nuit: anges et démons s'y confondent sous les flashs crus des stroboscopes. Mais en cet été caniculaire, la vérité est gardée par un dragon qui n'a rien d'une chimère...

09/2014

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Littérature étrangère

N'körö

Une épouse, qui avait eu le double malheur d'être frappée de stérilité et de voir son mari prendre une deuxième femme pour perpétuer le nom glorieux de ses ancêtres, connut les affres de la jalousie et de l'humiliation lorsque la jeune mariée tomba enceinte. Deux mois plus tard, la première épouse annonça à son tour sa grossesse tout à fait inattendue et accoucha d'un prématuré trois jours avant sa jeune rivale, soufflant le droit d'aînesse à celui qui fut conçu le premier. Un homme de science et d'expérience fut consulté : il fit entendre des choses sans les dire clairement. C'était un empirique qui voyait de la sorcellerie dans les guérisons auxquelles il était étranger. L'accusée fut répudiée et tous les droits échurent au puîné. Alors, peu à peu la haine que se vouaient les deux femmes aigrit le lait qu'elles donnaient à leurs enfants... Une étrange énigme pourra-t-elle départager les deux frères? La vraie vie de Tayoro et de Mamadi est une histoire de vengeance, de violence, d'amour et de mort, un récit aux cruels rebondissements, une quête poignante entre sorcellerie et milice populaire dans la Guinée des années 197o. Abel et Caïn au cœur de l'Afrique noire d'aujourd'hui. Une descente aux enfers traversée par des éclairs paradisiaques. Un an après Le fils de l'arbre, c'est donc le deuxième roman de Libar M. Fofana, qui confirme ici ses dons d'écrivain-né.

03/2005

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